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Affichage des articles du août, 2023

Un troisième militaire français tué en Irak

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  @Ministère des armées Membre des forces spéciales, le sergent Nicolas Mazier est mort lors d’une opération antiterroriste alors qu’il était avec son unité - le Commando parachutiste de l’air n° 10 – en appui de l’armée irakienne. Le sous-officier était déployé dans le cadre de l’opération Chammal depuis le 10 juillet dernier.

25 août 1944, libération de Paris et dernières parutions des journaux collaborationnistes nationaux et régionaux

Le 25 août 1943, le quotidien La France de Bordeaux et du Sud-Ouest consacre un article au deuxième anniversaire de la fondation de la Légion des volontaires français contre le bo l ch e vis m e qui se déroulera deux jours plus tard à Paris. Les membres de la LVF se battent sur le front de l’Est, aux côtés des Allemands contre les Soviétiques. Un an plus tard, le 28 août 1944, le journal titre titre  :  « P aris a acclamé le général de Gaulle,  la guerre , l’unité , la grandeur de la France tel est le programme du gouvernement  ».  Ce sera le dernier numéro du quotidien.

Un deuxième militaire français trouve la mort en Irak

L’adjudant Nicolas Latourte, du 6e régiment du génie (Angers) est décédé, hier, en Irak. Selon le communiqué de l’état-major des armées, le sous-officier « a été mortellement blessé en marge d’un exercice d’entraînement au combat en zone urbaine ». Selon le site du Courrier de l’Ouest , le militaire français serait mort « accidentellement lors d’un exercice conjoint avec les forces kurdes Peshmergas dans la région de Souleimaniyeh ». L’adjudant Latourte était déployé au sein de l’opération Chammal depuis le 21 mai. Le 18 août dernier, c’est le sergent Baptiste Gauchot qui avait perdu la vie dans un accident de la circulation en Irak. Ce sous-officier servait, lui, au du 19ème régiment du génie (Besançon).

Mort du général Jean-Louis Georgelin

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  @ X (twitter) Ancien chef d'état-major des armées, chargé de la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le général Jean-Louis Georgelin, 74 ans, est mort hier lors d'une randonnée dans les Pyrénées ariégeoises. Randonnée « Le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) » a été alerté par le gardien du refuge des Estagnous (2 246 m d'altitude), en contrebas du Mont-Valier, qui l'a informé qu'un randonneur n'était pas rentré, a précisé le parquet, ajoutant que le général randonnait seul, selon les premiers éléments de l'enquête » explique, ce midi, le site de La Dépêche du Midi . « Alerté vers 20 heures, le peloton s'est rendu sur place en hélicoptère depuis la section aérienne de gendarmerie de Pamiers et a trouvé le général décédé ». Une carrière exemplaire Né dans le Comminges, à Aspet (Haute-Garonne) en 1948, le général Jean-Louis Georgelin, avait été chef d’état-major particulier du président de la République (2002-2006) puis chef

Mgr Piguet, évêque discuté de Clermont-Ferrand

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@DR Le titre du livre qui lui est consacré quarante-huit ans après sa mort, résume parfaitement ce que fut le prélat : Monseigneur Piguet, un évêque discuté *. Une pudeur, une litote pour me pas dire "controversé". Né en 1887, Gabriel Piguet devient en mars 1934 évêque de Clermont-Ferrand. Il est le centième. En 1940, il reconnaît, comme la majorité du clergé, le maréchal Pétain (son voisin), comme l’homme providentiel. Le 29 septembre 1940, il signe l’éditorial de La Croix d’Auvergne dans lequel il explique que « La rénovation nationale, indispensable aux yeux de tous, ne doit pas se heurter à l'opposition camouflée de ces parasites qui regrettent le temps d'une influence disparue, qu’il s'agit pour eux de rattraper par des manoeuvres sournoises. Ce n’est plus la période des insectes ailés et gloutons. C’est la période des larves rampantes... ». L’hebdomadaire, publie le 13 octobre une lettre de l’évêque de Clermont paru dans le Bulletin de l’Enseignement libre

Jean Moulin, le héros oublié ?

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Sur le site Babelio, 32 livres consacrés à Jean Moulin sont référencés. Encore ne s’agit-il que d’une petite partie des ouvrages écrits sur l’initiateur et le président du Conseil national de la Résistance. Parmi ces titres figure le dernier en date, celui de Fabrice Grenard qui vient d’être publié par les éditions Plon*. Avec un sous-titre paradoxal, « Le héros oublié ». Car huit décennies plus tard, le nom de Moulin, comme évidemment celui de De Gaulle, est encore souvent prononcé et donc connu. En revanche, il est évident que le parcours de Moulin est sinon oublié, tout au moins dans sa globalité, totalement ignoré. Et c’est l’un des atouts de cet ouvrage, que de le rappeler dans ces onze chapitres, dans un style accessible et pédagogique. « Héros », un terme, aujourd’hui utilisé à tort et à travers, mais qui doit évidemment être accolé au nom de l’un des premiers Français à refuser d’abdiquer, en juin 1940. Caluire Ils sont si peu nombreux ces hommes et ces femmes qui, immédiateme