Ainsi va le monde !

  @Vosges-Matin Ilona Robelin, miss Lorraine devait défiler lors de l'élection de miss France, en Poilu. Face aux réactions vives d’anciens combattants, cités par Vosges-Matin, qui   se déclarent   « ridiculisés par une tenue de carnaval », la jeune femme, âgée de 18 ans, défilera, le 14 décembre à Marseille, dans une autre tenue. Ainsi en a décidé Sylvie Tellier, directrice de la société organisatrice. De son côté, sa conceptrice, Marion Lambert a expliqué l’avoir créée pour rendre hommage aux Poilus.

  @HW Avant de participer à la libération de Colmar, les légionnaires du RMLE se sont battus, début décembre 1944, à Orbey et Kaysersberg (Haut-Rhin). Dans cette dernière cité, derrière l’église Sainte-Croix, se trouve un mémorial de la 1 ère armée. Outre les noms de militaires tombés pour la libération de l’Alsace, 18 tombes. Y sont inhumés 6 légionnaires du Régiment de marche de la Légion étrangère. Le prix Nobel de la paix 1952, Albert Schweitzer (1875-1965), né à Kaysersberg, écrivit « Aucun de nous ne se préoccupe correctement du problème de la paix, s’il n’est pas assailli en permanence par la question : que fais-tu toi pour la paix ? » Citation qui se trouve dans le mémorial.

@CISM 4 e  ! La délégation française engagée aux 7 e jeux mondiaux militaires (18 au 27 octobre), qui se sont déroulés à Wuhan en Chine, a obtenu la 4 e place mondiale, remportant 57 médailles. Dont 13 d’or, 20 d’argent et 24 de bronze. Les 18 blessés militaires engagés dans les compétitions ont, eux, obtenu 21 médailles. La France avait engagé 300 athlètes, issus des trois armées et de la gendarmerie nationale, dans 22 disciplines.  En 2015, en Corée, les militaires français avaient gagné 41 médailles dont 16 d’or.  Ces 7 e Jeux ont rassemblé 10.000 athlètes venus d’une centaine de pays.

@dupuyblogspotcom.unblog.fr Le président de la République a cité son nom le 11 novembre dernier à Verdun. Lieutenant au comportement brave et discret dont l'action a contribué, au fort de Souville (3,8 km de Verdun), le 12 juillet 1916, à stopper l’avance allemande, Kléber Dupuy pourrait donner son nom à la promotion 2019-2022 de l’école militaire spéciale de Saint-Cyr.  Fils d’ostréiculteur, instituteur au Teich (Gironde), celui-ci a été mobilisé alors qu’il avait 22 ans. « Le 11 juillet 16, il était à Souville avec les survivants du 7 e Régiment d’infanterie » racontait, hier, le quotidien Sud-Ouest qui publie l’information. « Au lieu de se replier, il est resté. Il savait qu’il désobéissait à un ordre » précise Jean-Louis Dupuy, 94 ans, son neveu qui depuis de nombreuses années honore sa mémoire. « Le lendemain soir, les Allemands reculaient. » Kléber Dupuy a été amputé de la jambe gauche en 1918 à Villers Cotterêts (Aisne). De retour sur l...

Hier à eu lieu la remise des galons de la 333 e promotion d’élèves sous-officiers d’active de l’ENSOA, à Saint-Maixent (Deux-Sèvres). Cette promotion de 327 élèves porte le nom d’El Gharrafi (voir post du 1 er septembre 2019.) Vingt-huit jours après avoir été promu adjudant-chef, Mohammed Larbi El Gharrafi était tué, le 29 décembre 2011, en Afghanistan. Ce sapeur du 2e Régiment étranger de génie (Légion étrangère) était touché lors d'une opération par le tir d'un soldat de l'armée nationale afghane. C'était son deuxième séjour sur ce théâtre d'opérations. Cette remise de galons s’est déroulée en présence du général Denis Mistral, commandant le Légion étrangère,  du drapeau du 2 e  REG et de sa garde,  de la Musique de la Légion. 

Le président de la République a été accueilli aujourd'hui, sur les Glorieuses, par un détachement de légionnaires qui y assurent la souveraineté française.  Ces képis blancs du détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM) se relaient tous les 45 jours  (voir post 5 avril 2016) .  Situées dans l'océan Indien, les Glorieuses sont l'une des composantes (5) des îles Eparses, considérées par Emmanuel Macron comme "stratégiques". Gérées par les TAAF (Terres australes et antarctiques françaises), leur statut est contesté par Madagascar. L'enjeu : la zone économique exclusive (ZEE) de 635 000 km 2 .  

Pascal Mailhos avec Jean-Paul Neuville, président de l'AFCL       @HW A Lyon, dans le couloir conduisant à son bureau, Pascal Mailhos, le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, vient de faire poser les portraits de 43 Compagnons de la Libération, nés, ayant vécu ou qui sont inhumés dans le département du Rhône. Pascal Mailhos a accueilli, ce lundi, dans les salons de la préfecture un colloque consacré à ces Compagnons du Rhône, co-organisé avec l’Association des familles Compagnon de la Libération. Prochainement, le préfet devrait faire apposer une plaque à la mémoire de trois de ses prédécesseurs, qui ont reçu la croix de la Libération : Emile Bollaert (qui a pris ses fonctions en 1934), Yves Farge (nommé dès avril 1944 par le général de Gaulle) et Pierre Bertaux (1947-48).

  De g à d : l'adjudant Karine président AALE Gironde, le colonel (er) Philippe Dufour  Didier Lallement, préfet de police de Paris, au deuxième rang, le colonel Nicolas Dufour. "Réunir la famille légionnaire aujourd’hui, c’est un rayon de soleil dans la noirceur du quotidien" expliquait, en fin d’après-midi, le préfet de police de Paris. Didier Lallement remettait, en effet, dans l’île de la Cité, la croix de chevalier de la Légion d’honneur au colonel (er) Philippe Dufour, ancien des 2 e REP, 2 e REI et 4 e RE. Le récipiendaire est le père du colonel Nicolas Dufour qui a commandé le régiment ( 2015-2017) et qui est actuellement, à Aubagne, au commandement de la Légion étrangère, chef d’état-major.

Agé de 61 ans, Mark Milley est depuis quarante huit heures, le nouveau chef d'état-major de l'armée des Etats-Unis. Diplômé des universités de Princeton, Colombia et du Naval War College cet officier a participé, notamment, aux opérations en Irak et en Afghanistan. Cet amateur de hockey sur glace est nommé pour quatre ans. Il succède au général Joe Dunford, désigné en 2015 par Barack Obama. Mark Milley est né, cela ne s'invente pas, à Winchester dans le Massachusetts.     

Site d'orpaillage clandestin @la1ere.francetvinfo.fr Le sergent du 3e Régiment étranger d'infanterie soupçonné d'avoir d'avoir tué un orpailleur clandestin brésilien dans la nuit du 21 au 22 septembre à Camopi (sud-est de la Guyane), vient d'être libéré et assigné à résidence. Il devra porter un bracelet électronique et résidera à l'île Saint-Joseph, emprise de la Légion étrangère. La décision a été prise par le juge des libertés et de la détention.   Ce sous-officier de 32 ans avait été mis en examen pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner".  Les faits s'étaient produits au cours d'une opération Harpie de lutte contre l'orpaillage illégal dans la forêt guyanaise. Le légionnaire avait fait usage de son arme à feu contre un orpailleur qui l'avait, selon sa version, menacé avec une machette. Ces faits surviennent dans un contexte particulièrement tendus, les garimpeiros n'hésitant pas à faire...