La passion débordante de l’Azerbaïdjan pour l’outre-mer français

 


Une ardeur exclusive qui ne se dément pas. Et le pays y consacre les ressources nécessaires. Ainsi, hier, s’est terminé à Bakou une nouvelle conférence sur « La question de l’occupation illégale de l’île comorienne de Mayotte par la France », organisée par le Groupe d’initiative de Bakou (BIG). Ont été invités divers intervenants dont Zirari Madi, présenté comme « le représentant officiel des Comores. »

La France coloniale
Dans la déclaration finale, les participants « déplorent l’attitude colonialiste de la France sur l’île comorienne de Mayotte » et exigent son« retrait immédiat de l’île, partie intégrante de l’Union des Comores . »
Pour sa part M. Madi a expliqué à la presse locale que « la France, comme nous le savons, poursuit sa politique coloniale, cependant, cela ne durera pas éternellement. »

BIG, l'outil politique
Le groupe d’initiative de Bakou (BIG) est présenté par la communication officielle comme « une organisation diplomatique et de défense basée à Bakou, en Azerbaïdjan, dont l'objectif est de favoriser le dialogue et la coopération sur les questions liées aux peuples colonisés, à l'autodétermination et aux droits de l'homme. » Qui s’est beaucoup impliqué depuis sa création, en 2022, dans le dossier calédonien. Cette structure est abondamment relayée par Azertac, l’agence de presse officielle du régime et le media en ligne Caliber. Et bénéficie du soutien de conseillers du Parti du nouvel Azerbaïdjan, mouvement du président Aliev.

Photo : Azertac




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