8 juin en Calédonie, le « méchant » et le « gentil »


Daniel Goa (à gauche) et Louis Mapou (à droite) ©NC la 1ere

8 juin à Canala
. Daniel Goa, président de l’Union calédonienne (UC) exige que la souveraineté de la «Kanaky-Nouvelle-Calédonie » soit déclarée le 24 septembre, date qui correspond au 171e anniversaire de la prise de possession du territoire par la France. « La France nous a tellement trompés que notre souveraineté ne pourra être qu’immédiate, pleine et entière et non négociable » a expliqué le leader indépendantiste qui avait débuté son propos en s’en prenant, comme il a l’habitude de le faire, à l’État, responsable de tout, et donc du chaos actuel. Une situation « inutile et injuste conflit colonial dans lequel la France et son président Macron, ses ministres Darmanin et Lecornu portent seuls la responsabilité ».


8 juin à Nouméa. Une intervention qui tranche avec celle du président du gouvernement Louis Mapou, qui samedi également a pris la parole. « Je ne veux pas croire un seul instant que l’émancipation à laquelle nous travaillons depuis tant d’années se construise sur la destruction de ce qui nous avons déjà réussi à réaliser » explique cet autre responsable indépendantiste (Palika), relevant que la jeunesse Kanak, « vient de faire irruption dans le débat politique sur l’avenir. Elle a désormais construit, en quelque sorte, sa référence historique mais au prix de la destruction de nombreuses réalisations qui lui sont destinées ». Le président L. Mapou a également demandé à Paris une aide bien plus importante. Les mesures annoncées il y a quelques jours par Bercy ne participeront 
« qu'au financement de la moitié seulement des besoins. Cela est bien sûr largement insuffisant compte tenu de la situation financière de la Nouvelle-Calédonie ».

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