dimanche 31 décembre 2017
Légion d'honneur : 2 des 10 derniers Compagnons de la Libération promus
Ils sont tous deux nés en août 1920. Ils ont tous deux rallié l'Angleterre et le général de Gaulle à l'été 1940. Ils sont tous deux Compagnon de la Libération. Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin d'août 1942 à juin 1943 et Hubert Germain, qui servit comme officier au sein de la 13ème Demi-brigade de Légion étrangère (13ème DBLE) sont élevés à la dignité de grand'croix de la Légion d'honneur.
La promotion du 1er janvier 2018, publiée ce matin au Journal officiel, compte 336 personnes à parité exacte et "illustre la volonté d'un respect plus strict des critères d'attribution et des valeurs fondamentales du premier ordre honorifique : universalité, mérite, contribution au bien commun" précise la grande chancellerie de la Légion d'honneur dans un communiqué. Le président de la République, grand-maître de l'ordre, avait décidé à l'automne, une révision des critères d'attribution, annonçant une réduction du nombre de bénéficiaires. La dernière promotion du président Hollande, Pâques 2017, comportait 562 noms, celle du 1er janvier 2017, 731.
samedi 30 décembre 2017
Plus de 600 militaires blessés en OPEX de 2007 à 2016
620 militaires français ont
été blessés en opérations extérieures (OPEX) entre 2007 et 2016. Ce chiffre est
cité dans le rapport du Haut comité d'évaluation de la condition militaire.
Habituellement, l'état-major ne rend pas public ce type d'informations, estimant
que les blessés ne doivent pas devenir "des trophée pour l'ennemi."
Dans le même temps, 154 soldats ont été tués.
Par ailleurs, entre 2009 et 2016, 2200 militaires ont été victimes de stress post-traumatique, indique le rapport.
Par ailleurs, entre 2009 et 2016, 2200 militaires ont été victimes de stress post-traumatique, indique le rapport.
vendredi 29 décembre 2017
Plafonds
Pour 2018, les plafonds
d'officiers sont ainsi fixés. Des chiffres qui constituent une photographie de
l'évolution prévisionnelle des carrières.
- Généraux de division, vice-amiraux et personnels militaires de rang correspondant : 156.
- Généraux de brigade, contre-amiraux et personnels militaires de rang correspondant : 201.
- Colonels, capitaines de vaisseau et personnel militaires de rang correspondant : 1773.
- Lieutenants-colonels, capitaines de frégate et personnel militaires de rang correspondant : 5028.
- Commandants, capitaines de corvette et personnel militaires de rang correspondant : 4777.
- Capitaines, lieutenants de vaisseau et personnel militaires de rang correspondant : 10 193
- Lieutenants, enseignes de vaisseau et personnel militaires de rang correspondant : 4129
- Sous-lieutenants, enseignes de vaisseau et personnel militaires de rang correspondant : 1308.
- Généraux de division, vice-amiraux et personnels militaires de rang correspondant : 156.
- Généraux de brigade, contre-amiraux et personnels militaires de rang correspondant : 201.
- Colonels, capitaines de vaisseau et personnel militaires de rang correspondant : 1773.
- Lieutenants-colonels, capitaines de frégate et personnel militaires de rang correspondant : 5028.
- Commandants, capitaines de corvette et personnel militaires de rang correspondant : 4777.
- Capitaines, lieutenants de vaisseau et personnel militaires de rang correspondant : 10 193
- Lieutenants, enseignes de vaisseau et personnel militaires de rang correspondant : 4129
- Sous-lieutenants, enseignes de vaisseau et personnel militaires de rang correspondant : 1308.
lundi 25 décembre 2017
dimanche 24 décembre 2017
Noël et la une du Petit journal du 24 décembre 1917
Il y a cent ans, le lundi 24 décembre 1917, l'un des plus importants quotidiens français, Le petit journal (1863-1944) publie ce dessin. Face au petit Jésus à Bethléem, des soldats français.
samedi 23 décembre 2017
Une salle Emilienne Moreau à Edimbourg
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@ Ludovic Farine |
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Ordre de la libération |
lundi 18 décembre 2017
Les OPEX belges en 2018
« Dans la coalition contre Daesh (opération Inherent Resolve), dix militaires belges
contribueront à former des instructeurs irakiens » vient d'expliquer à Bruxelles, le
ministère de la défense. Parallèlement, 95 militaires prodigueront
entraînements, conseils et assistance aux unités irakiennes. En matière
d'opérations aériennes de la coalition, la Belgique affectera 30 militaires à
la surveillance des appareils néerlandais en Jordanie. Deux Belges feront
également partie des équipages des avions AWACS, centres de radar et de
contrôle aérien volants de l'OTAN, qui soutiennent l'opération.
En Afrique, Le 31 janvier 2018, le
commandement belge de la mission d'entraînement européenne au Mali prendra fin
ainsi que l'engagement de 175 militaires. 20 resteront toutefois afin de
conseiller la mission européenne.
Les autorités du royaume ont toutefois
annoncé un accroissement de leur contribution à la MINUSMA (Mission
multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation au Mali).
Un officier belge reprendra le commandement militaire du quartier général avec
un état-major de 20 militaires. Dès mai 2018, un C-130 et 65 militaires opéreront
depuis Bamako pendant six mois. Cette période pourra toutefois être prolongée
pour six autres mois.
Au Niger, 60 militaires participeront
pendant cinq semaines à l'opération Flintlock, mission
d'instruction sous commandement américain. Les Belges y formeront également une
unité d'intervention de l'armée locale.
Enfin en Afghanistan, la Belgique
étendra sa participation à la Resolute Support Mission (RSM)
de l'OTAN avec 90 militaires.
jeudi 14 décembre 2017
François Cornut-Gentille : "La défense est aujourd’hui sans vision par défaut de projet politique"
Député (LR) de Haute-Marne depuis 1993, François Cornut-Gentille affiche une expertise reconnue des questions de défense et de la réforme de l'Etat. Il donne dans cet entretien sa vision de la politique de défense, à l'heure où le budget 2018 de la France va être adopté.
Crédits de la défense, 34,2 milliards. Ce budget vous
satisfait-il ?
![]() |
@Assemblée nationale |
Il
est indéniable qu’un réel effort budgétaire est réalisé pour 2018 dans un
contexte extrêmement contraint. Je constate aussi un effort de sincérité
budgétaire avec une meilleure prise en compte des opérations extérieures (OPEX)
ainsi qu’une prise en compte des tensions sociales avec le plan famille.
Mais
s’en tenir à ces réalités positives aboutirait cependant à une vision
extrêmement déformée de la situation. De nombreux sujets de préoccupation
demeurent : après la suppression de 850 millions d’euros cet été, de
nouvelles amputations sur les équipements ou un report de charges trop élevé
auraient pour effet d’abaisser le point de départ du budget 2018.
En
outre, l’effort pour rendre le budget sincère sur les OPEX réduira d’autant
l’ampleur de l’effort budgétaire annoncé en faveur des armées. Enfin, plus
insidieusement, l’article 14 du projet de loi de programmation des finances
publiques gèle le reste à payer pour les années à venir au montant de 2017 :
environ 100 milliards pour l’État, dont 50 milliards pour le ministère des
armées et 35 milliards pour le seul programme 146, les équipements. Dans ces
conditions, la modernisation des équipements militaires au cœur de la prochaine
LPM (Loi de programmation militaire) risque d’être sérieusement mise à mal car
leur logique pluriannuelle est incompatible avec le couperet de l’article 14. Ces
questions sont d’autant plus cruciales que l’état actuel de nos équipements
peut remettre en cause les ambitions militaires de la France.
La démission du général de
Villiers a-t-elle fait prendre conscience des enjeux financiers ?
La
spectaculaire démission du général de Villiers autour des emblématiques 2 %
(comprendre porter le budget de la défense à hauteur de 2 % du PIB) a eu pour
principal effet de placer la question budgétaire sous les feux de l’actualité.
Les militaires et les observateurs des questions de défense se montrent désormais
beaucoup plus attentifs sur des sujets complexes comme la prise en charge des
surcoûts des opérations extérieures, la fin de gestion…
Pourtant
cette vigilance renforcée des acteurs de la défense, les interrogations sur la
soutenabilité du budget de la défense sont encore aujourd’hui sans réelle
réponse. Au-delà des slogans et des discours, la mécanique budgétaire demeure
opaque et complexe. C’est un terrain fertile pour les coups de Jarnac.
Vouloir protéger, est-ce, pour
un pays, un projet fédérateur ?
Certes
les armées sont là pour nous protéger, au même titre que les autres forces de
sécurité. Mais cela ne fait pas une stratégie de défense. La ligne Maginot
était une politique défensive qui a mobilisé tous les crédits budgétaires de
l’époque au détriment du reste. Or, sur le plan stratégique, il aurait fallu
réfléchir au reste.
Quelle
est la stratégie de la France en matière militaire ? Est-ce, comme les
Allemands, promouvoir les productions de l’industrie de défense ? Si oui,
que fait-on de la dissuasion ? Est-ce, comme pour le général De Gaulle,
donner au Président de la République la crédibilité nécessaire pour défendre
une voix originale dans le monde ? Si oui, que nous apporte notre
participation à l’OTAN ? Au-delà de la lutte contre le terrorisme,
avons-nous quelque chose à dire aux Africains ?
Poser
ces questions ne doit pas être l’affaire de quelques-uns mais un débat ouvert.
Je crois que le Parlement est l’instance qui s’y prête le mieux. Ce travail est
indispensable ; car de la stratégie ou vision choisie doivent découler
l’organisation de défense, le format des forces, les équipements dont nous
avons besoin. Aujourd’hui, au nom de la protection, on entretient l’existant en
saupoudrant les moyens dans les forces sans véritable projet.
Il faudrait donc une vision moins
diplomatique et plus politique ?
C’est
plus grave : la défense est aujourd’hui sans vision par défaut de projet
politique. Ce n’est pas la faute des militaires. Et ce n’est pas propre à la
défense. L’Etat dans son ensemble est incapable de redéfinir sa finalité. Enseignants,
policiers, préfets, ambassadeurs, agents de l’Etat, tous demandent une
définition précise de leur rôle et de leur mission dans une société devenue
complexe où plusieurs légitimités sont à l’œuvre.
L’Etat
d’aujourd’hui n’est plus celui d’hier et croire que l’on pourra revenir en
arrière est une erreur. La défense triomphante sous De Gaulle était portée par
une stratégie. Il nous incombe de cerner les enjeux du monde d’aujourd’hui et
de repréciser l’ambition de la France !
Y-a-t-il débat ?
Aujourd’hui
clairement non. On fait comme si tout fonctionnait ou ne nécessitait quelques
simples adaptations. Or, les Français constatent bien le progrès de l’impuissance
publique.
Mais
avant de donner une vision, encore faut-il être d’accord sur le diagnostic.
C’est au Parlement d’évaluer les politiques publiques, de dire ce qui
fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Ce diagnostic doit contraindre les
responsables d’agir, de proposer des innovations nécessaires, voire de réclamer
du pouvoir politique des instructions cohérentes et claires.
Ce
travail de diagnostic justifie le développement des pouvoirs de contrôle et
d’évaluation du Parlement. Je l’ai fait sur l’Ecole polytechnique en 2014 et
sur le transport stratégique en 2017, deux sujets jusqu’alors délaissés mais
problématiques. Dans les deux cas, le ministère de la défense a bougé. Preuve
que Parlement et exécutif peuvent opérer de façon complémentaire et
intelligente.
Ce rapport sur le
« transport stratégique » a permis de « lever certains
lièvres. » Y-a-t-il des suites ?
La
ministre des armées s’est pleinement saisie du sujet cet automne. Des enquêtes
internes et judiciaires sont en cours. Il ne m’appartient pas de les commenter.
Je me dois simplement de veiller que les dysfonctionnements constatés ne se
reproduisent plus et que la dépendance française en matière de transport
stratégique soit enfin une préoccupation centrale. On peut vouloir être la
première armée européenne mais si cette armée dépend d’Etats étrangers pour sa
mobilité, je doute de son rang réel.
mercredi 13 décembre 2017
Le budget adopté définitivement vendredi
Ce projet de loi de finances a attribué à la Défense un budget (crédits de paiement) de 34,2 milliards d’euros pour 2018.
S'il est en augmentation par rapport à l’exercice 2017 (+1,8 milliard), les crédits ponctionnés pour régler les engagements passés venant à échéance sont de 16,9 milliards. Le seul équipement des forces représentant 9,07 milliards.
Dans ce vertige de chiffres, il est intéressant de savoir que le volume des autorisations d'engagement non couvertes (reste à payer) par des crédits de paiement au 31 décembre 2016, représentait 50,4 milliards d'euros.
lundi 11 décembre 2017
Que disait la Gazette de Théophraste Renaudot, le 11 décembre 1717 ?
samedi 9 décembre 2017
Catherine Sarlandie de La Robertie
La nouvelle préfète l'Aveyron, nommée cette semaine en conseil des ministres, est colonel de réserve. Catherine Sarlandie de la Robertie affiche un parcours des plus brillants. Rectrice de l'académie de Caen de 2010 à 2012, enseignante détachée à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, conseiller de défense auprès du préfet de la région de Bretagne, cette spécialiste de l'intelligence économique et stratégique est également polyglotte (anglais, chinois, russe, allemand et japonais).
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