Articles

Affichage des articles du janvier, 2012

Moi, Mathieu Kassovitz

L’ordre et la morale a été un échec commercial. L’infaillible Mathieu Kassovitz est outré que son film n’ait été retenu que dans une seule catégorie « meilleure adaptation », dans la sélection des Césars. Et dans une morale toute personnelle, il s’est adressé  via son compte Tweeter, aux professionnels du cinéma français qui ont établi les listes des nominés : -           J'encule le cinéma français. Allez-vous faire baiser avec vos films de merde.      Suivi d’un : -           Vous ne m'aimez pas, je ne vous aime pas non plus (...) Narcissique et prétentieux. Je le suis. Je l'affirme. Je vous emmerde. Bonne journée . Seul contre 4.199 membres de l'Académie des arts et techniques du cinéma, notre Mathieu !  Peut-être eût-il pu nous faire rire ou sourire ? Mettre de l’Audiard dans sa colère. Imaginons un : -           Je pense que le jour où on mettra les cons sur orbite, ils n’ont pas fini de tourner   !  Adaptation libre du "Pacha" (1968, film de Ge

Interview télévisée de Nicolas Sarkozy. La prestation des intervieweurs

Jusqu'à aujourd'hui, rarement les journalistes s'étaient bien tirés de l'exercice. Trop nombreux, jugés souvent trop déférents, manquant de pugnacité. Hier soir, le duo qui a mené l'entretien de bout en bout, a plutôt réussi sa prestation. Relançant quand il le fallait, n'hésitant à couper le président de la République quand cela semblait nécessaire. Ainsi, Laurent Delahousse (France 2) a rempli son contrat. Il est vrai qu'il maîtrise l'exercice de l'interview qui est l'une des techniques les plus complexes de l'audiovisuel.  Ne vous est-il pas arrivé en écoutant une interview à la radio ou à la télévision, de constater que le journaliste cherchait à se mettre en valeur au détriment de l'invité ? Par exemple en le coupant systématiquement. Que retient-on de ses réponses, une fois l'interview terminée ? Doit-on interrompre ou pas l'invité ? Si oui, comment le faire ? Voilà les questions que se pose généralement le journaliste en d

Syrie, meurtres et kidnappings (actualisé)

La pression internationale ne fait fléchir ni Damas, ni Moscou. La Russie va rejeter devant le Conseil de sécurité de l'ONU, le projet de résolution déposé par les pays de l'UE et plusieurs capitales arabes.  Sur le terrain, la mort rôde de plus en plus et la Syrie poursuit son délitement. Vendredi 56 personnes auraient été tuées. On avance, pour ce samedi, le chiffre de 102 morts par les forces de Bachar el-Assad, qui n'hésitent pas utiliser des armes lourdes . Alors que les combats se rapprochent de Damas, ces troupes ont lancé des offensives à Hama, Douma et Homs. Dans cette dernière ville, où les affrontements entre communautés, alaouite et sunnite, font rage (une famille sunnite de quatorze personnes vient d'y être exécutée ,  dont cinq enfants )  un phénomène est apparu :  le kidnapping. Homs deviendrait un marché aux otages ; les deux communautés multipliant les enlèvements, qui dans le "meilleur" des cas, auraient une vocation lucrative. Des témoins p

70ème anniversaire de Bir-Hakeim

D'ores et déjà un certain nombre de manifestations sont prévues pour commémorer l'anniversaire d'une bataille qui se déroula du 26 mai au 11 juin 1942 ; pendant ces seize jours, la 1ère brigade française libre de Koenig résista aux troupes allemandes et italiennes dans le désert libyen. Ce qui constitua pour le général de Gaulle, une "immense victoire d'opinion". - Une cérémonie nationale se déroulera le 27 ou le 28 mai 2012, aux Invalides à Paris. - La station de métro "Bir-Hakeim" sera aménagée. - Un site Internet sera également crée. Maître d'oeuvre : la Fondation de la France Libre. - L'ONAC organisera, de son côté, une exposition dans cent départements. Un projet de voyage à Bir-Hakeim est également à l'étude. Mais il reste soumis aux incertitudes politiques en Libye.

Bir-Hakeim, l'esprit de Verdun

Deux ans, jour pour jour après les désastres de mai et juin 1940, une unité française, la 1ère brigade française libre, affronte pour la première fois les Allemands. Jusque là, ils n'ont été engagés que contre les Italiens en Syrie, contre des Français fidèles au gouvernement dit de Vichy. Ils sont 3700, Français (et légionnaires étrangers) venus de partout, dans ce désert, à Bir-Hakeim. Ils sont commandés par le "vieux lapin", surnom de Koenig. Pierre Messmer qui commande une des compagnies de Légion étrangère (13ème DBLE) témoigne :  Dans le dur calcaire gris ou jaunâtre, chaque unité creuse des emplacements pour les armes et leurs servants, des abris pour les véhicules et pour les PC (...). Bientôt, les trous individuels, d'abord couverts d'une simple toile de tente, sont coffrés de murs et quelquefois de toits dont les éléments sont des touques de quatre gallons en fer blanc, dans lesquelles est distribué l'essence (...). Les touques remplies de sable, s

Légion étrangère. Décès du général Lardry

Ancien commandant de la Légion, le général d'armée (2S) Paul Lardry vient de mourir à l'âge de 83 ans à Toulon. A sa sortie de Saint-Cyr, il intégre le 27ème bataillon de chasseurs alpins puis rejoint la Légion (1951). Il se bat en Indochine avec la 13ème DBLE, qu'il commandera en 1974. Il sert ensuite en Algérie (avec la 2ème compagnie portée de la LE), puis à Aubagne au 1er régiment étranger (RE). Lorsqu'il retrouve les Bouches-du-Rhône, c'est donc pour y commander la Légion (1980-82). Dans sa dernière partie de carrière, il commande les Forces armées du sud de l'océan indien puis la Force d'action rapide (FAR). Grand croix de la Légion d'honneur, il avait été blessé à deux reprises. Ses obsèques se dérouleront samedi à 10h15 à Hyères.

Légion étrangère. Un ancien de Bir Hakeim pour porter la main du capitaine Danjou

En cette année marquant le 70 ème anniversaire de la bataille de Bir-Hakeim (Libye), c’est  Hubert Germain qui devrait porter la main du capitaine Danjou, lors des cérémonies commémorant Camerone , le 30 avril prochain à Aubagne. Cet ancien officier de la 13 ème DBLE -« c’est la Légion qui m’a permis de me révéler à moi-même » aime-t-il à dire- est l’un des 30 Compagnons de la Libération encore en vie (la 13 est d’une des 17 unités de l'armée française titulaires de la   croix de la Libération ). Fils d’un officier général, Hubert Germain parvient, le 24 juin 1940, avec trois camarades à embarquer à Saint-Jean-de-Luz à bord de l’ Arrandora Star , qui appareille pour la Grande-Bretagne. En 1941, il est affecté à l’état-major du général   Legentilhomme , commandant en Palestine la 1ère Division légère française libre (DFL), destinée à intervenir au Levant. Après la campagne de Syrie à laquelle il participe, il est envoyé comme élève à l’école d’officiers de Damas en septe

Gilles Jacquier

France Télévisions a proposé un contrat à durée indéterminé de journaliste à Caroline Poiron, compagne de Gilles Jacquier, grand reporteur de France 2,  tué le 11 janvier dernier à Homs en Syrie. La jeune femme, photographe, se trouvait à quelques dizaines de mètres de lui, lorsqu'il a été victime d'un tir d'obus. Aujourd'hui, en fin de matinée, le ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, lors de sa présentation des voeux à la presse diplomatique a, une nouvelle fois, demandé  que "les responsabilités soient établies à travers une enquête indépendante, impartiale et transparente, pour la mémoire de Gilles Jacquier comme pour l'ensemble de (la) profession",

Rapport Glavany. L’eau de la discorde entre Israéliens et Palestiniens

Il avait été remis en décembre dernier, enregistré le 13 par les services de l’Assemblée nationale et mis en ligne le 23. Ce qui fait que ce rapport sur la géopolitique de l’eau est passé inaperçu, fêtes de Noel et de la nouvelle année, obligent. Même les politiques de l’ambassade d’Israël à Paris ont oublié sa sortie. C’est le quotidien israélien Haaretz (gauche) qui, la semaine dernière, a publié les principaux extraits concernant le Moyen-Orient. La polémique s’est aussitôt engagée. Le rapporteur de la mission (11 députés), précise,que dans la région, la situation de l’eau est « révélatrice d’un nouvel apartheid ». Le rapporteur, c’est Jean Glavany, député socialiste des Hautes-Pyrénées, ancien ministre de l’agriculture (1998-2002) et le président, Lionnel LUCA (UMP, Alpes-Maritimes). Voici des extraits du texte où apparaît donc ce mot « apartheid » qui a fait bondir les Israéliens :  L'eau, révélatrice d'un nouvel apartheid au Moyen Orient Mise en place en 1948 par l

Notre job

Depuis 2001, dix légionnaires sont morts en Afghanistan. J’avais évoqué le 11 novembre dernier, sur ce blog, le destin légionnaire,  Légion étrangère, mourir pour la France ou les soldats méconnus . Une nouvelle fois, ce 20 janvier, le 2 ème REG a été décimé. Au printemps dernier, ce régiment (comme l’ensemble des unités Légion) avait fêté Camerone sur le thème du sang versé. Un choix « pertinent », tant cette année a été meurtrière.  Ces hommes qui partent rejoindre l'Afghanistan bénéficient d'une préparation spécifique de plusieurs mois. Ils connaissent alors enjeux et risques.  « Car »comme le rappelait, récemment, le général Poncet, ex-responsable du Commandement des opérations spéciales (COS), « les temps ne sont plus où l’on peut faire accepter le sacrifice suprême par le combattant en invoquant la terre charnelle de Péguy. Aussi, il peut être judicieux de se tourner vers Alfred de Vigny et son Gladiateur, « l’homme soldé » qui exécute ce qu’un César, un pouvoir, un g

Sémantique afghane

Longtemps, la France a refusé d’employer le mot guerre pour l’Afghanistan. Pourtant dans l’exigence des façons de nommer, avons-nous le choix ? Le politiquement correct consiste à utiliser des subtilités techniciennes : « opération extérieure » ou « engagement opérationnel ». Ces expressions permettent ainsi de ménager l’opinion publique ! Pour ne pas effrayer, le politique au langage aseptisé, consent-il à employer un enchaînement rassembleur : « guerre contre le terrorisme ». Le militaire, celui qui va sur le terrain, fait son métier ; il est un guerrier. Dans le défilé des mots, « guerre » précède « mort ». Ce dernier est tabou. Nos adversaires en Afghanistan, n’ont aucun scrupule. Ils savent maîtriser et la guerre sur le terrain et la guerre des mots.

Syrie, la circulation des armes

La Russie ne laisse pas tomber son allié. Selon des sources à Moscou,   l’agence d'exportation d'armements   Rosoboronexport   aurait  livré   via   la société   Balchart,   une cinquantaine de tonnes d’équipements militaires à la mi-janvier, à la Syrie. Battant pavillon de Saint-Vincent-et-les-Grenadines (Caraïbes), le navire aurait débarqué sa livraison dans le port de Tartous. Opération qu'à confirmé, a demi-mots, le ministre des affaires étrangères russes Sergueï Lavrov, qui estime que la Russie n'avait pas à s'expliquer sur  la livraison récente à la Syrie d’une « cargaison dangereuse » ,   dans la mesure où Moscou ne viole pas les lois internationales. Selon les services de renseignements occidentaux, Damas aurait, de son côté, fourni au  Hezbollah de nouveaux missiles sol-air de longue portée. Ces missiles peuvent atteindre une cible à 300 km , indique le   Jerusalem Post .   Toujours selon le quotidien,   l’armée israélienne pense que le Hezbollah po

Afghanistan/France

Quatre soldats français ont été tués, ce matin, en Afghanistan par un militaire en uniforme de l'armée nationale afghane (ANA). Ils appartenaient, pour trois d'entre eux au 93ème régiment d'artillerie de montagne (Varces)  ;  le dernier, légionnaire, était un sous-officier du 2ème régiment étranger de génie (Saint-Christol). Seize militaires auraient été blessés, dont la moitié grièvement. Ces hommes participaient à un entrainement physique sur la base de Gwan. Ils n'étaient donc pas armés et ne portaient pas de gilet pare-balles. Le tireur a été arrêté. 82 militaires français ont été tués dans ce pays depuis 2001. Première décision de Paris : la suspension des opérations de formation et d'aide au combat de l'armée afghane. C'est ce qu'a annoncé en fin de matinée  le président de la République qui a décidé d'envoyer le ministre de la défense et le chef d'état-major des armées en Afghanistan. Plus que jamais se pose la question d'une anticipa

L'avenir syrien

Le pouvoir syrien est enfermé dans le déni. Tombera-t-il pour autant ? Difficile à prévoir, même si, ces dernières heures, le leader des druzes libanais, Walid Joumblatt, le pronostiquait. Les printemps arabes ne sont pas reproductibles à l’infini, bien que l’onde de choc soit considérable. A l’aune de cette récente expérience, et même si personne dans les chancelleries ne se hasarde à le formuler ainsi, la percée des partis islamistes en Tunisie et en Egypte, la déstabilisation du Yémen incitent les gouvernements occidentaux à une prudente réflexion. Qui pour succéder à un Bachar-el-Assad qui compte toujours des soutiens sur la scène internationale ? Les ennemis de mes ennemis ne sont-ils pas mes amis ? La situation régionale fait du gouvernement israélien l’un des plus réticents aux changements, bien que le déchirement des pays arabes sur le sujet, réjouisse. Mais par dessus tout, Tel-Aviv craint l’aventurisme à ses frontières. C’est pour cette raison qu’Israël reste partisan d

Oeil pour oeil

C’était un excellent travail journalistique, présenté par un professionnel estimé, Etienne Leenhardt. Mais en octobre 2011, de très nombreuses réactions négatives avaient, étonnamment, suivi la diffusion d’un Œil sur la planète sur France 2, qui posait la question suivante : « Un Etat palestinien est-il encore possible ? ». L’ambassadeur d’Israel à Paris et le président du Conseil représentatif des institutions juives de France ayant, en effet, organisé la « riposte ». Ce dernier, Richard Prasquier, qui est rarement dans la nuance, avait estimé que l'équipe de l’émission «  a présenté, d'un conflit complexe, une image caricaturale et unilatérale » (…) « en distordant les causalités, en ridiculisant l'adversaire, sans éviter  les insinuations à la limite des théories antisémites  » . De son côté, le rédacteur en chef de ce programme, Patrick Boitet, expliquait ces réactions démesurées par ce phénomène bien connu des journalistes qui « couvrent » le Proche-Orient : « ( Su

Who ? Obama bin Laden !

Le blog canadien Regret the Error qui s’est fait une spécialité en traquant les coquilles et autres inexactitudes journalistiques dans les medias anglophones, vient de désigner les meilleures « chutes » 2011. Le faux pas de l'année, apparu sur un site de la NPR , la radio publique américaine, comme dans le South China Morning Post , parlait d'Obama bin Laden . Autre "nomination", rapportée par le quotidien Le Devoir de Montréal. « L'annonce erronée de la mort de la représentante de l'Arizona, Gabrielle Giffords, est désignée pire gaffe journalistique de l'année aux États-Unis. Mme Giffords a été grièvement blessée dans la fusillade de Tucson en janvier 2011. Elle a été déclarée morte sur des fils twittter de certains dont la National Public Radio (NPR) ».  Elle a survécu, par miracle. On trouve également sur le site cette information que j’apparente au journalisme de divination. En effet, le Irish mail on Sunday , annonce, en décembre dernier, la dé

Marie-Antoinette en Syrie

C’était en décembre 2010.   Paris-Match   publiait une photo du couple Assad, hilare. « L e président syrien et sa femme se sont offerts une escapade amoureuse dans la plus romantique des capitales » précisait l’hebdomadaire, en marge de la visite officielle qu’effectuait le chef d’état à Paris. Les formules les plus flatteuses étaient alors employées, de par le monde, pour qualifier la très belle jeune femme : « Lumière dans un pays plein de zones d’ombre » pour certains, « rose du désert » ou « Carla Bruni de Syrie » pour d’autres. Celle-ci offrait une image alternative du pays, apparaissant comme un vecteur de communication fort utile au régime. Un mirage, pour les opposants. Elevée à Londres par des parents amis du père de son futur mari, Hafez-el-Assad qui régna sur la Syrie trente ans, de 1970 à 2000, Asma Asma-al-Akhras est   diplômée en informatique et en littérature française du King’s College où elle a vécu les vingt premières années de sa vie. C’est dans le secteu

L'actualité d'un vendredi 13

La France perd son triple A pour un AA+ . La Syrie elle, conserve le triple A du cynisme. Le Secrétaire général de l’ONU est au Liban. Comme le précise, avec délice, un confrère beyroutin, « A défaut du mouvement, l’illusion du mouvement ». Israéliens et Palestiniens se revoient aujourd’hui à Amman. Pour se dire quoi de nouveau ? Une manifestation de chiites a été dispersée à Bahrein. En Egypte et en Tunisie, l’islam politique sans pétrole est en train de se mettre en place. Dans ce dernier pays, le président de la République demande du temps pour régler « un tsunami de problèmes ».Les raz de marée deviennent habituels dans ces deux pays et nous allons certainement le constater en 2012. La bataille militaire dans les forêts de Tchétchénie se poursuit. La Russie ne perdra pas non plus son triple A « démocratique ». Européens et Américains ont d’autres chats à fouetter et d’autres élections à préparer. Vladimir P. n'est d'ailleurs pas un instant inquiet. Seule contrarié

Frontière syro-turque

Les alaouites d’Anatolie, d’Antioche (Antakya) sont très réticents à l’idée de voir le gouvernement turc entreprendre la moindre action contre Damas. Ainsi que les chrétiens. Il semble que la crise syrienne ait crée un nouveau front dans la politique turque entre Arabes, Kurdes et Turcs, entre alaouites, chrétiens et sunnites. Par ailleurs, le gel par la Turquie de l’accord de libre-échange avec son voisin aurait occasionné de lourdes pertes pour l’économie syrienne estimées à 3,3 milliards de dollars pour les trois derniers mois de l’année 2011.

La mer nourricière

Le dossier Sea France produit, ces derniers jours, un effet catharsis. Permettant à beaucoup, dans un dernier sursaut, de balayer le passé alors que la situation de l’entreprise est désespérée. Que nous apprend cette purgation des passions ?  L’omnipotence d’un syndicat, en l’occurrence la CFDT - qualifiée de "secte mafieuse" par le délégué CGT- ses pratiques musclées, l’omerta qu’elle semble avoir fait régner, sa gestion très opaque du comité d’entreprise, des promotions "rapides" pour ses représentants. Qui sont ses deux principaux dirigeants locaux ? Des syndicalistes certes, montrés comme des potentats, des hommes de pouvoir mais aussi d’affaires ? Didier Cappelle, son leader, sévèrement critiqué par sa confédération, crie à la "calomnie". Même son de cloche de la part d’Eric Vercoutre, secrétaire (CFDT) du CE. Un élément me semble essentiel d’être souligné mais qui est loin de constituer une découverte. Dans le périmètre, tout le monde s'en s