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Affichage des articles du octobre, 2023

Les protocoles des sages de Sion

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  Dans cette guerre Israël-Hamas, les commentateurs font souvent référence à la charte du Hamas (1988) dont l’argumentaire repose notamment sur des récits complotistes. Ainsi dans son article 32 :  «  Leur plan (celui des sionistes) se trouve dans Les Protocoles des Sages de Sion   » . Ce faux, écrit en Russie en 1901 vraisemblablement par Mathieu Golovinski, est un véhicule puissant de l’antisémitisme qui développe une thèse reposant sur l’existence d’un plan d’appropriation du monde par les juifs et les francs-maçons. Convaincre Nicolas II Ce livre a été traduit en français en 1920. « Il se présente comme le compte-rendu de plusieurs "réunions secrètes" au cours desquelles juifs et les francs-maçons prépareraient un plan de conquête du monde » explique le journaliste Pierre Ancery*. « A l'époque, l'auteur et ses commanditaires avaient pour dessein – c'est ce qu'un grand nombre de théories supposent – de convaincre le tsar Nicolas II des dangers d'une tro

La délégation parlementaire au renseignement 2023-2024

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@ AN Nouveau bureau à la suite du renouvellement partiel du Sénat pour l’année parlementaire. La délégation comprend huit parlementaires : quatre députés et quatre sénateurs. Président : Cédric Perrin, sénateur (LR) du territoire de Belfort. Premier vice-président : Thomas Gassilloud, député (Renaissance) du Rhône, président de la commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale. Vice-présidente : Gisèle Jourda, sénatrice (Socialistes, écologistes et républicains ) de l’Aude. Membres : François-Noël Buffet, sénateur (LR) du Rhône, président de la commission des lois du Sénat ; Agnès Canayer, sénatrice (LR) de Seine-Maritime, désignée présidente de la commission de vérification des fonds spéciaux ; Caroline Colombier, députée (RN) de Charente ; Constance Le Grip, députée (Renaissance) des Hauts-de-Seine ; Sacha Houlié, député (Renaissance) de la Vienne, président de la commission des lois de l’Assemblée nationale. Les travaux de la délégation, créée en 20

Drakkar, un douloureux reportage

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  @M inistère des armées Jeune journaliste, je suis arrivé à Beyrouth quelques heures après l’attentat contre Drakkar. A l’aéroport mon nom interpella la police aux frontières libanaise, un homonyme étant recherché. Une courte vérification et je pus sortir. Ce n’est là qu’un futile souvenir par rapport au motif de mon reportage : les 58 soldats français des 1er et 9e régiment de chasseurs parachutistes tués. Eux, ne pourront plus en égrener, ne pourront se ressouvenir. De l’immeuble de huit étages, Drakkar, il ne reste rien sinon un trou énorme. Et le sang des pierres. Accompagné par une violente odeur de mort. Le site est d’une tristesse pénétrante. Comment ne pas penser à ces hommes majoritairement jeunes dont l’avenir a été irrémédiablement confisqué ce 23 octobre 1983 par le Hezbollah, l’Iran, la Syrie, immédiatement suspectés ? Un sauveteur extrait un portefeuille et regarde une photo de famille. Il pleure. Ici, c’est la guerre depuis 1975*. A la résidence des Pins, où campent des

Nouméa, un ex-militaire en garde à vue pour apologie du terrorisme

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@ DR Originaire d' Ouvéa, ce jeune homme aurait publié des messages de soutien au Hamas sur les réseaux sociaux se réjouissant, explique le quotidien "La voix du Caillou" de "la mort d' Israéliens" et apportant son soutien au Hamas. Cet ancien militaire renvoyé pour radicalisation islamiste a été entendu par la section de recherches de la gendarmerie. Fiché S, il est suivi par les services de renseignement pour son activisme pro-indépendantiste. Alors que cette garde à vue se déroulait il devait, dans le même temps, comparaître devant la justice pour "outrage à une personne dépositaire de l'autorité publique", pour avoir notamment insulté sur les réseaux sociaux Sonia Backès, présidente de la province Sud et ancienne secrétaire d'Etat à la citoyenneté. Remis en liberté, il attend maintenant la décision des magistrats.

L'actualité en 50 mots : constat

Un commentateur israélien le rappelait ce matin : de très nombreuses victimes ont été abattues par les terroristes du Hamas lors de la rave party et dans des kibboutz. Sociologiquement, des hommes et des femmes plutôt à gauche, favorables à un état palestinien.

L’actualité en 50 mots : Israël

Franco-Israélienne, cette quinquagénaire qui réside dans un kibboutz près de la Bande de Gaza a vu sa mère, sa fille, sa nièce et son neveu enlevés par les terroristes du Hamas, samedi. A TF1 elle raconte : « Avant quand Israël tirait sur Gaza, je pensais aux mamans et aux enfants, d'en face... »