Les suites de l’incident diplomatique entre la France et le Mali
© ministère des armées " De la part d’un ambassadeur, il fallait oser ! " estime un diplomate français chevronné. " Mais les autorités maliennes ont vite compris qu’il y avait un problème sur la table… " D’où la visite, hier, à Paris du ministre des affaires étrangères de Bamako. Mercredi, au Sénat lors d’une audition devant la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, Toumani Djimé Diallo , l’ambassadeur du Mali en France, avait stigmatisé le comportement de militaires français déployés au Mali, accusant ceux-ci de "débordements" dans les quartiers chauds de Bamako, mettant en cause des légionnaires. Lesquels, répond-on à Aubagne (commandement de la Légion étrangère) et au ministère des armées à Paris, sont bien loin de la capitale malienne et n’ont pas le temps d’y venir lors de périodes de repos. Florence Parly, la ministre précisant, jeudi matin, que cette déclaration était " fausse et indécente (…). Plut...