dimanche 23 juillet 2023

La dernière mission du général Putz à Nouméa

 

21 juillet, le COMSUP sur le HMAS Canberra @Twitter

Mardi à Nouméa, en cet hiver austral, la journée du président de la République commencera à 7h30 . Par une (traditionnelle) prise d’armes au monument aux morts, place Bir-Hakeim. Emmanuel Macron y sera, notamment, accueilli par le commandant supérieur des Forces armées en Nouvelle-Calédonie, le général Putz. Qui a servi à son état-major particulier pendant quatre ans, jusqu’à l’été 2021.
Le COMSUP rentre de Sydney (Australie) où il a participé au lancement de Talisman Sabre 2023, exercice interarmées qui réunit 30 000 militaires de 13 nations. Les FANC fournissant une compagnie et un Casa.
A l’issue de la visite du chef de l’État, Valéry Putz quittera la Caillou pour rejoindre Paris. Pour occuper les fonctions de chef de la "division plans, programmation et évaluation" à l’état-major des armées. Celui qui fut, entre 2014 et 2016, chef de corps du 2e régiment étranger d’infanterie (Légion étrangère) prendra, à cette occasion, une troisième étoile (voir post du 9 juillet).

samedi 22 juillet 2023

Emmanuel Macron se rend en Nouvelle-Calédonie

 

© NC la 1ère
Il s’appelle Philippe Vigier et ce sont les Calédoniens qui, les premiers, le rencontreront. Nommé ministre délégué aux Outre-mer jeudi, l’ancien député d’Eure-et-Loir (Modem) doit actuellement être plongé dans le délicat dossier calédonien. Pour son premier voyage ministériel, M. Vigier accompagnera en effet le président de la République qui est attendu lundi soir à Nouméa. Emmanuel Macron séjournera avec sa délégation sur le Caillou jusqu’au 27 au matin (décalage horaire + 9h en Nouvelle-Calédonie).

Second voyage du président en Calédonie
Le premier en mai 2018, s’était déroulé à la veille du processus référendaire d’autodétermination. Retenons cette phrase prononcée alors par le président de la République : « La France serait moins belle sans la Nouvelle-Calédonie ». Trois consultations ont, en effet, été organisées en 2018, 2020 et 2021 et ont penché, avec des marges différentes, pour un maintien dans l’ensemble français.
Après le troisième référendum, quel enseignement pouvait-on tirer ? Qu’absolument rien n’était réglé ! Et que seule la bonne volonté des deux camps et de l’État pourrait déterminer cet avenir apaisé indispensable à la Calédonie, ce « destin commun ». On avait alors l’impression de revenir en arrière…

Le dégel du corps électoral
Après une période creuse qui a suivi ce troisième référendum, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer a relancé les discussions politiques sur l’avenir du Caillou, se rendant trois fois en six mois sur place. Obtenant qu’indépendantistes et anti indépendantistes reprennent le dialogue sur l’avenir du territoire.
Parmi les points les plus complexes, la question du dégel du corps électoral alors que se profilent les élections provinciales, l’année prochaine.
Dans un rapport d’information sénatorial (commission des lois) publié le 12 juillet, les rapporteurs insistent « sur la nécessité d’accomplir aussi un véritable geste symbolique de décolonisation par le président de la République, incarnation de l’État et dépositaire de son histoire. » Ce geste pourrait, à leurs yeux, être utilement réalisé par Emmanuel Macron lors de ce déplacement en Nouvelle-Calédonie.

Le discours de la place des Cocotiers
Des annonces pourraient effectivement être faites par le président lors du discours qu’il prononcera place des Cocotiers, à Nouméa. Baptisée également place de la Paix en juin 2022, concomitamment à l’inauguration de la statue de la poignée de mains entre Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur en 1988. Annonces sur l’avenir institutionnel mais aussi donc sur la partie mémorielle, à savoir la colonisation. Que dira, ou ne dira pas Emmanuel Macron ? Les paroles présidentielles sont très attendues.

Une Légion d’honneur
L’un des premiers gestes qu’accomplira le chef de l’État en Nouvelle-Calédonie sera de remettre l’insigne de commandeur de la Légion d’honneur à Marie-Claude Tjibaou. Veuve du leader indépendantiste assassiné en mai 1989 à Ouvéa, celle-ci a notamment présidé le conseil d'administration de l'Agence de développement de la culture kanak (ADCK). Membre, durant la période référendaire du Conseil des sages chargé de s’assurer du bon déroulement des débats, Mme Tjibaou a également été membre du Conseil économique, social et environnemental.

Indo-Pacifique
A l’issue de cette visite calédonienne, Emmanuel Macron se rendra à 600 Km de là, à Vanuatu. L’ancien archipel des Nouvelles-Hébrides, ex-condominium franco-britannique jusqu’en 1980. Un pays où la présence chinoise s’est largement renforcée ces dernières années. Pékin ne manque d’ailleurs jamais de mettre en avant « la communauté de destin sino-vanuataise ». Un cas 
 « très intéressant » de l’évolution croissante de l’influence chinoise dans la région. Paris a nommé en novembre dernier ambassadeur à Port-Vila, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, directeur de 2016 à 2022, de l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (IRSEM) du ministère des Armées. Le président de la République terminera ce voyage par Port-Moresby. La Papouasie-Nouvelle-Guinée (qui s’est rapprochée également de la Chine) et la France ont en commun de renforcer leur coopération en matière de transition énergétique et de protection de la biodiversité. Sujets qui devraient être présents tout au long de cette séquence dans le Pacifique Sud.

vendredi 21 juillet 2023

L’adieu aux armes du général Bellot des Minières

 

Le général Bellot des Minières, septembre 2018 © Armées

« Un officier de Légion ne prend jamais le large sans revenir à sa patrie » indiquait Sébastien Lecornu en retraçant le parcours du général Eric Bellot des Minières, le 6 juillet dernier, dans la cour d’honneur des Invalides (Paris). A l’occasion de la cérémonie marquant l’adieu aux armes de l’inspecteur général des armées-terre. Le ministre des armées poursuivait : « Le 7 juin 2008, vous recevez le commandement du 2e régiment étranger parachutistes de Calvi, là ou tout à commencé et alors que devant son drapeau aujourd’hui, l’aventure s’achève... »

Le testament

Une carrière militaire qui prend fin après 39 années de service, 19 affectations, près de 7 années passées en opérations rappelait, ensuite, le général d’armée Bellot des Minières, dans son intervention. Prise de parole qui constitue, en quelque sorte, le testament du partant.
« J’ai aimé cette vie de soldat, vous l’avez compris (…) et j’y ai beaucoup appris ». Evoquant immédiatement la mémoire de ces hommes qui ont payé le prix du sang . « Je suis redevable de la vie d’Heller, Penon, Hutnik, Rygiel, Cocol comme des près de 200 blessés qui se sont engagés sous mes ordres, en opérations ». Des hommes d’exception « au sens du service parfois sans limite ».

jeudi 20 juillet 2023

La Légion change aujourd'hui de chef


Le général Youchtchenko, le 13 juillet au Sénat ©HW

Entre Marseille et Aubagne, il y a une vingtaine de kilomètres. C’est la distance que va parcourir aujourd’hui le général Cyrille Youchtchenko, qui après trois ans comme chef d’état-major puis deux ans comme général adjoint à l’officier général de la zone de défense et de sécurité Sud quitte la cité phocéenne pour la ville qui vit naître Marcel Pagnol. Et qui abrite le commandement de la Légion étrangère.
Ce 20 juillet, une cérémonie intime aura lieu au quartier Viénot, au cours de laquelle s’opérera donc le transfert d’autorité entre COMLE « descendant » et « montant », en présence du major général de l’armée de Terre.
Dernière séquence en fin de journée où officiers, cadres et légionnaires diront « adieu » au général Alain Lardet, après trois années passées à la tête des képis blancs.

dimanche 16 juillet 2023

Avant la rafle du Vel d’Hiv, le "tennis-juif" d'un hebdomadaire collaborationniste

© DR

Dans son édition du 10 juillet 1942, l’hebdomadaire Je suis partout - un titre d’extrême droite fondé en 1936 qui sera une figure de proue de la collaboration - interpelle à la une ses lecteurs : « Savez-vous jouer au tennis-juif ? ». La question est posée par Pierre-Antoine Cousteau, qui deviendra l’année suivante rédacteur en chef du titre, à la suite de Robert Brasillach. Cousteau d’abord un homme « à l’extrême gauche de l’extrême gauche », comme il s’était lui-même défini, avant de devenir fasciste.

Définition du « tennis-juif »
Dans cet article, de trois colonnes, Cousteau explique en quoi consiste le « tennis-juif ». Celui-ci se joue à deux et consiste « avec son partenaire à apercevoir un juif et à l’annoncer. Le vainqueur est celui qui a distingué le premier, le plus grand nombre de juifs ».
L’auteur de ces lignes avait auparavant précisé que « la partie se dispute au cours d’une promenade. Mais rien en s’oppose à ce que le match s’engage à une terrasse de café, dans une file d’attente, dans le hall d’une perception ou à la sortie de la messe... »

16 juillet, la rafle
Six jours après la parution de ce texte, débutait la rafle dite du Vel d’Hiv ; 13 152 juifs de 2 à 60 ans, apatrides (il s'agit notamment de Juifs anciennement Allemands, Autrichiens ou Polonais) furent arrêtés par la police française. La plupart d’entre eux seront ensuite dirigés vers les camps d’internement français de Pithiviers et Beaune-la-Rolande (Loiret), avant de partir vers la mort à Auschwitz-Birkenau. Seuls quelques dizaines reviendront.

samedi 15 juillet 2023

Décès du dernier combattant de la Seconde Guerre mondiale vivant en Polynésie

© Facebook, Haut-commissariat Polynésie
Starr, Tetoa, Ariiteuira Teriitahi est mort jeudi au sud de l’île de Tahiti, à l’âge de 99 ans. Né en 1924, il s’était engagé comme matelot en 1943 dans les Forces navales françaises libres. Embarqué le 1er septembre 1944 sur le Cap des palmes* il va faire toutes les campagnes jusqu’au 1er août 1945. Il participera ainsi à des escortes de convois dans le Pacifique Sud, notamment en Nouvelle-Calédonie. Starr Tetoa Ariiteuira Teriitahi avait été fait chevalier de la Légion d’Honneur il y a deux ans.
Un ancien combattant du bataillon du Pacifique est encore en vie. Il réside en métropole.


*Cet ancien bananier, une fois armé, naviguera dans les secteurs de Guadalcanal, des Nouvelles-Hébrides et de la Nouvelle-Calédonie sous les ordres du capitaine de frégate Georges Cabanier. Il est alors intégré à la 3e Flotte américaine.

vendredi 14 juillet 2023

Andrée Gros élevée à la dignité de grand’croix de la Légion d’honneur

©DR

Le 14 août, Andrée Gros-Duruisseau fêtera son 97e anniversaire. Cette résistante, déportée à Ravensbrück vient d’être élevée à la dignité de grand’croix de la Légion d’honneur.

Résister immédiatement
Issue « d’une famille charentaise aimante », la jeune Andrée glissera naturellement dans la Résistance. Et ce dès 1940, après la débâcle, en ouvrant la porte de leur ferme aux réfugiés et aux fugitifs. Une étape supplémentaire est rapidement franchie. La famille est chargée par un réseau d’organiser la réception de caisses d’armes larguées de nuit par des avions anglais, de les camoufler. Des pilotes américains transitent également par la ferme. Andrée devient agent de liaison et homologuée agent P2 au BCRA. La maison familiale est située à 5 km de la ligne de démarcation.
Début 1944, son réseau est dénoncé. Le 15 mars, la ferme familiale est investie par les Allemands. Son père parvient à fuir. Elle, qui a 18 ans, est conduite à Angoulême par des agents de la Gestapo.

Sortie vivante de l’enfer
Deux mois et cinq jours d’interrogatoire. « Ils savaient à peu près tout de nous, mais ignoraient où le groupe se cachait. Seuls mon père et moi le savions. Je n’ai jamais parlé. »* Le 20 mai, le jeune fille est conduite au fort de Romainville où elle reste jusqu’au 6 juin. Puis est transférée dans un wagon à bestiaux au camp de Neue Bremm près de Sarrebruck. Première image vue : des hommes, accroupis près d’un plan d’eau sont battus par des SS. « C’était horrible ». Elle poursuit ensuite la route de l’enfer qui la mène à Ravensbrück où elle est affectée dans plusieurs usines. « Le fait de savoir que je n’avais dénoncé personne m’a donné beaucoup de force » explique-t-elle. Andrée Duruisseau (son nom de naissance) parvient à sortir vivante de cet enfer. Elle retrouve sa famille le 1er juin 1945. Après une longue période d’hospitalisation, la dépression la saisit. Elle rencontre, un militaire, Robert Gros et fonde une famille. Elle le répète toujours aux jeunes : « Nous n’avons jamais baissé les yeux ».


*La Cohorte, mars 2018

jeudi 13 juillet 2023

Traditionnelle prise d’armes de la Légion à Paris


Lors de cette cérémonie, 50 engagés ont reçu leur képi blanc

« Les légionnaires aiment cette prise d’armes et y tiennent » expliquait, ce matin, dans les jardins du Luxembourg (Paris) le général Alain Lardet, commandant la Légion étrangère. Cérémonie à laquelle participaient des éléments des quatre régiments qui défileront demain sur les Champs-Elysées. Le 1er REC pour le défilé des troupes motorisées ; les régiments du socle pour les troupes à pied : GRLE, le 4e RE, le 1er RE qui seront précédés par les pionniers et la musique. C’est le COMLE qui sera à la tête des légionnaires. C’est la troisième fois, dans sa carrière militaire que le général Lardet, participera au défilé. Et la seizième et dernière pour le chef de musique hors classe Emile Lardeux, à la tête de cinquante-huit musiciens légionnaires. Ce matin, celui-ci a reçu la croix de chevalier de la Légion d’honneur des mains du général Lardet. Tous deux étaient très émus.
COMLE pour une semaine encore, Alain Lardet qui a récemment reçu sa troisième étoile, deviendra ensuite sous-chef plans et programmes auprès du major général de l’armée de Terre.

mardi 11 juillet 2023

La question


©capture d'écran BFM

Léon Gautier aura résisté jusqu’à la dernière extrémité. Jusqu’à franchir le cap des cent ans. Dès la fin de l’adolescence, il lutta. A 17 ans, engagé volontaire dans la marine, il défendit Cherbourg ; puis la défaite consommée, traversa la Manche, rejoignit, en juillet 1940, l’armée de Gaulle naissante. Son grand combat fut celui du 6 juin 1944 où, avec ses 176 camarades des commandos Kieffer, il débarqua à Ouistreham. Il eut de la chance et survécut. Au fil du temps, il devint le dernier. Ce temps passant, on lut cela comme un moment de gloire. Comme l’écrivain Ernest Renan, Léon Gautier estimait que « la célébrité va rarement chercher ceux qui ont fait profession de fuir la gloire et dont la qualité dominante a été la modestie ».

Les derniers
Nous le savons, inéluctablement, les derniers vont disparaître. Dernier terrien, dernier aviateur, dernier marin, dernier ou dernière résistante, dernier ou dernière rescapé(e) des camps… Le dernier ce n’est pas le cancre, la lanterne rouge, c’est un homme ou une femme courageux qui dans des temps maudits a su simplement « faire quelque chose » pour son pays. Ce sont les mots d’Hubert Germain, dernier des 1 038 Compagnon de la Libération disparu en octobre 2021. L’ancien lieutenant de la 13e Demi-brigade de Légion étrangère qui avait élevé à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur Jean Camus, ancien du BCRA, qui est mort vendredi, jour des obsèques de Léon Gautier, à l’âge de 107 ans à l’institution nationale des Invalides à Paris.

Qui en 2023 se lèverait ?
En regardant à la télévision la cérémonie d’adieu à Léon, « la question » que, comme beaucoup, je me pose depuis mon adolescence est revenue. Si j’avais vécu à l’heure de l’humiliation de l’été 1940, qu’aurais-je fait ? A jamais, l’interrogation restera sans réponse.
Mais cette fois-ci, immédiatement, une autre colle a fait son apparition. Un autre hic a succédé à la première interpellation. Si aujourd’hui la France était confrontée à une situation de chaos, de soumission, de désarroi, comparable à celle vécue par ces jeunes de 1940 que feraient les garçons et les filles de 2023 ?
Qui sans bruit ou envolées tenterait « de faire quelque chose » ? Dirait « non » ! Qui manifesterait ce courage, dans des conditions rendues bien plus complexes par la puissance des technologies ? Qui risquerait sa vie ou celle de ses proches ? Qui franchirait l’écran des jeux vidéo pour être dans le vrai combat qu’implique une résistance pour tenter d'accélérer l'issue ? Quels anonymes quitteraient le fauteuil du 20e rang pour monter sur la scène du courage ? Ne suivant pas l’exemple des Européens qui lors de la formation du bataillon du Pacifique fin 1940 à Papeete haranguaient les Polynésiens : « Engageons-nous, partez ! »
Quels personnages connus franchiraient le pas ? Au nom d’une certaine idée de la France ? Qui privilégierait les valeurs ? A toutes ces questions, un exemple contemporain, proche et lointain, celui de l’Ukraine pourrait fournir quelques pistes.
Il y aurait d’agréables surprises. Pas forcément celles que l’on imagine. Et d’autres évidemment amères. La question ne sera pas tranchée, heureusement. Pas de réponse, donc. Mais une musique lancinante...

dimanche 9 juillet 2023

Le général Latil futur patron des FANC

©Linkedin

C’est en effet ce jeune général de brigade (nommé en avril dernier), jusqu’ici chef de la "cellule stratégie capacitaire" au cabinet militaire du ministre des Armées, qui s’apprête à rejoindre Nouméa où il prendra, le 1er août, le commandement des Forces armées de la Nouvelle-Calédonie et de la base de défense. Cet ancien aide camp du président François Hollande, né en 1972, succédera au général Valéry Putz qui rejoint Paris où il occupera les fonctions de chef de la "division plans, programmation et évaluation" à l’état-major des armées. Et prendra, à cette occasion, une troisième étoile.

lundi 3 juillet 2023

Mort de Léon Gautier

Il était le dernier des 177. Ces commandos conduits par Philippe Kieffer qui, le 6 juin 1944, avaient débarqué en Normandie. Léon Gautier est décédé ce matin à l'âge de 100 ans.
Le livre des derniers combattants se referme ; ils ne sont plus, en effet, qu'une poignée ces hommes et ces femmes engagés dans les Résistances, extérieure et intérieure, les survivants des camps. Il est précieux, lorsque c'est encore possible, d'écouter leur parole. De comprendre leur engagement pour défendre "leur" France. Plus encore aujourd'hui où les repères tombent petit à petit.

Un sapeur-pompier de Paris meurt en Seine-Saint-Denis



Le caporal-chef Dorian Damelincourt âgé de 24 ans est mort cette nuit alors qu’il combattait un feu dans un parc de stationnement couvert à Saint-Denis (93). Il aurait été victime d’un arrêt cardiaque. Né à Bourg-Saint-Maurice (Savoie) ce jeune pompier s’était engagé en août 2019.

dimanche 2 juillet 2023

Le général Mistral, futur gouverneur militaire de Lyon



©Légion étrangère

Ancien commandant de la Légion étrangère (2018-2020) où il a fait rentrer les légionnaires dans l’ère Scorpion, ancien chef de corps du 4e régiment étranger (2009-2011), le général Denis Mistral deviendra, le 1er août, gouverneur militaire de Lyon, officier général de zone de défense et de sécurité Sud-Est et commandant de zone terre Sud-Est. Soit 25 000 hommes répartis sur douze départements des régions Auvergne et Rhône-Alpes. Le gouverneur militaire de Lyon (titre honorifique et protocolaire) est l’héritier d’une longue succession de représentants de l’autorité militaire : sénéchaux du Moyen-Age, gouverneurs du Lyonnais de la Renaissance à la Révolution, commandants militaires au XIX° siècle, devenus gouverneurs depuis 1873.
Actuel sous-chef d’état-major en charge des opérations aéroterrestres à l'état-major de l'armée de Terre, le général Mistral, qui prend sa quatrième étoile succédera au palais Vitta, au général Gilles Darricau.