Disparition du médecin en chef Jean-Louis Rondy
Le 30 avril 2018, c’est lui qui avait porté la main du capitaine Danjou, à
Aubagne. Jean-Louis Rondy est décédé dans la nuit de mardi à mercredi à
l’hôpital Percy à Clamart (Hauts-de-Seine). Il avait 94 ans. Ses obsèques
seront célébrées le 29 juillet à 10h, à la cathédrale Saint-Louis des
Invalides. Voici des extraits du portrait du médecin colonel Rondy que nous
avions publié sur ce blog, le 23 janvier 2018.
"Après mes études de médecine, j'étais breveté
parachutiste et commando en 1952 et je suis parti en Indochine où j'étais
affecté à ma demande comme médecin au 1er bataillon étranger parachutiste. Je
suis parti avec eux, j'ai sauté à Diên Biên Phu le 21 ou 22 novembre 1953. On a
pris d'assaut la ville pourtant occupée par les Viet. Et mon bataillon est
resté dans la cuvette jusqu'au dernier, jusqu'au 8 mai (...) je suis donc
parti en captivité. J'avais été blessé, avais reçu des éclats d'obus en avril.
Un obus de mortier de 120 mm était tombé près de moi, j'étais criblé de
ferraille. Regardez, on peut encore les voir, j'en ai encore un peu partout
! " Ainsi se racontait en 2014, à mes confrères de L’indicateur des
Flandres, le médecin colonel Jean-Louis Rondy qui a été choisi par la Légion
étrangère pour porter lors du Camerone 2018, la main du capitaine Danjou. Une
célébration placée sous le thème suivant : "Tu n'abandonneras ni tes
morts, ni tes blessés."
Jean-Louis Rondy s'est engagé en 1944 comme soldat au sein de la 2ème Division blindée (Régiment de marche du Tchad). Qu'il quittera en 1946, comme sergent. Il avait 20 ans. Il effectue alors ses études de médecine à Santé navale à Bordeaux. Fin novembre 1953, il saute donc sur le camp retranché indochinois. Il y sera blessé, y rencontrera Geneviève de Galard (voir post du 3/5/2014) et restera jusqu'à la fin. Et vit l'internement par les Viet Minh. Il servira ensuite, notamment, au 3ème REI à Madagascar.
Le médecin en chef Jean-Louis Rondy était grand officier de la Légion d'honneur.
Jean-Louis Rondy s'est engagé en 1944 comme soldat au sein de la 2ème Division blindée (Régiment de marche du Tchad). Qu'il quittera en 1946, comme sergent. Il avait 20 ans. Il effectue alors ses études de médecine à Santé navale à Bordeaux. Fin novembre 1953, il saute donc sur le camp retranché indochinois. Il y sera blessé, y rencontrera Geneviève de Galard (voir post du 3/5/2014) et restera jusqu'à la fin. Et vit l'internement par les Viet Minh. Il servira ensuite, notamment, au 3ème REI à Madagascar.
Le médecin en chef Jean-Louis Rondy était grand officier de la Légion d'honneur.