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Affichage des articles du novembre, 2011

"L’ordre et la morale" et ses spectateurs

Pour sa première semaine sur les écrans, le film de Mathieu Kassovitz a réuni 100 867 spectateurs en France. Ce qui le place en huitième position du box-office hebdomadaire, selon le site http://www.commeaucinema.com , loin derrière Les Intouchables qui a attiré 2 460842 spectateurs du 16 au 22 novembre 2011.

Boris Tadic, le Harrison Ford serbe ?

L'anecdote est racontée par un industriel français, reçu par le président de la République de Serbie à Belgrade. L'entretien se déroule selon les usages. Avant de se quitter, le visiteur regarde le président Tadic et lui avoue être perturbé depuis le début de l'audience. - Pourquoi ? l'interroge le président. - Parce que plus je vous regarde, plus je trouve que vous ressemblez à l'acteur Harrison Ford. Boris Tadic sourit et lui répond par l'anecdote suivante. - En visite à L'ONU, descendant de voiture, un Américain m'a interpellé ainsi : "Bienvenu à New York, Indiana Jones...".

Ouvéa, le témoignage inédit de Jean Bianconi (1). Le magistrat-otage

Il n'avait jamais parlé depuis 1988 .  C 'est pourtant un acteur majeur du dossier.   Alors substitut du procureur de la République à Nouméa, Jean Bianconi vient à Ouvéa négocier avec Alphonse Dianou, le chef des preneurs d’otages. Il est alors retenu en compagnie du capitaine Legorjus, qui l’a accompagné et de six hommes du GIGN. Lui et l'officier joueront les émissaires et seront autorisés à sortir. C’est Jean Bianconi qui introduira dans la grotte deux petits Smith et Wesson de calibre 38 et dix balles destinées au capitaine Picon (GIGN), qui protégera ainsi lors de l'assaut les otages retranchés au fond de la grotte (voir post du 7 novembre 2011). Après la récente sortie du film de Mathieu Kassovitz,  La morale et l'action,  la publication concomitante du livre de Philippe Legorjus,  Ouvea, la République et la morale (Plon) e t la polémique grandissante, Jean Bianconi a choisi de s'exprimer  pour la première fois ,  battant en brèche certains des propos

Ouvéa, le témoignage inédit de Jean Bianconi (2). Les négociations

C ontrairement à ce qu’affirment Mathieu Kassovitz et Philippe Legorjus, qui s’efforcent de faire passer Bernard Pons et le général Vidal pour des bellicistes forcenés, l’autorisation de prendre contact avec  Franck Wahuzue était aussitôt donnée à Philippe Legorjus par Bernard Pons qui donnait également instruction au général Vidal de suspendre momentanément les opérations d’intervention. Un hélicoptère était mis à disposition de Legorjus pour se rendre à Lifou où il rencontrait Franck Wahuzue qui promettait de faire de son mieux mais se montrait très réservé sur une intervention des membres du Bureau politique du FLNKS. Franck Wahuzue me dira plus tard « qu’il n’avait pas eu l’autorisation de se rendre à la grotte, le Bureau politique du FLNKS considérant que chaque comité de lutte était maître de ses actions et décisions. » Cette position, que j’ignorais bien évidemment au moment où j’ai fait appel à Franck - tout comme j’ignorais que celui-ci avait fait partie de la délégation

Ouvéa, le témoignage inédit de Jean Bianconi (3). Les exécutions sommaires après l'assaut

Plus graves sont les allégations « d’exécutions sommaires » après la reddition des preneurs d’otages proférées par Philippe Legorjus. Contrairement au rôle qui m’est prêté dans le film je ne suis jamais intervenu pour « arrêter le massacre ». Je suis sorti de la grotte par la cheminée latérale en même temps que tous les otages et après la fin des opérations d’assaut. Plus aucun coup de feu n’a été tiré en ma présence et celle du général Vidal aux cotés duquel je me trouvais à compter de cette sortie. Je suis par contre intervenu auprès des militaires qui avaient rassemblé indistinctement dans un coin du cratère ravisseurs, porteurs de thé et anciens de la tribu de Gossanah, et même s’en prenaient à leur collègue mélanésien Samy Ihage, pour faire mettre à part ces derniers. J’intervenais à nouveau, au cours de l’après-midi, pour faire cesser des brimades à l’encontre des ‘porteurs de thé’ alors qu’ils étaient gardés, mains sur la tête et à genoux, dans une salle de l’école à Saint J

Ouvéa, le témoignage inédit de Jean Bianconi (4). La morale

Je ne reproche pas à Mathieu Kassovitz de mêler dans son scénario faits avérés et fiction, et de prêter au ‘héros’ de son film,  et ‘pour sa plus grande gloire’ une stature morale et héroïque qui ne peut que faire sourire ceux qui ont servi sous ses ordres à Ouvéa. Je lui reproche, en revanche, dès lors qu’il prétend avoir voulu « approcher de la vérité » (Paris Match du 2/11/2011), de n’avoir pas pris plus de distance avec la version des faits qui lui a été servie par Philippe Legorjus. Où est la morale lorsque la version des faits qui nous est donnée aujourd’hui est aussi éloignée de la vérité.  Faux  la libération des otages sur le point d’aboutir par la négociation. Mais  faux , également, le révolver pointé sur la tête de Philppe Legorjus et les coups portés par Lavelloi et Hilaire pour l’obliger à faire venir six de ses hommes ; c’est un gendarme qui était face au fusil d’Hilaire, mais ni Legorjus ni moi n’avons été directement menacés. Le discours d’accueil d’Alphonse Dian

Otages et services

Prendre des humanitaires, des journalistes en otages est très rentable pour ceux qui en font commerce, souvent sous un vernis idéologique. Avec les diplomates, ce sont généralement les hommes de l’ombre, des services secrets et en particulier de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) qui sont chargés d’obtenir leur libération. Ce qui a largement contribué à faire évoluer la perception de l’opinion publique, la DGSE n’étant plus, en effet, racontée systématiquement en termes de méfiance. Cette approche  nouvelle permet, optiquement, de ne plus apercevoir uniquement des "barbouzes"   dans ce service mais de considérer ces collaborateurs comme des agents de l'Etat prenant, dans une semi ou une totale obscurité, des risques réels, justifiant, de fait, leur place dans la chaîne du renseignement (l’un d’eux, « Denis Allex » est détenu en Somalie depuis le 14 juillet 2009). C’est un paysage nouveau qui se dessine, qui les « exfiltre » de la marginalité. Eux-mêm

Le statut d'otage

Otages d'Ouvéa dont on parle beaucoup cette semaine, otages du Yémen libérés ces dernières heures, journalistes otages.  Le 4 mai 1988, les trois derniers Français retenus au Liban, Marcel Carton, Marcel Fontaine  et Jean-Paul Kauffmann sont libérés. Les deux premiers, diplomates ont été enlevés à Beyrouth le 22 mars 1985. Deux mois plus tard, c'est au tour du journaliste d'être kidnappé avec le chercheur Michel Seurat (dont la mort sera annoncée le 5 mars 1986). Il y a quelques années, nous réfléchissions avec Jean-Paul Kauffmann sur le "statut" d'otage. Il dit : J'ai vite appris après ma libération qu'on peut être libre sans être délivré. La nuance est d'importance. Cette liberté que tout captif ne cesse d'imaginer dans sa prison et qui se réalise ne signifie pas qu'il est soudain exempté de tous les tourments qu'il a subis. A plus forte raison quand il appartient à une profession, le journalisme, qui ne révère que l'instant et l

Goran Franjkovic

Le 11 novembre, j’évoquais la mort du légionnaire en opération extérieure. Hier, un sapeur du 2 ème REG a été tué dans la vallée d’Alasay, en Afghanistan où il venait d’arriver, un autre y a été blessé. Que sait-on de Goran Franjkovic ? Rien aujourd’hui mais l’objectif de ce jeune serbe était vraisemblablement de se construire un nouveau destin. Qui a été bref ! Le civil est devenu lors de son recrutement, légionnaire puis après sa formation, militaire puis dans son régiment, soldat. Celui-ci, depuis l’Antiquité assume un risque qui a traversé les siècles : l’engagement peut emporter sa vie d’homme, souvent très jeune. Ses compagnons d'armes, connaissent ce prix. Leur colère, (en Afghanistan, à Saint-Christol (2 ème REG), dans la communauté, chez les anciens) est ce matin perceptible mais ne réduit pas leur détermination à assumer leurs responsabilités. Goran Franjkovic va rentrer dans les prochaines heures. Sa dépouille, à Paris, sera saluée par des hommes et des femmes qui se

La mémoire d'Ouvéa

Ouvéa ne s’est pas terminée en 1988, mais un an plus tard, avec l’assassinat sur cette même terre, des chefs de file indépendantistes Yeiwéné Yeiwéné et Jean-Marie Tjibaou. Ce dernier ayant signé, quelques mois plus tôt, les accords de Matignon, avec le leader anti-indépendantiste, Jacques Lafleur. Des accords obtenus par l’engagement de Michel Rocard, qui allaient mettre un terme au cycle de violence. Mesure-t-on, aujourd’hui, les effets assourdissants causés en Nouvelle-Calédonie, (dans tous les milieux), par cette affaire ? Le film de Mathieu Kassovitz «  L’ordre et la morale » actionne les souvenirs.  Jusqu’ici des livres, des documentaires y ont été consacrés. M. Kassovitz a lui-même, dit-il dans ses interviews, mené une enquête de dix ans. Avec ses collaborateurs ils ont  rencontré certains des acteurs, des familles, des proches pour écrire un scénario. Il revendique un engagement qui n’a pas été partagé par toutes les familles d’Ouvéa, puisque le film n’a pu y être tourné

Légion étrangère, mourir pour la France ou les soldats méconnus

Depuis 2001, sept légionnaires sont « morts pour la France» en Afghanistan et en Côte d’Ivoire. La formule, si elle est encore usitée dans les commémorations, est plutôt vide de sens pour une majorité de Français. Et pourtant… Depuis 1831, la France confie des armes à des étrangers pour la défendre. Devoir absolu, devoir exorbitant, dérogatoire au droit commun. La Légion (7500 hommes) n’a aucun mal à recruter, tant ils sont nombreux à vouloir porter le képi blanc. Huit candidats pour un poste. Cet homme reste un mystère, car rompre avec son passé n’est pas naturel. Pourtant la Légion (146 nationalités représentées) n’est pas un refuge pour déclassés, pour garçons en cavale, en proie à des difficultés avec la justice comme la représentation le laisse, encore, à penser. Il y a des erreurs de casting bien sûr (qui jurerait n’en avoir jamais rencontrées dans son univers professionnel), mais ce sont le plus souvent des jeunes gens à la recherche d’un avenir, ayant subi des échecs scolai

Nouvelle-Calédonie avril 1988, Julie Akaro

Le journaliste est acteur parce témoin. "Témoin professionnel" comme l'écrit Michel Moutot, de l'Agence France Presse (AFP). Il y a des circonstances où on n'oublie jamais ce que l'on a vécu. Après l'attaque de la gendarmerie de Faya-Oué (Ouvéa) et la prise d'otages, la situation est extrêmement tendue à l'est de la Grande-Terre, à Canala. Le 25 avril 1988, je pars y réaliser un reportage avec Nicolas Moscara, pour la 5, chaîne de télévision pour laquelle, je travaille alors. Voici le détail de cette journée, raconté naguère dans Opération Victor (1989) . (…) La Calédonie est devenue folle. L'épidémie gagne du terrain. Le lendemain (le 25), alors que nous filmons à l’entrée de Canala, notre équipe  est interceptée brutalement par les gendarmes de L’ELI (élément léger d’intervention) de Nouméa, au pied du Calvaire. Le moteur de notre voiture tourne. Ils ne me laisseront pas le temps de le couper. Les insultes fusent. Les gendarmes exci

M. Kassovitz héroïse P. Legorjus

Vingt trois ans après, l’actualité d’aujourd’hui donc fait écho à celle d’hier. En 1988, la Nouvelle-Calédonie vivait l’affaire d’Ouvéa, aujourd’hui celle-ci revient par deux entrées : le film  L’ordre et la morale  que Mathieu Kassovitz lui consacre et qui sortira le 16 novembre ( qui multiplie les avant-premières en métropole) et un nouvel ouvrage  Ouvea, la République et la morale  (Plon) écrit par Philippe Legorjus, qui dirigeait le groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) au moment des faits (voir également le quotidien  Libération de ce 9 novembre). En 1990, l’ex commandant du GIGN disait déplorer, dans un premier livre,  La morale et l’action  (Fixot )  sa notoriété nouvelle, née de l’affaire. Aujourd’hui, M. Kassovitz, l’héroïse dans son long métrage. Pour résumer, son personnage central P. Legorjus, un homme qui n’a pas été écouté et qui aurait pu éviter qu’on en arrive là. Choix que le réalisateur explique ainsi dans la préface du dernier livre de l’

Ouvéa et les regards sélectifs

Dans le regard que beaucoup portent sur cette affaire, celle-ci se résume à sa conclusion et à son lourd bilan. Mais il ne faut surtout pas dissocier l'attaque de la gendarmerie, le 22 avril où deux gendarmes, sont abattus alors qu'ils étaient sans arme. J’ai toujours eu le sentiment que cet épisode sanglant mettait mal à l’aise. Comme si on voulait l’oublier et ne retenir que la fin de l’histoire. Et ce, depuis la visite de la mission du dialogue à Ouvéa (mai 88), qui, si elle s’était recueillie devant le tombeau des Mélanésiens abattus lors et après l’assaut, n’avait pas prévu le même type d’hommage pour les quatre gendarmes. Une visite de la gendarmerie fut finalement réalisée à la dernière minute.

Ouvéa, la gestion de crise

François Mitterrand est à l’Elysée, Jacques Chirac à Matignon. Nous sommes dans l’entre deux tours des présidentielles. Quelle (s) réponse (s) à apporter à cette prise d’otages ? La plus classique aurait été de faire appel à la gendarmerie. Sur instruction du Premier ministre, le haut-commissaire charge l’armée du maintien de l’ordre sur le territoire. « C’est un désaveu total pour nous gendarmes, désaveu qui en dit long sur la fébrilité du gouvernement, sur son agacement (…) Tout fait penser à un coup de tête d’un Premier ministre qui ne mesure pas les conséquences d’une telle décision » estime le général Alain Picard (gendarmerie) dans Ouvéa, quelle vérité ? (LBM 2008).  Ouvrage très documenté. Alors lieutenant-colonel, A. Picard est arrivé sur le territoire, le 22 janvier 1988. Le général Vidal, commandant les FANC (Forces armées de NC), est chargé d’exercer « le commandement et la coordination des forces à Ouvéa ». Auxquelles sont intégrées celles de gendarmerie. A l’heure

Ouvéa, 1988, 22 avril, premières images

Ce 22 avril 1988, jour où se déroule l’attaque de la gendarmerie de Faya-Oué (trois gendarmes tués, un qui succombera à ses blessures, vingt sept autres prisonniers), je suis à Nouméa, sur la promenade Pierre Vernier, ayant convaincu ma hiérarchie de la 5 que le Caillou pouvait exploser. C’est en écoutant un flash de France-Inter que j’apprends l’information. Avec une équipe de RFO et un photographe des  Nouvelles   Calédoniennes  nous louons un avion privé et partons à Ouvéa. Arrêtés sur l’aéroport d’Oulup par les gendarmes mobiles, nous sommes détenus un moment dans un hangar puis libérés. Nous ne devions pas assister au transfert, dans un Transall, des corps des victimes. Toutefois, nous pouvons nous rendre à proximité de la gendarmerie de Faya-Oué où l’attaque a eu lieu. Voilà mon premier souvenir...

1988, le contexte

Une stagnation politique sévissait sur le Caillou (nom donné au territoire) depuis 1945. La Calédonie avait très tôt choisi la France libre et ce ralliement créait des perspectives, notamment celle de faire cesser au plus vite deux types de citoyenneté. Éliminer cette « anomalie » devenait indispensable, mais ce ne furent que de petits pas succédant aux déclarations d’intention. En la circonstance, il fallait donner du temps au temps... Au retour des volontaires du bataillon du Pacifique, le rendez-vous que la Polynésie (ex-Établissements français de l’Océanie) et la Nouvelle-Calédonie méritaient avec l’histoire n’eut pas lieu. Au début des années 80, le sang coule. En 1981, Pierre Declercq, secrétaire général de l'union calédonienne est abattu à son domicile. En 1983, deux gendarmes mobiles sont tués et six autres blessés. En 1984, Yves Tual, 17 ans est tué. Le haut-commissaire nommé, Edgard Pisani, décrète l'état d'urgence. Cette même année, le 18 novembre, le coup d

Ouvéa, Jean Bianconi le magistrat-otage

C'est un homme qui a toujours cultivé la discrétion. Jean Bianconi est alors substitut du procureur de la République à Nouméa. Venu négocier avec Alphonse Dianou, le chef des preneurs d’otages, il est retenu en compagnie du capitaine Legorjus, qui l’a accompagné et de six hommes du GIGN. Lui et l'officier joueront les émissaires et seront autorisés à sortir. C’est le magistrat qui introduira dans la grotte deux (petits) Smith et Wesson de calibre 38 et dix balles destinées au capitaine Picon (GIGN), qui protégera ainsi lors de l'assaut les otages retranchés au fond de la grotte. Délicate décision à prendre pour lui. Il s'accordera, le temps de la réflexion,avant de mener cette très dangereuse mission.  En ces heures d’extrême tension, Bianconi a également sauvé la peau d’un autre gendarme (GIGN) Jean-Guy Pichegru que les indépendantistes voulaient exécuter. Ceci avec l’aide d’un autre otage, le gendarme mélanésien Samy Ihaje.

Ouvea, sur France 3, mardi 8 novembre

Le général Vidal qui commandait le dispositif militaire à Ouvéa, Bernard Pons, alors ministre des départements et territoires d'outre-mer, le réalisateur Mathieu Kassovitz et l'ex-responsable du GIGN, Philippe Legorjus seront demain soir sur le plateau de Frédéric Taddei, sur France 3 à 22h40 dans l'émission "Ce soir ou jamais". Un débat qui s'annonce vigoureux mais à recommander à ceux qui ne connaissent pas ou peu Ouvéa.

Ouvéa et la morale

Le film de Mathieu Kassovitz, les deux ouvrages de Philippe Legorjus ont pour point commun de faire appel à la morale :   L’ordre et la morale   (sortie le 16 novembre) pour le long-métrage,   la morale et l’action ( Fixot 1990) et   Ouvéa ,   la République et la morale   (Plon 2011)   pour les ouvrages de l’ex commandant du GIGN. Quelles que soient leurs motivations, on ne peut s’empêcher de relier ces titres. Traiter de la morale est un dessein ambitieux : rendre compte de ses valeurs à autrui ou réfléchir avec autrui sur des valeurs communes. Ces deux hommes se sont choisis. Le film est tiré du premier livre de Philippe Legorjus. Mathieu Kassovitz y a rencontré son héros. C’est ce que le réalisateur-acteur précise dans la préface du second livre de l’ancien officier de gendarmerie. La morale affirmée par l’un a convaincu l’autre, qui en a fait son combat. Mais la morale n'est l'exclusivité de personne. Le 22 avril 1988, en Nouvelle-Calédonie, à Ouvéa (Loyauté), des i

Merci de votre visite sur ce blog

Dans un premier temps, peut-être penserez-vous qu'il traite beaucoup de la Nouvelle-Calédonie, de préoccupations militaires..... Ouvéa et la Calédonie ont beaucoup marqué le jeune journaliste que j'étais dans les années 80. Je suis particulièrement attaché à ce territoire et continue de suivre, à distance, son actualité.  Ces premières pages seront donc consacrées à Ouvéa. Le 11 novembre, je parlerai de la Légion étrangère. Ensuite, de sujets différents  car j'ai toujours été un généraliste qui compte le rester. Ceci régulièrement et je l'espère avec quelque intérêt pour vous. J'espère donc mériter votre confiance.