mercredi 24 avril 2013

L'hommage national à François Jacob

Photo : Henri Weill
Cinq Compagnons de la Libération étaient présents ce matin dans la cour des Invalides pour rendre hommage à l'un des leurs, François Jacob mort vendredi à Paris. Auprès d'eux, cinq ministres, le chef du gouvernement et le président de la République pour qui François Jacob, prix Nobel de médecine et ancien chancelier de l'ordre de la Libération "c'est à la fois une œuvre scientifique majeure et une haute idée de son pays". Il y avait également des académiciens en grande tenue, un ancien Premier ministre, un ex ministre de l'intérieur, le chef d'état-major des armées, le grand chancelier de la Légion d'honneur, des amis, des proches, des anonymes, des jeunes aussi. C'est à eux, en conclusion de son intervention, que François Hollande s'est adressé. "François Jacob disait : Ceux de ma génération, en quoi pouvaient-ils croire ? On leur avait volé leur jeunesse, tué leurs amis, écrasé leurs espoirs, leurs enthousiasmes. Il ajoutait :  De tous les grands mots il n’y avait guère que « Liberté » qui avait résisté. C’était pour la liberté qu’il avait quitté maison, famille, pays. Pour la liberté qu’il s’était battu. Pour la liberté qu’il avait été comme d’autres, à un moment blessé, pour la liberté qu’il avait refusé que n’importe qui puisse faire n’importe quoi. »

Photo : présidence de la République