C’est l’autodidacte entrepreneur qui l’affirme : « Où je suis, je construis ! ». Formulée ainsi, l’indication définit clairement Jean Busnot, 72 ans, financier de profession. L’homme qui voulait, à 18 ans, s’engager à la Légion étrangère a réussi sa vie. A un âge où aucune dispense ne permettrait l’engagement, il a enfin intégré la famille légionnaire. Mais il est là, sans képi blanc, discrètement et différemment. L’armée puis la finance A 18 ans, un sous-officier de gendarmerie à Caen (Calvados) qu’il consulte pour rejoindre la Légion, le dirige plutôt vers Saint-Maixent où J. Busnot intègre la promotion 1962-63, la 34ème et dernière de l’ESOA (Ecole des sous-officiers d’active qui deviendra ENSOA). Il côtoie dans les Deux-Sèvres Stéphane Coevoet, futur chef de corps du 2 ème REP (1988-90). « La seule promo à ne pas être allée en Algérie » se souvient le chef d’entreprise, dans son large bureau lumineux parisien. A sa sortie, à un bon rang, le néo sous-officier écoute