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Affichage des articles du février, 2020

Les suites de l’incident diplomatique entre la France et le Mali

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©   ministère des armées " De la part d’un ambassadeur, il fallait oser  ! " estime un diplomate français chevronné. "  Mais les autorités maliennes ont vite compris qu’il y avait un problème sur la table…  " D’où la visite, hier, à Paris du ministre des affaires étrangères de Bamako. Mercredi, au Sénat lors d’une audition devant la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, Toumani Djimé Diallo , l’ambassadeur du Mali en France, avait stigmatisé le comportement de militaires français déployés au Mali, accusant ceux-ci de "débordements" dans les quartiers chauds de Bamako, mettant en cause des légionnaires. Lesquels, répond-on à Aubagne (commandement de la Légion étrangère) et au ministère des armées à Paris, sont bien loin de la capitale malienne et n’ont pas le temps d’y venir lors de périodes de repos. Florence Parly, la ministre précisant, jeudi matin, que cette déclaration était "  fausse et indécente (…). Plut

Retour sur Fayaoué

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©HW/ Opération Victor , Editions Nord-Eclair, 1989 En 1988, à l’heure des élections présidentielles, alors que des menaces d’actions violentes sont envisagées, le commandement de la gendarmerie en Nouvelle-Calédonie a-t-il transmis des consignes de sécurité aux brigades du territoire et notamment celles des îles Loyauté ? Si le document existe, le lieutenant-colonel (er) Henri Calhiol estime qu’il aurait été antidaté. C’est l’information que publie dans sa dernière livraison le magazine, L ’ Essor (mars 2020) . Cet ex officier de gendarmerie qui se passionne pour cette affaire dite d’Ouvéa, estime que ces consignes n’ont jamais été diffusées aux unités et notamment aux gendarmes mobiles et territoriaux en poste alors à Fayaoué (île d’Ouvéa). "La responsabilité du commandement", explique Henri Calhiol "fut soigneusement tue, au profit d’un prétendu effet de surprise imparable, thèse officielle de la direction générale, combinée à une soi-disant négligence notoire des

Le général Mistral promu divisionnaire

Lundi à Aubagne, le commandant de la Légion étrangère, le général Denis Mistral portera une troisième étoile. Il vient, en effet d’être promu général de division ( Journal officiel de ce jeudi). Après deux années passées à la tête de la Légion, Denis Mistral devrait quitter, cet été, les képis blancs et rejoindre Paris. La rumeur parle de l’EMAT. Son successeur à la Légion, toujours selon cette rumeur, pourrait être Alain Lardet, ancien chef de corps du 3 e Régiment étranger d’infanterie (REI) à Kourou (2011-2013). Le colonel Lardet, qui prendrait ses étoiles, est actuellement chef du bureau plans (BPlans) à ce même état-major de l’armée de terre.

Morgan Henry, sous-officier du 54e régiment de transmissions de Haguenau, retrouvé mort dans son campement au Burkina Faso

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La cause de la mort, dimanche, de ce sergent-chef du 54 e régiment de transmissions de Haguenau (Haut-Rhin), n’est pour l’heure pas connue. Une enquête de gendarmerie, menée par la prévôté, a été diligentée pour en établir les circonstances. Le sergent-chef Henry opérait au sein de l’opération Barkhane depuis le mois de novembre 2019. Il aurait eu 29 ans le 17 mars.

Retour des aumôniers juifs dans l'armée allemande

Pour la première fois depuis un siècle, l’armée allemande aura des rabbins militaires. Un traité en ce sens a été signé le 20 décembre, précisait l’hebdomadaire Réforme, dans son numéro du 23 janvier. Seuls les protestants et les catholiques ont jusqu’ici des aumôniers dans la Bundeswehr . Il s’agit d’un évènement, car depuis la Seconde Guerre mondiale et le rôle joué par l’armée allemande dans le massacre des juifs, « leur relation étaient plus que complexe… » On estime, aujourd’hui, que trois cents militaires allemands sont de religion juive (le service militaire n’existe plus depuis 2011).   Une dizaine d’aumôniers juifs devraient prochainement intégrer la Bundeswehr . Un accord est, également, attendu à Berlin pour que les trois mille militaires musulmans puissent disposer d’aumôniers.

Noëlla Rouget, grand’croix de l’ordre national du Mérite

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  @HW La cérémonie a eu lieu, hier matin, à la résidence du consul général de France à Genève, Patrick Lachaussée. L’écharpe lui a été remise par le général Benoit Puga, grand chancelier de la Légion d’honneur, chancelier de l’ordre national du Mérite.   Noëlla Rouget a eu 100 ans, le 25 décembre.  Sa trajectoire est rare dans l’histoire, même si elle commence classiquement. Résistante durant la Seconde Guerre mondiale, la jeune fille est arrêtée par un collaborateur français de la gestapo, torturée, déportée à Ravensbrück. Elle parvient à survivre à l’horreur. Lui, Jacques Vasseur, en 1962, sera arrêté, jugé, condamné à mort. Là où le récit prend un tour singulier, c’est que Noëlla Rouget obtient sa grâce auprès du président de la République, Charles de Gaulle, au nom de son rejet absolu de la peine de mort. Vasseur obtiendra plus tard une réduction de peine, mais ne manifestera jamais le moindre remords. Le fiancé de Noëlla, lui, n’a bénéficié d’aucune clémence des nazis

Il y a 28 ans, l’accident du Mont Garbi

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@foreignlegion.info A Djibouti, le 3 février 1982, la 2 e section de la 4 e compagnie du 2ème REP embarque à bord à bord d’un Nord 2501 pour effectuer un saut. Ont pris part à bord, également des légionnaires de la 13 e DBLE, des membres de l’état-major des Forces françaises à Djibouti ainsi que des marins du commando Jaubert. Les conditions météorologiques deviennent rapidement mauvaises. A proximité du lac Assal, l’avion percute le sommet du mont Garbi. Il y avait 36 personnes à bord dont 29 militaires. Il n’y aura aucun survivant.