mercredi 29 décembre 2021

Légion, les futurs chefs de corps

2019, Saint-Cyr, Thomas Riou alors lieutenant-colonel

A l'été 2022, la 13e DBLE, le 2eme REI, le 2e REP, le 3e REI et le GRLE changeront de chef de corps. Sur le Larzac (13e Demi-brigade de la Légion étrangère), le colonel Thomas Riou qui commande actuellement à Saint-Cyr le 1er bataillon (promotion capitaine Anjot), remplacera le colonel Pierre-Henri Aubry. A Nîmes (2e Régiment étranger d'infanterie), le lieutenant-colonel Guillaume Vancina succèdera au colonel Geoffroy Desgrées-du-Loû. Il sert actuellement au cabinet du chef d'état-major de l'armée de terre (pôle "stratégie"). A Calvi, (2e Régiment étranger de parachutistes) arrivée, en août prochain, du lieutenant-colonel Baptiste Thomas, lui aussi actuellement à l'académie militaire de Saint-Cyr-Coëtquidan (chef du bureau "études générales"). Jusqu'à l'été, le REP est dirigé par le colonel Christophe Tritscher. A Kourou (3e Régiment étranger d'infanterie), le lieutenant-colonel Jean-Pierre Royet, aujourd'hui chef de la division "opérations" au Commandement supérieur des forces armées en Guyane, relèvera le colonel Amaury Poirier-Coutansais. Enfin, à Fontenay-sous-Bois (Groupement de recrutement de la Légion étrangère), le lieutenant-colonel Thomas Eickmayer deviendra le n°1 du régiment. Il est actuellement second au GRLE, commandé par le lieutenant-colonel Fabrice Prenveille.

vendredi 24 décembre 2021

Tournoi des 6 nations : vers un stage de l'équipe de France de rugby à la Légion ?

 

© Twitter

Le XV de France pourrait préparer le Tournoi des 6 nations 2022 par un stage, au mois de janvier, à la Légion étrangère. Une immersion de quelques jours dans un régiment est sérieusement envisagée par Fabien Galthié, le sélectionneur-entraineur, qui est à la recherche de ressorts nouveaux pour motiver ses joueurs. Le 14 octobre dernier, accompagné de Max Guazzini, ancien président du Stade Français et première classe d’honneur de la Légion, il passait la journée au 1er Régiment étranger de cavalerie (REC, Carpiagne, Bouches-du-Rhône). Deux mois plus tard, les deux hommes étaient reçus à Aubagne par le COMLE (commandant de la Légion étrangère), le général Alain Lardet. Le Tournoi des 6 nations débute pour les tricolores le 6 février à Paris, face aux Italiens. Pourquoi, ensuite, ne pas étirer ce possible partenariat vers la préparation de la coupe du monde 2023, qui se déroulera en France ?

jeudi 23 décembre 2021

Un dernier cadeau de Noël ?

 

Un livre, c'est une rencontre, un voyage, une initiation ; qui peut prendre la forme d'un cadeau pour marquer un événement, pour transmettre un message, pour consoler...Le petit Quizz c'est se plonger quelques minutes différemment dans l'histoire militaire. A quelques heures de Noël, pourquoi pas celui consacré à la 13ème Demi-brigade de Légion étrangère (DBLE), signé Grégoire Thonnat (éditions Pierre de Taillac, 6,90 €) ?

mercredi 22 décembre 2021

Anniversaire de la fin de l'URSS, la photo avec Elstine

Le 25 décembre 1991, Mikhaïl Gorbatchev annonce sa démission. L’URSS a vécu. Le président russe Boris Elstine, en poste depuis la fin mai de l’année précédente, est le vainqueur du duel qui l’opposait depuis à l’homme de la perestroïka et de la glasnost.

Portrait officiel de Boris Eltsine

Ce que je vais vous raconter, loin des pages d’histoire, n’est qu’une anecdote personnelle puisée dans mes souvenirs d’envoyé spécial d’une chaîne de télévision, la 5, à Moscou. Retournons-nous sur ce 29 mai 1990. En fin de matinée, Boris Nikolaïevitch Eltsine est élu au Kremlin, après plusieurs tours de scrutin, président du soviet suprême de la République socialiste fédérative soviétique de Russie par les 1062 députés. Il n’est pas le candidat de Gorbatchev. Entouré de plusieurs dizaines de journalistes du monde entier, nous le suivons jusqu’à la place Rouge. Posant à la volée des questions. Je lance la mienne en français, aussitôt traduite par Dimitri, collaborateur fidèle et très efficace. La réponse du nouvel élu, convenue, ne présente pas d’intérêt particulier. Boris Elstine monte ensuite dans sa Zil noire, la limousine des hiérarques du régime. Il est accompagné de son chauffeur et de sa photographe.

La photo
Je suis insatisfait. J'aimerais obtenir une interview. Et si nous le suivions et lui proposions l’idée ? Dima (diminutif de Dimitri) me dit qu’il pense savoir où se rend Elstine. Notre conducteur nous rejoint. Quelques minutes plus tard nous arrivons, en même temps que le président, dans une cité aux immeubles blancs, bien entretenus, réservés aux cadres du parti communiste. Nous courons vers lui et tentons notre chance. Il accepte l'entretien. Pour gagner du temps, Gilles le cameraman travaille à l’épaule. L’interview est enregistrée. Au terme de celle-ci, je demande à la photographe si elle accepte de faire un cliché avec Boris Elstine. La réponse sèche est traduite par Dima : « Elle refuse, parce que tu es étranger... »

lundi 13 décembre 2021

Le mémorial du Mont-Valérien dégradé par des "anti-passe sanitaire"

Qu’auraient fait ces lâches (ou ce lâche) en 1940 ? Peut-être auraient-ils attendu les premières heures de la Libération pour affirmer leur virile résistance ? On peut imaginer que leur seul fait d’arme aurait été de tondre des femmes. 
L’ignominie, est aussi d’avoir tagué sur le mémorial « anti-pass » avec deux « S » qui rappellent le SS nazi. Plus de mille hommes et femmes, condamnés par les tribunaux militaires allemands ont été suppliciés et fusillés durant l’occupation au Mont-Valérien (Hauts-de-Seine). Dans le mémorial, reposent dix-sept corps de combattantes et combattants. Tous avaient, très tôt et individuellement, manifesté leur courage et leur inébranlable volonté de se battre pour que les Français puissent jouir, ultérieurement, à nouveau de la liberté. Quitte à mourir pour cela. L’injure qui leur est ainsi faite est intolérable !

dimanche 12 décembre 2021

Nouvelle-Calédonie : et maintenant ?



La question avait été posée hier sur Twitter sur un mode humoristique : « Si miss Nouvelle-Calédonie devient miss France ce soir et que l’archipel devient indépendant demain ? » Une période de transition était prévue dans un tel cas...qui n’est plus d’actualité aujourd’hui. Car la victoire du « non » à l’indépendance au troisième référendum est sans appel : 96,5,% des électeurs ont exprimé leur rejet d’un tel avenir. « La Nouvelle-Calédonie restera donc française » a conclu le président de la République dans une déclaration télévisée.
Mais au-delà de ce chiffre impressionnant, c’est celui de la participation qu’il faut prioritairement consulter. 43,9% seulement des 183 332 inscrits sur la liste électorale spéciale sont allés voter ce 12 décembre. Soit 41,80 points d’écart avec les chiffres de la participation d’octobre 2020 (deuxième référendum). Pour utiliser une métaphore sportive, cette fois-ci seule l’une des deux équipes s’est déplacée.

La Covid
Les indépendantistes, qui sont pourtant à l’origine de cette troisième et ultime consultation ont finalement appelé leur camp à ne pas se rendre aux urnes après avoir échoué à obtenir son report, estimant que l’épidémie de Covid-19 ne leur permettait pas de « mener une campagne équitable », mettant également en avant l’impossibilité pour les familles kanak de mener leur deuil après la disparition d’un proche lors de la crise sanitaire. La Covid qui a frappé à partir du 6 septembre 2021 en Calédonie, a causé la mort de 280 personnes, majoritairement mélanésiennes. Des arguments rejetés par les « loyalistes » qui estiment que leurs rivaux craignaient d’abord ne pas remporter cette élection.

Le destin commun
Cette dernière consultation ne résout donc pas grand-chose. Certes, les trois référendums, avec des scores très différents ont confirmé la victoire du « Non ». Mais aujourd’hui et pour poursuivre avec le vocabulaire sportif « la balle est au centre ». Car quel enseignement tirer de ce 12 décembre ? Que rien n’est définitivement réglé ! Et que seule la bonne volonté des deux camps et de l’Etat pourra déterminer cet avenir apaisé indispensable à la Calédonie, ce destin commun. On a vraiment l’impression de revenir en arrière…

mercredi 1 décembre 2021

Six femmes...

Avec Joséphine Baker, ce sont six femmes qui ont été admises au Panthéon (sur 81 personnes transférées). Un chiffre appelé à progresser. Six est aussi le nombre de femmes "immortelles" qui siègent à l'académie française (sur 35 académiciens(nes) actuellement). Cinq sièges sont à pourvoir... Six enfin est le nombre de femmes "Compagnon" de la Libération (sur 1038). Dans ce dernier cas, l'ordre étant forclos, le rapport ne sera jamais modifié.