Ainsi va le monde !

Affecté à la brigade anti criminalité (BAC) de Saint-Denis (93), ce brigadier de 36 ans -depuis promu lieutenant- a été très grièvement blessé le 5 octobre dernier. Alors que son équipe venait de bloquer un fourgon de braqueurs, le passager tirait sur les policiers. Une balle atteignait la culasse de l'arme de Yann Saillour, la mettant hors d'usage puis le blessait à la gorge avant de terminer sa course dans son cerveau. Un second projectile transperçait sa joue. Yann Saillour est toujours à l'hôpital. Le tireur, âgé de 24 ans, impliqué dans 28 affaires et considéré comme très dangereux, était grièvement blessé et décédait quelques heures plus tard.Interné à Fresnes (Val de Marne) celui-ci avait profité d'une permission de sortie pour prendre la fuite.

Le général de corps aérien Guy Girier avait démissionné, il y a dix jours, de la  la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère la défense (SIMMAD), qu'il dirigeait. C'est le général Philippe Roos qui le remplace et qui, à cette occasion, gagne une quatrième étoile. Guy Girier, à quelques mois de sa retraite, devient chargé de mission auprès du chef d'état major de l'armée de l'air.

Ecrire lorsqu’on est d’active n’est pas si courant. Lorsqu’on général d’armée, le cas est plutôt rare. Mais admettons. On peut, si on dispose de temps, commettre la biographie d’un chef militaire passé aux oubliettes de l’histoire. Ou un ouvrage de stratégie. Plausible. Mais un livre intitulé Tout ce qu’il ne faut pas dire, avec pour sous-titre : Insécurité, justice, un général de gendarmerie ose la vérité  ? Courageux, téméraire ou suicidaire ? Le général Bertrand Soubelet l’a fait. Il sortira en mars chez Plon. L’information devait rester secrète mais la maison de distribution a commis une erreur et l’opération a été éventée. En décembre 2013, directeur des opérations et de l’emploi de la gendarmerie (numéro 3), Bertrand Soubelet avait, devant une commission parlementaire, exprimé ses réserves sur la politique pénale face aux délinquants, insistant sur le nombre de remises en liberté. "Ses propos" rappelle le mensuel l’Essor de la gendarmerie "avaient surpri

A la l'occasion du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, un F40 construit par les frères Farman et qui équipa, à partir de 1915, quarante escadrilles est actuellement en reconstruction à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire). Le projet est mené par des élèves d'un lycée de maintenance aéronautique (Astier) et porté par l'association Des ailes du monde et le Réseau Galilé . L'avion sera présenté au salon du Bourget 2018 et survolera Paris le 11 novembre.

Saint-Christol (Vaucluse), ce matin (crédit France 3)

Il avait 23 ans et s'était engagé il y a un peu plus d'un an. David Hetenyi a succombé aujourd'hui a ses blessures. Ce hongrois avait intégré le 2ème Régiment étranger de génie le 7 mai dernier. Un hommage sera rendu, ce matin à 10h30 à Saint-Christol, par la Légion et l'armée de terre à ces six hommes emportés le 18 janvier par une avalanche en Savoie, alors qu'ils participaient à un exercice.

L'annonce vient d'être faite par le président du Conseil départemental de l'Aveyron, Jean-Claude Luche (UDI) . Un collège sera construit à proximité du camp du Larzac afin d'accueillir les enfants des légionnaires de la 13ème demi-brigade de la Légion étrangère dont les éléments précurseurs viennent d'arriver ( "le harpon") . On ne connait pas encore la commune d'accueil de l'établissement. Le dernier collège édifié dans le département l'avait été il y a 39 ans. Par ailleurs, le président de la collectivité a annoncé l'agrandissement de l'école de la Cavalerie (sur laquelle le camp est, en partie, implanté) et la construction d'un gymnase. En 2018, la 13 reconstituée comptera 1300 légionnaires.

C'est au quartier Maréchal Koenig à Saint-Christol (Vaucluse) que la Légion étrangère et le 2ème Régiment étranger de génie (REG) rendront hommage mardi prochain , à 10h30, à cinq des leurs, morts lundi en début d'après-midi en Savoie. Dernier adieu e n présence du général Jean-Pierre Bosser, chef d'état-major de l'armée de terre, du général Jean Maurin, commandant la Légion et du général Hervé Bizeul, commandant la 27ème brigade d'infanterie de montagne (auquel le 2ème REG est rattaché). Le caporal Touré Lamarana, les légionnaires Samuel Simi, Denis Halili, Bahadur Khapangi et Gheorghe Palade ont été emportés par une avalanche lors d’un d’entraînement dans le secteur de Valfréjus (Savoie).  9 légionnaires ont également été blessés. Touré Lamarana Denis Halili Bahadur Khapangi Gheorge Palade Samuel Simi

(crédit : andré-perlstein.com) 1920-2016 Blessée en 1940 et 1945, elle est alors faite caporal d'honneur de la Légion étrangère.

Il fut successivement chef d'état-major de l'armée de l'air (1994) puis chef d'état-major des armées (1995). Mais la carrière de cet ancien pilote d'essai du Mirage F1 se poursuivit en 1998, à la Grande Chancellerie de la Légion d'honneur. Jean-Philippe Douin fut le premier aviateur à occuper cette fonction (17ème personnage de l'Etat). Il avait 75 ans.

Le phénomène n'est pas nouveau : afficher une carrière imaginaire ! Secteurs généralement appréciés : la Légion étrangère, le renseignement (extérieur). Certains sont petits joueurs, d'autres plus démonstratifs. Comme ce sexagénaire résidant sur l'île d'Oléron (Charente-Maritime) qui avait trouvé un répertoire à sa mesure : colonel de la Légion en retraite, ancien agent "des services". Pendant deux ans, l'homme a joué localement ce rôle de composition, notamment lors des cérémonies patriotiques. Fier, il distribuait facilement sa carte de visite : Aramis de Saint-Gilles Roulin. Diantre, un mousquetaire qui expliquait avoir servi au 2ème REP et arborait, en outre, Légion d'honneur et Mérite ! Le 11 novembre dernier, "l'officier du cadre de réserve" s'est invité au repas des anciens combattants et raconte le quotidien Sud-Ouest, "il n'a pas payé son repas". Quelques jours plus tard, il c huchotait qu'il devait partir

Nous connaissons désormais l'identité des cinq sapeurs morts lundi dans une avalanche en Savoie. Touré Lamarana, français né à Madagascar, avait 33 ans. Il était entré à la Légion en avril 2008. Affecté au 1er REG, il avait ensuite servi au 3ème REI avant de rejoindre, en juillet dernier, le 2ème Régiment étranger de génie. Samuel Simi, 26 ans est italien. Engagé en 2013, il avait à l'issue de sa formation rejoint Saint-Christol (Vaucluse). Agé de 21 ans, Denis Halili était engagé depuis un peu plus de six mois. Cet albanais avait intégré le 2ème REG le 29 octobre dernier. Le légionnaire Gheorghe Palade, moldave, avait un an d'ancienneté. Il avait rejoint le régiment à la fin mai 2015. Lal Bahadur Khapangi avait été recruté le 1er août 2014. Le 10 décembre de la même année, il arrivait dans le Vaucluse...

Ce matin, des fleurs ont été déposées devant les grilles du Groupement d'aguerrissement montagne (GAM) à Modane (Savoie). C'est là que Jean-Yves Le Drian vient de s'entretenir avec les légionnaires rescapés de l'avalanche, qui hier, a tué cinq d'entre eux au Petit Argentier. Parmi les victimes figurerait un Français, un ou plusieurs Népalais et des légionnaires originaires d'Europe de l'Est. Ils appartenaient à la 3ème compagnie du 2ème Régiment étranger de génie (REG, Saint-Christol, Vaucluse). Selon une source militaire, "l'itinéraire avait été reconnu pendant le week-end". Des professionnels (civils) de la station de Valfréjus, proche du lie u de la coulée, estiment aujourd'hui, "que des risques ont été pris". Le groupe composé d'une cinquantaine de légionnaires "était encadré par deux chefs de détachement".

Un groupe d’une cinquantaine de légionnaires du 2 ème Régiment étranger de génie (Saint-Christol, Vaucluse) a été emporté, en début d’après-midi, par une avalanche dans le secteur du petit Argentier (Savoie). Cinq sont morts, six seraient blessés, selon un premier bilan. Ces légionnaires étaient en stage au groupement d’aguerissement montagne (GAM, Modane) et participaient à un entrainement à 2200 m d'altitude. Jean-Yves Le Drian devrait se rendre sur place, demain.

La Légion étrangère a atteint les objectifs fixés par le chef d'état-major de l'armée de terre : 1800 recrues en 2015. Le volume d'engagements devrait être, sensiblement, le même cette année ; environ 1700. Les néo-légionnaires recrutés viennent, en particulier, d'Amérique du sud, d'Afrique et surtout d'Europe balkanique. Avec toutefois, en 2015, moins de Russes et de Polonais. Mais également de Français. "C'est d'ailleurs une préoccupation pour nous" commente-t-on à l'état-major. Autre enseignement : un fléchissement marqué des candidatures en décembre dernier.

Le régiment école de la Légion étrangère (Castelnaudary, Aude), qui ne participe pas à Sentinelle, va recruter des réservistes opérationnels. L'objectif est de soulager les autres unités de képis blancs, largement sollicitées pour cette opération. 27 volontaires sont espérés d'ici l'été ; 95 d'ici la fin 2017 ( périodes d'activité : 15 à 30 jours par an).

Cela va faire une semaine qu'une suissesse habitant Tombouctou a été enlevée. L'opération aurait été menée par des "sous-traitants" d'Al Qaïda au Maghreb islamique, selon des sources maliennes. Béatrice Stockly était venue se réinstaller dans cette ville malienne après avoir été, une première fois, enlevée en 2012 par le groupe Ansar Dine. Cette bâloise avait été libérée au bout d'une dizaine de jours, grâce à une médiation du Burkina-Faso. A Berne, le département fédéral des affaires étrangères annonce avoir "clairement" informé B. Stockly des "hauts risques" qui pesaient sur elle si elle restait à Tombouctou.

A l'occasion du centenaire de l'Armistice, la maire de Paris, Anne Hidalgo, devrait inaugurer le 11 novembre 2018, un monument aux 91000 morts de la Première Guerre mondiale. La capitale étant "la seule ville de France" qui n'en possède pas. Ce monument sera érigé sur les berges de la Seine, dans le 4ème arrondissement, à proximité de l'esplanade des villes Compagnon de la Libération.

Ils sont, 60, déployés à Bagdad où ils apprennent à des militaires irakiens à désamorcer les engins explosifs de Daech. 60 légionnaires de la 13ème Demi-brigade de la Légion étrangère, venus des Emirats arabes unis. Eux, forment des hommes de l' Iraqi counter terrorism service (ICTS). Depuis 2015, l'armée française annonce avoir formé plus de 1600 combattants en Irak (à Bagdad et au Kurdistan).