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Affichage des articles du février, 2023

Une antenne de réception des données satellites bientôt construite en Nouvelle-Calédonie

L’espace Indo-Pacifique est une priorité pour la France. Nouvelle démonstration : Paris a choisi d’installer sur le Caillou "une nouvelle méga antenne de réception des flux de données satellites". La lettre d’information Intelligence Online à l’origine de la publication de cette information, précise que cette parabole sera installée à Tontouta, plus précisément à la base aérienne 186, Lieutenant Paul Klein (Tontouta accueille également l’aéroport civil), à côté du Centre de télémesures militaires. Occasion de "relancer le rôle de hub spatial et de renseignement de Tontouta."

Le général Youchtchenko, prochain COMLE

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  ©Armées Actuellement numéro deux de la zone de défense et sécurité sud à Marseille,  le général Cyrille Youchtchenko devrait devenir,  l'été prochain,  le nouveau commandant de la Légion étrangère. Né en 1967, ce saint-cyrien de la promotion Capitaine Hamacek (1989-92) comme l’actuel COMLE, le général Alain Lardet auquel il succédera, est un ancien chef de corps de la 13ème DBLE (2010-2011). Le 13 juin 2011, le colonel Youchtchenko qui a réuni ses hommes sur la place d’armes du quartier Monclar à Djibouti s’apprête à assurer le départ du régiment Compagnon de la Libération, d’Afrique. Une page d’histoire se tourne : « La 13 en a l’habitude » écrivait-il dans son ordre du jour.

Camerone, c’est le père Lallemand qui portera la main du capitaine Danjou

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Malgré l'avancée du temps, l’engagement de Yannick Lallemand au service de la collectivité légionnaire reste total. C’est cette figure de l’ institution qui portera, le 30 avril prochain, à Aubagne, la main du capitaine Danjou à l’occasion de Camerone 2023. Année qui correspond à ses 60 ans de sacerdoce. Né en 1937, ce prêtre qui a sauté sur Kolwezi, se partage, aujourd’hui, entre la Vienne et les Bouches-du-Rhône (Auriol, Puyloubier). Le 30 avril prochain, le "padre"  ne sera pas assisté de porteurs adjoints mais de trois hommes qui lui sont chers : le capitaine T. (T.E),  le major Charpentier (e.r.) et le caporal-chef D.

Robert Hébras, dernier survivant du massacre d'Oradour, est décédé

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En janvier 2022, Robert Hébras reçoit la cravate de commandeur du Mérite des mains du président de la République © OHVR - ANFVOG Il lui prit la main. Longtemps. Ce 10 juin 2017, le nouveau chef de l’Etat Emmanuel Macron et Robert Hébras sillonnent une partie des ruines d’Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne). 73 ans auparavant, un même 10 juin, une colonne de la division SS  Das Reich massacrait 642 personnes dont 25 avaient moins de 5 ans. La veille, ces hommes avaient pendu 99 personnes à Tulle. « Ce 10 juin 44, c’était un samedi. J’étais chez moi » m’a raconté, il y a quelques années, celui qui était le dernier survivant du massacre. « Vers 14h, les Allemands sont arrivés. Ils n’avaient pas de grades apparents. L’inquiétude de la population est alors modérée. Il n’y a pas de maquis à Oradour. Que veulent-ils vérifier ? Les papiers ? Rechercher les réfractaires du service du travail obligatoire (STO) ? » Il y a dans cette commune de 1 600 habitants environ 200 réfugiés venus d’Alsace,