samedi 31 janvier 2015
450 légionnaires du 2ème REP au Sahel
Ils seront engagés, pour quatre mois, au Tchad, au Niger et au Mali dans le cadre de l'opération Barkhane. Leur déploiement est en cours. Une compagnie va également être envoyée aux Emirats arabes unis, dans
le cadre des accords de défense de la France, annonce le site du régiment. En janvier 2013, ces parachutistes de la Légion avaient sauté sur Tombouctou (Mali).
jeudi 29 janvier 2015
Des compensations fidjiennes pour des survivants des essais nucléaires britanniques
Le gouvernement des îles Fidji,
ancienne colonie britannique jusqu’en 1970, devrait prendre en charge le
dédommagement « d’anciens travailleurs des essais nucléaires britanniques
dans le Pacifique » qui tentent depuis des années, de faire établi par les
tribunaux londoniens un lien entre leur présence sur ces sites et les maladies
dont ils souffrent. Sans succès jusqu'à aujourd'hui !
Ces travailleurs se trouvaient à bord de bateaux lors des essais atmosphériques de la première bombe atomique britannique (à hydrogène), testée entre 1956 et 1958 au large de l’île Christmas (Kiritimati). Ce groupe est constitué de plus de soixante dix Fidjiens mais aussi de Britanniques et de Néo-zélandais.
Ils demandent un dédommagement en raison des maladies dont ils souffrent depuis.
À Fidji, la Fiji Nuclear Test Veterans Association (FNTVA), qui s’est associée à une longue et épuisante bataille juridique devant les tribunaux britanniques ces dix dernières années, estimait en 2009 que «189 individus, anciens travailleurs ou leurs survivants, seraient en position de revendiquer des dédommagements du fait des maladies (pour la plupart des cancers, des leucémies et des maladies de peau) occasionnées par la présence sur le site de ces essais nucléaires au cours d’une campagne d’essais » (nom de code « Grapple »). Le gouvernement fidjien a provisionné dans le budget 2015, 2,95 millions de dollars (locaux) soit environ 1,3 millions d’euros, pour financer ce qu’il appelle un « effort coordonné ».
À l’origine, ce sont près de trois cents anciens travailleurs de Fidji qui auraient participé à ces essais. Les deux tiers sont depuis décédés (Avec Flash d’Océanie).
Ces travailleurs se trouvaient à bord de bateaux lors des essais atmosphériques de la première bombe atomique britannique (à hydrogène), testée entre 1956 et 1958 au large de l’île Christmas (Kiritimati). Ce groupe est constitué de plus de soixante dix Fidjiens mais aussi de Britanniques et de Néo-zélandais.
Ils demandent un dédommagement en raison des maladies dont ils souffrent depuis.
À Fidji, la Fiji Nuclear Test Veterans Association (FNTVA), qui s’est associée à une longue et épuisante bataille juridique devant les tribunaux britanniques ces dix dernières années, estimait en 2009 que «189 individus, anciens travailleurs ou leurs survivants, seraient en position de revendiquer des dédommagements du fait des maladies (pour la plupart des cancers, des leucémies et des maladies de peau) occasionnées par la présence sur le site de ces essais nucléaires au cours d’une campagne d’essais » (nom de code « Grapple »). Le gouvernement fidjien a provisionné dans le budget 2015, 2,95 millions de dollars (locaux) soit environ 1,3 millions d’euros, pour financer ce qu’il appelle un « effort coordonné ».
À l’origine, ce sont près de trois cents anciens travailleurs de Fidji qui auraient participé à ces essais. Les deux tiers sont depuis décédés (Avec Flash d’Océanie).
mardi 27 janvier 2015
lundi 26 janvier 2015
Crash d'un F16 grec en Espagne, neuf militaires français tués, neuf blessés (actualisé)
Tués et blessés par un F16 grec qui s'est écrasé sur l'un des parkings de la base aérienne d'Albacete où étaient stationnés des avions de chasse de plusieurs pays dont, précise l'hôtel de Brienne, deux Alpha Jet, deux Mirage 2000D et deux Rafale français. Ils participaient à un exercice sous l'égide de l'OTAN. L'accident s'est produit lors du décollage du F16. Pour l'heure, le bilan des victimes françaises s'établit à neuf morts et neuf blessés (des mécaniciens) dont trois très grièvement. Ils venaient, en particulier, de la base de Nancy-Ochey. Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian se rendra demain sur place.
dimanche 25 janvier 2015
La honteuse imbécillité de supporteurs de football
En l'occurrence d'individus soutenant le Standard de Liège, club qui accueillait cet après-midi Anderlecht dans le cadre de la 23ème journée du championnat belge. Au sein de ce dernier club évolue un ancien joueur liégeois, Steven Dufour. Voici le tifo que ces supporteurs ont déployé :
On y voit Jason Vorhees, héros de la saga d'horreur Vendredi 13, tenant une machette ensanglantée dans une main et... la tête de Steven Defour dans l'autre ! Evidente allusion aux pratiques du groupe terroriste EI, qui vient de décapiter ces dernières heures un otage japonais et de menacer d'en tuer un deuxième. La direction du Standard dit ne pas avoir vu la banderole avant qu'elle ne soit déployée.
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On y voit Jason Vorhees, héros de la saga d'horreur Vendredi 13, tenant une machette ensanglantée dans une main et... la tête de Steven Defour dans l'autre ! Evidente allusion aux pratiques du groupe terroriste EI, qui vient de décapiter ces dernières heures un otage japonais et de menacer d'en tuer un deuxième. La direction du Standard dit ne pas avoir vu la banderole avant qu'elle ne soit déployée.
vendredi 23 janvier 2015
Deux gendarmes blessés en Nouvelle-Calédonie
Gendarmes mobiles de l'escadron de Drancy (93), ces deux militaires ont essuyé jeudi des tirs à Canala (côte Est). Le premier a été touché au cuir chevelu, le second au cou. "Ce genre de faits plutôt rare ces dernières années est devenu plus régulier depuis mars 2014", rappelle, aujourd'hui, le quotidien de Nouméa, Les Nouvelles. Ainsi, le 21
décembre 2014 à Houaïlou (côte Est), aux alentours de minuit, un militaire était blessé à l’abdomen alors qu’il circulait dans l’enceinte de la brigade.
mercredi 21 janvier 2015
Henri Beaugé-Bérubé (1920-2015)
A l'issue d'une messe à la cathédrale Saint-Louis, les honneurs militaires ont été rendus ce matin dans la cour d'honneur des Invalides à Henri Beaugé-Bérubé, Compagnon de la Libération, décédé vendredi (post du 16 janvier). Son éloge a été prononcé par Fred Moore, chancelier de l'Ordre de la Libération.
Engagé, très tôt (1er juillet 1940) dans les Forces françaises libres, Henri Beaugé-Bérubé racontait ainsi, en 2012, dans un ouvrage " 20 ans en 1940" (Le Cerf), sa guerre. Quelle qu'ait été l'horreur des combats, parmi tous ceux qui s'engagèrent dans la lutte contre la dictature nazie, je reste privilégié. Sur les trottoirs de ma ville (Brest), je n'ai pas eu à céder le haut du pavé à la morgue de l'occupant. Je n'ai pas connu l'angoisse du résistant traqué dans une souricière, pas connu les cauchemars, les souffrances indicibles des interrogatoires, pas connu la nuit des camps de concentration, ce tunnel dont le déporté ne voyait la fin que dans la mort... La guerre, je l'ai faite dans le camp de la liberté. Et cependant, là aussi, des milliers de tombes jalonnent notre itinéraire, de Kub-Kub, en Erythrée à la vallée du Rhin.
Copyright : Henri Weill |
Engagé, très tôt (1er juillet 1940) dans les Forces françaises libres, Henri Beaugé-Bérubé racontait ainsi, en 2012, dans un ouvrage " 20 ans en 1940" (Le Cerf), sa guerre. Quelle qu'ait été l'horreur des combats, parmi tous ceux qui s'engagèrent dans la lutte contre la dictature nazie, je reste privilégié. Sur les trottoirs de ma ville (Brest), je n'ai pas eu à céder le haut du pavé à la morgue de l'occupant. Je n'ai pas connu l'angoisse du résistant traqué dans une souricière, pas connu les cauchemars, les souffrances indicibles des interrogatoires, pas connu la nuit des camps de concentration, ce tunnel dont le déporté ne voyait la fin que dans la mort... La guerre, je l'ai faite dans le camp de la liberté. Et cependant, là aussi, des milliers de tombes jalonnent notre itinéraire, de Kub-Kub, en Erythrée à la vallée du Rhin.
lundi 19 janvier 2015
Canada, un nouveau conseiller à la sécurité nationale
Jusqu'ici sous-ministre de la Défense nationale, Richard Fadden qui a dirigé le Service
canadien de renseignement de sécurité de 2009 à 2013, est le nouveau conseiller
à la sécurité nationale. Il a pris ses fonctions ce lundi. Il est secondé par
un vétéran de la fonction publique, David McGovern. M. Fadden a remplacé à ce poste
Stephen Rigby, qui est devenu il y a quelques semaines, président de la Société des loteries et des jeux de l’Ontario.
vendredi 16 janvier 2015
Henri Beaugé, Compagnon de la Libération, est mort
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Crédit : Ordre de la Libération |
"Hier, il ne sentait pas bien. Ce matin, il est mort dans un hôpital parisien" explique-t-on à l'Ordre de la Libération. Henri Beaugé-Bérubé, né en 1920, avait en juin 1940 quitté la France pour rejoindre l'armée canadienne. Mais après l'appel du général de Gaulle, il rejoint les Forces françaises libres. Intégré au sein de l'école des élèves officiers à Camberley, l'aspirant Beaugé prend à la campagne de Libye (1942-43). Puis participe à celles de Tunisie et d'Italie où il est blessé au bras. Le 16 août 1944, il débarque à Cavalaire avec le bataillon de marche n°4 et se distingue pendant les mois suivants par son comportement au feu. Aide de camp du général Koenig en Allemagne (1947-49), il est ensuite pendant dix ans officier des affaires indigènes au Maroc. Lieutenant-colonel de réserve, il entame alors une carrière à la Délégation à l'aménagement du territoire (DATAR) de 1963 à 1971.
Directeur du Centre culturel d'Arc et Sénans (Doubs) de 1971 à 1975, il dirige à partir de 1976, le Centre culturel de l'ancienne Abbaye de Fontevraud (Maine et Loire). Les obsèques de ce Compagnon de la Libération (décret du 7 août 1945), commandeur de la Légion d'honneur, se dérouleront mercredi 21 janvier à 10h à la cathédrale Saint-Louis des Invalides. Henri Beaugé sera ensuite inhumé en Bretagne.
Il reste dix sept Compagnons de la Libération encore en vie.
jeudi 15 janvier 2015
Deux morts dans une opération anti-terroriste en Belgique (actualisé)
La police fédérale belge a mené cet après-midi des opérations anti-terroristes notamment à Bruxelles, Vilvorde et Verviers. Dans cette ville de la province de Liège, deux hommes soupçonnés de préparer un attentat dans la capitale belge ont été tués. Un troisième arrêté. Ils rentraient de Syrie. L'assaut a été donné à 17h45. Cette cellule jihadiste, selon nos informations, n'avait pas de lien avec A. Coulibaly. Pour le procureur général fédéral qui s'est exprimé peu après 20h15, ces hommes "s'apprêtaient à commettre des attentats, de manière imminente".
mercredi 14 janvier 2015
Trajectoire légionnaire : Emmanuel Beth
Ennemond, le
père du général de corps d'armée (2S) Emmanuel Beth était militaire. Ses deux
frères Bruno et Frédéric ont suivi le même chemin et sont, aujourd’hui,
officiers généraux (1). Après Saint-Cyr, ce natif de Cherchell (Algérie) a choisi la Légion
où il a passé douze ans. Au 2ème REP puis à la 13ème DBLE
qu’il a commandée. Patron de la 11ème brigade parachutiste,
ambassadeur, il est aujourd’hui consultant. Il revient, dans cet entretien, sur ce parcours et tout d'abord sur le coeur de sa vie, la Légion.
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copyright : DR |
Qu’est-ce que la Légion ? Des guerriers ou un capital humain ?
Depuis
sa création en 1831, la Légion Etrangère a surtout été reconnue pour son
aptitude et sa vaillance au combat. Les principaux faits d’armes mettent en
valeur les vertus qui sont celles des légionnaires : le respect de la
parole donnée, le sens sacré de la mission, la fidélité au chef et l’ardeur au
combat. Ces qualités guerrières peuvent toutefois être partagées ponctuellement
par d’autres corps d’élite ; c’est pourquoi il est important de noter que
ce qui différencie, avant tout, la Légion étrangère des autres entités
militaires, c’est la richesse inégalable et inégalée, de son capital humain
international, constitué de plus de 130 nationalités, de toutes origines et aux
compétences plus que polyvalentes. C’est d’ailleurs tout le génie français
d’être capable de fédérer, d’intégrer, et de mobiliser ces énergies au service
de la France autour d’une devise « Legio Patria Nostra ».
Cette Légion ne fait-elle pas peur aux
jeunes officiers ? Les attirer n’est plus aussi facile que naguère ?
Il est vrai qu’aujourd’hui le choix de
la Légion étrangère en sortant d’école suscite parfois des questionnements de
la part des jeunes officiers. Ces hésitations sont toutefois infondées au
regard des richesses de la vie dans ses unités et des satisfactions de
commandement apportées par « monsieur légionnaire ». Ceci implique
bien sûr une disponibilité réelle, un engagement total et parfois des
contraintes qui ne sont pas reproduites ailleurs. Mais n’est-ce pas là le prix
à payer de l’appartenance à une troupe d’élite ? A ce sujet, le commandement de la Légion étrangère s’est engagé significativement auprès des
organismes de formation pour lever les interrogations qui peuvent encore
subsister.
Vous
êtes un pur produit de cette « maison ». Vous avez coutume de dire
que vous lui devez tout ?
Servir la Légion est en
effet un honneur inestimable et une chance non quantifiable. Au travers de
l’expérience acquise et des fondamentaux qu’elle diffuse, elle apporte à ses
cadres un environnement, une dimension et des atouts que l’on mesure encore
davantage quand on la quitte : sens de l’humain, aptitude au commandement,
voire au management, capacité d’adaptation, ouverture… Alors que j’ai eu la
chance d’y effectuer la totalité de mes temps de troupe et de commandement, et
ayant eu à multiplier les expériences dans la diplomatie (ambassadeur de France
au Burkina Faso) et dans le privé (cabinet de veille et d’accompagnement
stratégique : ESL NETWORK), je mesure tous les jours la richesse de ces
acquis.
Regrettez-vous
de ne pas l’avoir commandée ?
Je crois que la vie militaire n’est
pas faite de regrets. Il faut savoir saisir les opportunités. Ayant eu la
possibilité de faire l’ensemble de ma carrière dans la troupe en son sein, j’ai
commandé ensuite, avec une particulière satisfaction, la 11ème brigade
parachutiste à Toulouse qui regroupe des régiments magnifiques, dont le 2ème
régiment étranger de parachutistes. Dans ce cadre, j’ai pu être le premier
commandant de l’opération Licorne en Côte d’Ivoire avec la quasi globalité de
ses unités parachutistes, et bien d’autres encore. J’ai mesuré, à cet effet, la
richesse de la diversité de notre armée de terre. A l’issue, j’ai rejoint le
CPCO (centre de planification et de conduite des opérations) à l’état-major des
armées pour concevoir et commander l’ensemble des opérations interarmées, sous
la conduite du CEMA. Immense responsabilité également et période plus que
passionnante au cœur de la politique et de l’opérationnel. Pendant deux ans,
j’ai ainsi eu à gérer de très nombreuses opérations dans le monde entier et sur
le territoire national, engageant des milliers et des milliers de soldats
français.
Directeur de la coopération militaire
et de la défense au ministère des affaires étrangères, vous vous engagez en
2006 dans votre dernière ligne droite de soldat avant de devenir ambassadeur au
Burkina-Faso (2010-2013). Un militaire peut-il être un bon
diplomate ?
Je suis convaincu effectivement que le
métier militaire, et son dispositif de formation, valorisé par mon expérience
légionnaire comme je le rappelais précédemment, prépare remarquablement bien à
une multitude de responsabilités quels que soient les secteurs. Pour ce qui
concerne la diplomatie, les expériences opérationnelles vont de pair, à partir
d’un certain niveau de responsabilités, avec la prise en compte des champs
politiques et diplomatiques. « L’engagement militaire n’est que la
continuité de la politique, mais avec d’autres moyens », écrivait
Clausewitz. Je pourrais rajouter : « le métier d’ambassadeur n’est
que la continuité du militaire, mais dans un cadre différent et
complémentaire ». Ce fut donc une opportunité extraordinaire dont je dois
remercier le Quai d’Orsay. Il faut, à ce stade, noter qu’au-delà des
appréhensions initiales compréhensibles, les équipes de l’ambassade ont
d’emblée adhérer au mode de management, servant ainsi l’efficacité globale du
poste.
Où
va le Burkina-Faso après Blaise Compaoré ?
Le Burkina Faso a connu fin octobre
une crise majeure avec le départ de son président en exercice. La situation
était insurrectionnelle. Alors que les pires scénarios étaient à craindre, le
peuple et les élites burkinabè ont remarquablement su gérer cette crise. Le
pays est maintenant engagé dans un processus de transition dont on espère qu’il
pourra déboucher sans accrocs sur de nouvelles échéances présidentielles en
octobre 2015. Cette évolution est d’ailleurs significative d’un peuple dont les
structures culturelles et identitaires ont pendant trois ans fait mon admiration :
sens du dialogue et de la tolérance, amabilité et convivialité, ardeur au
travail et résistance aux situations difficiles, respect des structures
traditionnelles et religieuses … Pourvu que cela dure !
(1) Bruno Beth vient d'entrer en deuxième section. Quant à Frédéric, il est directeur de cabinet du directeur général de la DGSE.
(1) Bruno Beth vient d'entrer en deuxième section. Quant à Frédéric, il est directeur de cabinet du directeur général de la DGSE.
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