Disparition à 102 ans de l’amiral Philippe de Gaulle
Un titre de presse résumait il y a quelques années Philippe de Gaulle « Entre père et mer ». Porter un nom célèbre, l’assumer et exister. Ce qui n’a jamais été aisé. Mort cette nuit à l’Institution nationale des Invalides (INI) à Paris, à l’âge de 102 ans, l’amiral qui fut après sa carrière militaire sénateur de Paris (1986-2004) m’avait accordé en 2019 une interview publiée dans La Cohorte *. Extraits. @Wikipedia De Gaulle est-il un nom difficile à porter ? Très difficile. Je ne croyais pas que cela serait si compliqué. J’aurais vécu mieux si mon père n’avait pas eu la dimension qu’il a prise. Tout au long de votre vie, vous avez été le fils de… Oui. Et puis, j’ai vécu camouflé. Camouflé pour des raisons de sécurité J’étais en ligne tout le temps, mais personne ne pouvait jamais le dire. J’ai été à la 2ème division blindée comme fusilier-marin. C’est à moi, en août 1944, que la garnison allemande de la Chambre des députés s’est rendue. C’est d’ailleurs par erreur qu’on m’y avait env