Livre "Albéric Vaillant ou la passion de la Légion"
La biographie de Michel Tirouflet, "Albéric Vaillant ou la
passion de la Légion" (Nuvis) a le grand mérite de rappeler le rôle joué
par cet officier dans l'histoire de l'institution. Parce qu'il contribua,
notamment, avec Pierre Messmer, après le putsch des généraux en Algérie, à ce
que la Légion ne fut pas dissoute par le général de Gaulle. Seule, une unité
symbolique l'a été, le 30 avril 1961, le 1er REP.
Lorsqu'à la
veille du putsch des généraux en Algérie, Albéric Vaillant prend, dans un
contexte extrêmement compliqué, le commandement du 1er Régiment étranger (ce
qui fait alors de lui le patron de la Légion), il démontrera "sa grande
capacité à maitriser les événements." C'est ce qu'ont expliqué, hier soir,
à l'amphithéâtre Austerlitz, à l'hôtel national des Invalides (Paris), l'auteur de l'ouvrage, Michel
Tirouflet, et le général Michel Guignon dont la carrière militaire débuta en
Algérie (qui intervint par téléphone).
Le général
Albéric Vaillant, fils de médecin (1915-2011), affecté à la veille de la
déclaration de guerre sur la ligne Maginot, eut une carrière exemplaire. Huit
ans après sa disparition, il reste une personnalité de la Légion étrangère et
un homme profondément respecté.