La Géorgie sous influence


La présidente Salomé Zourabichvili ©Wikipedia

Salomé Zourabichvili avait prévenu « L’ombre de la Russie plane sur la Géorgie ». La présidente géorgienne, ancienne diplomate française, a bien usé de son droit de veto, la loi a bien été adoptée malgré des manifestations monstres. Il est vrai qu’à Tbilissi, la fonction de président est simplement honorifique.

Loi russe

Le texte en question, c’est « la loi sur la transparence de l’influence étrangère », si proche du texte russe sur « La loi des agents de l’étranger ». Qui a été porté par le « Rêve géorgien », formation majoritaire créée par l’oligarque Bidzina Ivanchvili, relais assumé de la Russie où il a fait fortune. Une loi qui impose aux ONG percevant plus de 20 % de leur financement en provenance de l’étranger, réputées être des « agents de l’étranger », d’établir une déclaration, d’être « enregistrées ».

La colère du département d’Etat

Ce texte éloigne évidemment les perspectives européennes souhaitées par une majorité d’habitants de cette ancienne république soviétique d’un peu plus de trois millions d’habitants.
Le Département d’État américain a immédiatement annoncé une première série de mesures à l’encontre de plusieurs dizaines de personnalités géorgiennes et de leur famille. Mesures qui visent à appeler les dirigeants géorgiens à reconsidérer leurs actions et à répondre aux aspirations de la population. D’autres sont envisagées si la Géorgie maintenait sa politique actuelle. Celles-ci incluraient une deuxième série de restrictions de visa, ainsi qu'une réévaluation globale de leur relation avec la Géorgie, y compris les 390 millions de dollars d'aide américaine.

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