samedi 31 octobre 2020

Le lieutenant légionnaire Salih Gusic, grand officier de la Légion d’honneur

© DR

Salih Gusic dont l’élévation au grade de grand officier de la Légion d’honneur a été publiée ce matin au Journal officiel, a quitté le service actif il y a cinquante-huit ans. Il est d’une discrétion légendaire. « Quel intérêt de parler de moi ? ». Pourtant au sein de la Légion étrangère, il est souvent considéré comme un acteur du mythe, du récit, de la tradition. Né en 1927 à Banja Luka (Bosnie), Salih Gusic se présente au poste de recrutement de Coblence (Allemagne) peu avant ses vingt ans. Parcours commun pour tout engagé : le fort Saint-Nicolas (Marseille) puis le dépôt commun des régiments étrangers à Sidi-Bel-Abbès. Après un an de service, il est nommé sergent. Et effectue les OPEX de l’époque, comprendre les guerres...L’Indochine, tout d'abord, avec le 2ème bataillon étranger de parachutistes où il participe à cent vingt opérations. Puis sept mois en Tunisie en 1953 (3ème BEP) avant un retour en Extrême-Orient. Parachuté sur Dien-Bien-Phu dans la nuit du 9 au 10 avril 54, il se bat jusqu’à la fin. Fait prisonnier par le Viet-Minh, il tente à deux reprises de s’évader. Libéré en septembre, il rejoint ensuite l’Algérie (1er BEP puis 1er REP), il participe en 1956 à l’expédition de Suez (Opération Mousquetaire). 1960, c’est le 2ème REP. Le lieutenant Salih Gusic est également grand-officier de l’ordre national du Mérite.

mardi 27 octobre 2020

Hubert Germain, résister pour la France


J’ai toujours considéré Hubert Germain comme l’archétype de l’engagement, fruit d’un héritage familial et national. Des notes recueillies depuis une vingtaine d’années lors de quelques conversations, j’extrais cette phrase, qui résonne différemment en cette fin octobre 2020. Il parlait de la IIIème République et des valeurs de liberté, de fraternité et d’égalité qu’elle se devait d’incarner « A ce titre, l’instruction laïque en devenant le principal vecteur d’émancipation des individus, constituait le ferment essentiel d’une société qui se voulait plus juste. » Le futur compagnon de la Libération ne se pose guère de questions en 1940, lorsque Pétain demande l’armistice. « Comment voulez-vous qu’à dix-neuf ans, avec ce qui s’était forgé en moi, l’amour de mon pays, de ma terre, mon désir de devenir officier, je ne refusasse pas de servir les Allemands » déclare-t-il à Marc Leroy qui a réuni ses entretiens dans un livre 
Espérer pour la France que viennent de publier les éditions Les Belles-Lettres. Le 24 juin, Germain alors en classe préparatoire au lycée Montaigne à Bordeaux, est à Saint-Jean-de-Luz où il parvient à embarquer sur un navire transportant des militaires polonais. Londres et le général de Gaulle, la Syrie, l’école des officiers à Damas et à sa sortie, la Légion étrangère où il tient à servir. Plus précisément, la 13e demi-brigade (13e DBLE) ralliée dès le 29 juin au général de Gaulle. Il enchaine les combats : Bir Hakeim, El Alamein, l’Italie où le jeune officier est blessé. Enfin la campagne de France. Qui lui permit, raconte-t-il dans l’ouvrage de faire « la différence entre la France et les Français. Il faut bien comprendre qu’il n’y a jamais eu de levée en masse au moment de la Libération... » Viennent les retrouvailles, à Grasse, avec sa mère qui, dans un premier temps, ne le reconnait pas. Un peu plus tard avec son père, général d’armée, suspect aux yeux de Vichy et déporté en Tchécoslovaquie en 1943. Dans l’après-guerre, après avoir quitté l’armée, l’ex lieutenant mènera une carrière politique, notamment au cabinet d’un autre légionnaire, Pierre Messmer, ministre des Armées. L’ancienne ordonnance du général Koenig, deviendra ensuite député de Paris puis ministre du président Georges Pompidou. Hubert Germain raconte dans ce court livre (90 pages), avec pudeur, ces engagements qui ont pour ciment l’amour de la France. A 100 ans, depuis le 6 août dernier, il n’a plus rien à prouver. Mais nous lecteurs avons tant à puiser dans cet héritage...

Espérer pour la France, Les Belles-Lettres, 2020, 17€

lundi 26 octobre 2020

Covid-19, 400 militaires belges positifs

" Et 750 ont été placés en quarantaine " a précisé, hier la ministre de la défense, Ludivine Dedonder lors d’une interview sur RTL-TVI. " Soit 1,5% » des effectifs." Ces chiffres intègrent 75 militaires qui participaient à un exercice en Allemagne qui s’est déroulé du 19 au 23 octobre en Basse-Saxe.

© La Défense

Par ailleurs, dans les prochains jours, 1500 militaires, personnel médical, paramédical ou ambulancier, renforceront les structures civiles alors que la pandémie en Belgique, progresse également, très rapidement.

dimanche 25 octobre 2020

Olivier de Germay, saint-cyrien et archevêque de Lyon

© Diocèse d'Ajaccio

En 1983, le sous-lieutenant de Germay, sort de Saint-Cyr (promotion Grande Armée). Avec un diplôme d’ingénieur. Dans l’armée de Terre, il choisit les parachutistes. Au bout de 10 ans, le capitaine du 1er régiment de hussards parachutistes (Tarbes, Hautes-Pyrénées) quitte l’uniforme pour la prêtrise. Il a 30 ans. Il se forme en Saône-et-Loire avant de devenir professeur de théologie et prêtre à Toulouse. « J’ai tout quitté pour marcher sur les pas du Christ. Cela a été une grande joie et je n’ai jamais été déçu par ce choix » explique-t-il en 2012, au quotidien Corse Matin. Olivier de Germay vient d’être nommé évêque d’Ajaccio. Huit ans plus tard, le voici archevêque de Lyon, primat des Gaules. Il sera installé le 20 décembre à la cathédrale Saint-Jean-Baptiste à Lyon.

mardi 20 octobre 2020

Avant Abdoulakh Anzorov, il y eut Yassin Salhi

Qui, le 26 juin 2015 à Saint-Quentin-Fallavier (Isère) décapita son patron Hervé Cornara  puis voulut faire sauter un usine classée Seveso. Après avoir foncé sur un hangar ouvert contenant des bouteilles de gaz, provoquant une explosion, Salhi est entré dans un second bâtiment et manipulait, à l’arrivée des pompiers, des bouteilles d’acétone. Un adjudant-chef parviendra à le maîtriser. « Il avait dans l’idée d’ouvrir un maximum de bouteilles et de provoquer la plus grosse explosion possible » m’avait raconté humblement le sous-officier. Salhi se suicidera en prison le 22 décembre de la même année.

lundi 19 octobre 2020

Le général Robert Rideau élu à la présidence de Maginot

 

@DR

L’ancien chef de corps de la 13e Demi-brigade de Légion étrangère (1984-86) succède à l’amiral (2s) Henri Lacaille qui ne souhaitait pas se représenter. Le général Rideau (2s) est à la tête de Fédération nationale André Maginot, qui compte environ 200.000 membres, pour deux années. Robert Rideau a auparavant dirigé la Fédération des sociétés d’anciens de la Légion étrangère (FSALE) de 2001 à 2013. La FNAM, plus ancienne association d’anciens combattants créée en 1888, rassemble 241 regroupements en métropole et outre-mer. Elle est actionnaire de la Française des Jeux.

vendredi 16 octobre 2020

François Sureau, l'esprit légionnaire à l'Académie

@La Croix
Cet avocat, romancier, succèdera à Max Gallo. Il a été élu, hier, au premier tour et prendra place dans le fauteuil 34, celui occupé au XVIIe siècle par Colbert puis Jean de La Fontaine. Le 735e académicien français est aussi colonel de réserve de la Légion étrangère. Voici ce qu’il écrivait en 2019 sur l’institution dans « Un été à la Légion étrangère », un texte publié par le quotidien La Croix. « La Légion, c’est aussi le temps suspendu, un éternel présent où l’homme ne vaut que pour ce qu’il est maintenant. Où il peut se perdre de vue. Où il peut obtenir le pardon de ces fautes réelles et imaginaires qui encombrent nos vies. » Son 18e livre, L’or du temps est paru cette année chez Gallimard.

mercredi 14 octobre 2020

Justine Boquet, présidente de l'Association des journalistes de défense

 

@DR

C’est cette jeune femme de 27 ans qui préside depuis ce matin l’Association des journalistes de défense (AJD). Justine Boquet succède ainsi à Alain Barluet, parti il y a quelques mois à Moscou pour son journal, Le Figaro. Journaliste à Air et Cosmos, cette native de Neuilly-sur-Seine est titulaire d’un master Union européenne et mondialisation, obtenu à l’université Paris 8. « C’est dans ce cadre que je me suis spécialisée sur les questions de défense européenne et de gestion de crise. Mes mémoires en témoignent, le premier était consacré à la crise malienne et le second à la crise syrienne » précise-t-elle. Le bureau de l’AJD est ainsi constitué : Guerric Poncet (Le Point) est vice-président, Jean-Marc-Tanguy (Le Mamouth, Raids…) devient secrétaire général, Nathalie Hernandez (Radio-France), trésorière. Bernard Edinger (journaliste retraité) est lui secrétaire général adjoint. Mériadec Raffray secrétaire général sortant, élu lors de l’assemblée générale du 9 octobre dernier, a choisi de démissionner et de quitter également l’AJD.

lundi 12 octobre 2020

Vatican, la Garde suisse confinée

 

@DR

Plusieurs cas dans ses rangs et la Garde suisse est confinée au Vatican. Tous ses membres ont été testés, aujourd’hui, après que quatre cas aient été détectés ces dernières heures, qui s’ajoutent aux trois enregistrés en fin de semaine dernière. « Les visites et les permissions sont suspendues et les gardes ne sortent de leur caserne que pour assurer leur service de planton aux portes, masqués» précise la Radio Télévision Suisse (RTS). Cette armée, la plus petite du monde, a été créée en 1506 par le pape Jules II. Elle compte 135 hommes.

samedi 10 octobre 2020

Une otage suisse tuée au Mali

A la suite de la libération de Sophie Pétronin, Paris a informé, hier, Berne de la mort  de l’otage suisse Béatrice Stockly qui aurait été tuée par l'organisation terroriste islamique Jamaa'at Nasr al-Islam wal Muslim (JNIM). Bâloise, cette missionnaire protestante avait été enlevée en 2016 à Tombouctou. Otage quelques jours, une première fois en 2012, elle avait été libérée "à condition qu'elle ne revienne dans aucun pays musulman prêcher le christianisme" avait alors annoncé le groupe musulman qui la détenait. De son côté, le gouvernement de la Confédération lui avait recommandé de ne pas retourner au Mali. 

vendredi 9 octobre 2020

Le Luxembourg reçoit son A400M

  

@direction de la defense. Luxembourg

Hier, l’aéroport de Luxembourg accueilli son A400M. En 2001, le grand-duché avait signé un accord avec la Belgique visant à acquérir et à exploiter conjointement l’avion de transport. Sept exemplaires pour la Belgique, un pour le Luxembourg. Ceux-ci seront engagés pour appuyer des opérations militaires ainsi que des missions de gestion de crise ou d’aide humanitaire. Bruxelles assurera le soutien logistique, la formation des équipages, la maintenance, les modifications futures de l’appareil. Luxembourg fournira trois équipages.

jeudi 8 octobre 2020

Libération de Sophie Pétronin

@DR

La présidence de la République du Mali vient de confirmer, ce soir, la libération de Soumaila Cissé, l’un des opposants au régime du président déchu Boubacar Keita et de Sophie Petronin. Tous les deux étaient détenus dans le nord du pays par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM). Pour l’otage d’origine bordelaise, c’est une détention de quasiment quatre ans qui prend ainsi fin, précisément 1384 jours. Agée de 75 ans, elle était la dernière otage française détenue dans le monde.

mardi 6 octobre 2020

Dernier adieu au lieutenant-colonel Sabljic

@DRPLE

                                     
@DRPLE

Les obsèques se sont déroulées, hier après-midi, à l'église Saint-Pierre d'Auriol (Bouches-du-Rhône), en présence, notamment, des généraux Thierry Burkhard, chef d'état-major de l'armée de Terre et Benoît Puga, grand chancelier de la Légion d'honneur.

lundi 5 octobre 2020

La promotion 2019 de l'Ecole militaire de santé porte le nom de Guy Charmot

C'est Florence Parly, ministre des Armées, qui a présidé, samedi, cette cérémonie de baptême des élèves médecins et pharmaciens militaires de l'Ecole de santé de Lyon-Bron (Rhône). Cette promotion porte le nom de Guy Charmot, un ancien de l'école, où il était entré en 1934. Rallié au général de Gaulle en septembre 1940 au Cameroun, le jeune médecin a reçu, en 1944, la croix de la Libération. Il a participé aux campagnes de Syrie, Libye, de Tunisie, d'Italie, puis après le débarquement en Provence, à la campagne de France (il a été blessé lors des combats de Toulon). Spécialiste des maladies tropicales, il est décédé en janvier 2019 à Marseille, à l'âge de 104 ans. Guy Charmot était l'un des derniers compagnons de la Libération.

dimanche 4 octobre 2020

Un détachement du 1er REG dans les Alpes-Maritimes (actualisé)

@L.E.
A la suite des très fortes intempéries qui se sont déroulées dans l'arrière et le haut pays niçois (Alpes-Maritimes) dans la nuit de vendredi à samedi (un mort, huit disparus), l’armée a engagé quatre hélicoptères et un détachement du 1er régiment de génie (Laudun-l’Ardoise, Gard). Ces légionnaires sont chargés  de la récupération de personnes bloquées et du transport d’eau et de vivres à destination des riverains sinistrés. Une section de la 13e DBLE est également arrivée sur place.

samedi 3 octobre 2020

Le nouveau chef d'état-major luxembourgeois en fonction

De g à d : général Thull, François Bausch, ministre de la défense, général Duschène

Le général Steve Thull, 53 ans, vient de prendre ses fonctions à la tête de l’armée luxembourgeoise lors d’une cérémonie au Centre militaire de Diekirch. Il succède au général Alain Duschène qui a fait valoir ses droits à la retraite (voir post du 2 mars 2020). Le général Thull a été formé à l'École royale militaire à Bruxelles de 1987 à 1991. Il a également suivi, en France, les cours de l’Ecole d'application de l'infanterie à Montpellier (1992-93), ceux de l’Ecole d’état-major de Compiègne (1999-2000) et enfin de l’Enseignement militaire supérieur à Paris) en 2006-2007. Il a participé à la mission IFOR de l’OTAN en Bosnie-Herzégovine et à la mission EUFOR au Tchad et en République centrafricaine. L'armée luxembourgeoise compte un peu moins de 1 000 militaires.

vendredi 2 octobre 2020

Lieutenant-colonel Sabljic

La disparition mardi du lieutenant-colonel Zlatko Sabljic a causé une profonde émotion au sein de la Légion étrangère et parmi les anciens. Engagé le 15 mai 1974, il a quitté le service actif en 2012 après 38 ans 2 mois et 15 jours de service. Son parcours est celui d’un jeune légionnaire croate, issu d’un milieu particulièrement modeste, qui terminera sa carrière au sommet de la hiérarchie. Nous publions une interview qu’il avait accordée à ce blog, il y a six ans, quelques jours avant de porter la main du capitaine Danjou, lors du 151e anniversaire de Camerone.



Vous avez assisté à tellement de Camerone…mais le 30 avril, c’est vous qui porterez la main du capitaine Danjou !
Oui…quarante précisément dont trente huit en activité de service…et jamais, à aucun moment, je n’ai pensé y assister autrement qu’en spectateur.

Comment appréhendez-vous cette cérémonie ?
Comme le point d’orgue de ma carrière…Porter la main, symbole de la fidélité à la parole donnée et de l’accomplissement de la mission à tout prix, est bien évidemment l’honneur suprême que fait la Légion étrangère à l’un de ses serviteurs. Au-delà de ma fierté personnelle cette désignation fait, cette année plus particulièrement, honneur à tous ces étrangers venus servir volontairement la France et qui y ont trouvé la liberté, une patrie à aimer, une famille…Et c’est bien ce qui est absolument extraordinaire dans la Légion étrangère et qui me fascine encore, que cette aptitude à forger des serviteurs émérites, attachés à leur nouvelle patrie jusqu’au sacrifice de leur vie, à partir d’hommes aussi différents qui, pour certains, se haïraient, voire s’entretueraient s’ils n’étaient légionnaires ou anciens légionnaires.

Vous incarnez cette Légion : l’étranger au service de la France, la cohésion, l’intégration…
On peut effectivement penser que je suis un exemple d’intégration réussie. Jeune candidat à l’engagement j’étais étranger, non-francophone, dépourvu de bagages universitaire et technique. Je suis parti de presque rien, sans rien… Et cette intégration s’est faite tout naturellement avec le temps, avec l’acquisition de la langue française et grâce, en particulier, à ce style de commandement « à la française » en usage à la Légion étrangère. Je me sens un citoyen français à part entière : je pense en français, je vote, je suis heureux de payer mes impôts, j’ai une vie de famille en France, beaucoup d’amis. Ma vie et mes centres d’intérêt sont définitivement ici.

Képi blanc, vous terminez votre carrière lieutenant-colonel. A quoi rêvait le jeune croate ?
A quoi rêve un gamin de 18 ans, dont les parents ne possédaient pas même la carte du Parti dans un pays du bloc communiste ? Je me suis évadé de mon pays natal tout simplement pour vivre une vie « meilleure » que celle qui m’était promise.

Pourquoi avoir rejoint la Légion ?
J’avais tout d’abord une image très « romantique » de la France, qui m’avait été donnée par son histoire telle qu’elle était enseignée dans mon lycée. Ensuite, j’ai entendu parler de la Légion étrangère par des amis, anciens légionnaires, et ce que j’en ai entendu –sa réputation de meilleure troupe du monde entre autres- m’a convaincu. Le surlendemain de l’obtention de mon baccalauréat et moins de quarante huit heures après avoir franchi les frontières, je me présentais au Bas Fort Saint-Nicolas à Marseille. Le légionnaire Sablek venait de naître…

L’heure de la retraite a sonné il y a quelques mois. Pourquoi aujourd’hui diriger la Maison du légionnaire ?
Si j’avais pu continuer à servir, je serais encore en activité ! A cinquante sept ans, j’ai atteint la limité d’âge statutaire de mon grade. La Maison du légionnaire est un maillon important de la chaîne de solidarité. L’opportunité de continuer à servir l’Institution s’est ainsi présentée dans ce poste qui me permet de rendre à la Légion étrangère et aux légionnaires, un peu de tout ce que j’ai reçu…

jeudi 1 octobre 2020

Ludivine Dedonder nouvelle ministre de la Défense belge

@notele.be
C’est la première fois qu’une femme accède à cette fonction dans un gouvernement fédéral. Ludivine Dedonder (PS), choisie par le nouveau Premier ministre Alexander De Croo, a prêté serment, ce matin, à Bruxelles devant le roi. Agée de 43 ans, ingénieure commerciale de formation, cette wallonne a commencé sa carrière comme présentatrice à la radio (RTBF), puis cette passionnée de football a été journaliste sportive avant de se diriger vers une carrière politique à Tournai avant de devenir députée en 2019. Des femmes dirigent les Armées également en Hollande, Allemagne, Suisse, Espagne…et bien sûr, France.