mardi 30 janvier 2018

9 Compagnons de la Libération encore en vie

Le plus âgé, Guy Charmot a 103 ans. Le plus jeune, Pierre Simonet, 96. Ils forment avec Daniel Cordier, Yves de Daruvar, Constant Engels, Hubert Germain, Jacques Hébert, Claude Raoul-Duval et Edgard Tupët-Thomé, le dernier groupe des titulaires de la croix de la Libération encore en vie. 1038 hommes et femmes (6) ont été distingués.  65 ont été tués avant le 8 mai 1945, alors qu'ils étaient déjà Compagnons et 271 ont reçu cette distinction à titre posthume. La décoration n'a plus été attribuée depuis le 23 janvier 1946. A deux exceptions  : pour Winston Churchill en 1958 et deux ans plus tard pour le roi George VI d'Angleterre. Le caveau n°9 au Mont Valérien devrait accueillir le dernier Compagnon de la Libération.

lundi 29 janvier 2018

Mort de Victor Desmet, Compagnon de la Libération

Ils ne sont plus que neuf titulaires de la croix de la Libération en vie après le décès de Victor Desmet, aujourd'hui dans le Nord. Il avait 98 ans. Ce Roubaisien s'était engagé en juin 1939 au 2ème Régiment de zouaves. Refusant l'armistice, il avait rejoint en Palestine les Anglais à l'été 1940, puis intégra rapidement le 1er Bataillon d'infanterie de marine (BIM) qui constitue, pour les Britanniques, le premier élément des Free French. Victor Desmet participe à la première campagne de Libye, se distingue ensuite à Tobrouk en abattant au fusil mitrailleur un avion italien puis, ultérieurement, en faisant prisonnier un général italien. Il suit son chef, le lieutenant Barberot à la 13ème Demi-brigade de Légion étrangère en avril 1941, puis un mois plus tard reçoit la croix de la Libération des mains du général de Gaulle, à Qastina en Palestine. A la fin de cette année 41, il s'engage dans l'armée belge avec laquelle il termine la guerre. En 1948, il signe un nouvel engagement à la Légion et part en Extrême-Orient.

samedi 27 janvier 2018

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Bon week-end.

vendredi 26 janvier 2018

Légion étrangère, les futurs chefs de corps

Le 2ème REI, le 2ème REP, la 13ème DBLE, le GRLE changeront de chef cet été. 
A Nîmes, c'est le lieutenant-colonel Arnaud Guerry qui commandera, pour deux ans, le 2ème Régiment étranger d'infanterie. Il est actuellement à l'état-major particulier du Président de la République. A Calvi, le chef de corps du 2ème Régiment étranger de parachutistes sera le colonel Passerat de la Chapelle, venu de l'EMAT. Le lieutenant-colonel Tanguy Bouffard aura en charge, sur le plateau du Larzac, la 13ème Demi-brigade de Légion étrangère. Jusqu'à l'été, il servira à la DRHAT.
Au Groupement de recrutement de Légion étrangère (Fort de Nogent), comme depuis sa création, c'est la numéro 2 qui est appelé à commander. C'est donc le lieutenant-colonel Gabriel Rousselle qui dirigera le régiment francilien.
Enfin, le colonel Guillaume Dujonc commandera, à Aubagne, une troisième année le 1er Régiment étranger.

jeudi 25 janvier 2018

Le plus vieux porte-drapeau de France

Marcel Barbary, 104 ans continue de porter le drapeau de la 1ère Division française libre (DFL) dans laquelle il a servi durant la Seconde Guerre mondiale. Prisonnier en Allemagne, évadé à deux reprises, il gagne l'Afrique du Nord pour rejoindre les Forces françaises libres. Au sein desquelles il s'engage, au Maroc, en juillet 1943. Le préfet de Nouvelle Aquitaine vient de lui rendre hommage. Né à Bordeaux en janvier 1914, il y réside toujours. Cela fait plus de 70 ans ans que Marcel Barbary porte le drapeau à chaque commémoration.

mardi 23 janvier 2018

Le médecin en chef Rondy portera la main du capitaine Danjou, le 30 avril prochain

"Après mes études de médecine, j'étais breveté parachutiste et commando en 1952 et je suis parti en Indochine où j'étais affecté à ma demande comme médecin au 1er bataillon étranger parachutiste. Je suis parti avec eux, j'ai sauté à Diên Biên Phu le 21 ou 22 novembre 1953. On a pris d'assaut la ville pourtant occupée par les Viet. Et mon bataillon est resté dans la cuvette jusqu'au dernier, jusqu'au 8 mai (...) je suis donc parti en captivité. J'avais été blessé, avais reçu des éclats d'obus en avril. Un obus de mortier de 120 mm était tombé près de moi, j'étais criblé de ferraille. Regardez, on peut encore les voir, j'en ai encore un peu partout ! " Ainsi se racontait en 2014, à mes confrères de l'Indicateur des Flandres, le médecin colonel Jean-Louis Rondy qui a été choisi par la Légion étrangère pour porter lors du Camerone 2018, la main du capitaine Danjou. Une célébration placée sous le thème suivant : "Tu n'abandonneras ni tes morts, ni tes blessés."
Agé de 92 ans, Jean-Louis Rondy s'est engagé en 1944 comme soldat au sein de la 2ème Division blindée (Régiment de marche du Tchad)Qu'il quittera en 1946, comme sergent. Il avait 20 ans. Il effectue alors ses études de médecine à Santé navale à Bordeaux. Fin novembre 1953, il saute donc sur le camp retranché indochinois. Il y sera blessé, y rencontrera Geneviève de Galard (voir post du 3/5/2014) et restera jusqu'à la fin. Et vit l'internement par les Viet Minh. Il servira ensuite, notamment, au 3ème REI à Madagascar.
Le médecin en chef Jean-Louis Rondy est grand officier de la Légion d'honneur.

dimanche 21 janvier 2018

Contingents des décorations en baisse pour les trois prochaines années

4 grand'croix, 8 grands officiers, 34 commandeurs, 164 officiers, 1290 chevaliers à titre civil pour 2018. 3 grand'croix, 6 grands officiers, 50 commandeurs, 226 officiers, 815 chevaliers à titre militaire dont 75 % devront appartenir à l'armée active. Tels sont les contingents annuels fixés par le président de la République, grand maître de l'ordre, pour chacune des trois années à venir et publiés, ce matin, par le Journal officiel.
Emmanuel Macron avait décidé, à l'automne dernier une révision des critères d'attribution, annonçant ainsi une réduction du nombre de bénéficiaires. La promotion du 1er janvier 2018 ne comptait que 336 personnes contre 731, un an auparavant. A titre de comparaison pour les seuls civils, le précédant décret triennal fixait ainsi la répartition annuelle (2015-2017) : 6 grand'croix, 15 grands officiers, 75 commandeurs, 360 officiers, 2800 chevaliers.
En outre, 200 croix de chevalier majoreront le contingent du ministère des armées pour chacune des trois années à venir. Elles sont destinées à des anciens combattants. Ceux de 1939-45 devront justifier d'un fait de guerre ou d'une citation ; ceux des TOE ou d'AFN, de la médaille militaire et de deux blessures ou citation.
Pour la même période, le volume annuel des médailles militaires est fixé à 2000 pour les militaires actifs, 1000 pour le personnel "n'appartenant pas à l'armée active dont un minimum de 15% consacré à la réserve opérationnelle." Le décret précédant en attribuait 3 300 pour 2015, 3 500 pour 2016 et 3 700 pour 2017.
Enfin même proportions pour les contingents annuels de l'ordre national du Mérite : 4 grand'croix, 8 grands officiers, 106 commandeurs, 538 officiers et 2544 chevaliers à titre civil. 2 grand'croix, 6 grands officiers, 70 commandeurs, 380 officiers et 1342 chevaliers à titre militaires.

samedi 20 janvier 2018

Les énarques et la DGSE

Naguère, les énarques nouvellement diplômés ne songeaient pas entrer à la DGSE. Les temps ont changé et depuis quelques années, ceux-ci n'hésitent pas à rejoindre le boulevard Mortier à Paris. Estimant les perspectives de carrière intéressantes. Les postes proposés par la direction générale de la sécurité extérieure, un tous les deux ans généralement, trouvent facilement preneurs. L'ancien directeur général du service, Bernard Bajolet, un ancien de l'école, n'a pas hésité à venir séduire les élèves de la promotion Louise Weiss, en février dernier. Début janvier 2018, des représentants de la Piscine ont présenté, en compagnie de collègues de la DGSI, de la Direction du renseignement militaire, de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), de Tracfin, du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), les enjeux géopolitiques et de sécurité aux élèves de la nouvelle promotion. 

dimanche 14 janvier 2018

Visite sénatoriale au 1er REC

Celle-ci se déroulera le 25 janvier prochain. Y participeront, une trentaine de sénateurs membres de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées de la haute assemblée. Ceux-ci seront accompagnés du général Bosser, chef d'état-major de l'armée de terre. Cette visite au 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) de Carpiagne (Bouches-du-Rhône) est, notamment, destinée à présenter l'entrainement d'un régiment avant projection. Cette commission qui compte 49 membres est présidée par Christian Cambon, sénateur du Val-de-Marne (LR).

jeudi 4 janvier 2018

Le général Le Pelletier de Woillemont secrétaire général adjoint du SGDSN


C'est ce parisien, issu des troupes de marine, qui a été choisi comme numéro deux du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) et secondera ainsi Louis Gautier. Le général Le Pelletier de Woillemont avait commandé en 2016 l'opération Barkhane. Avec cette nomination, il gagne sa quatrième étoile et remplace à ce poste le général de corps aérien Philippe Steininger.

mercredi 3 janvier 2018

Les recrues transgenres acceptées dans l'armée américaine

Depuis le 1er janvier, le Pentagone autorise les personnes transgenres à s'enrôler dans l'armée. A condition qu'un certain nombre de critères, physiques et médicaux soient remplis. Cette décision peut être considérée comme un échec pour le président Donald Trump qui s'y était opposé. C'est son prédécesseur, Barack Obama qui avait accepté que les armées américaines puissent accueillir des recrues transgenres, le 1er janvier 2017. Date repoussée d'un an par le ministre de la défense. Mais récemment plusieurs décisions de justice ont suspendu l'interdiction de M. Trump, considérée par certains magistrats comme inconstitutionnelle.