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La demande pouvait être formulée à partir du 4 avril. Les
élus indépendantistes du congrès, issus de l’Union nationale pour l’indépendance
(UNI) et de l’Union calédonienne (UC-FNLKS), ont demandé à l’Etat l’organisation
d’un troisième et dernier référendum sur l’indépendance du territoire, comme le
prévoit la loi organique. Celui-ci pouvait être demandé par un minimum de 18
des 54 élus du congrès. Une institution sans président depuis début février, ces
deux mouvements indépendantistes, majoritaires, ne parvenant pas à se mettre d’accord.
Reste maintenant à l’Etat à fixer la consultation. Celle-ci devra se tenir
avant octobre 2022. Lors du deuxième référendum, le 4 octobre 2020, le oui à l’indépendance
avait progressé de plus de trois points, passant de 43,3% (en 2018) à 46,7%.
Dans une interview aux quotidiens Les
Nouvelle calédoniennes et au Monde, le
ministre des outre-mer, Sébastien Lecornu effectue un rappel : "Nous
devons travailler à expliquer les enjeux de ce choix. C’est le fameux travail
du « oui » et du « non » auquel j’appelle inlassablement
les responsables politiques calédoniens."
Invitation
à Paris
Ceux-ci viennent d’être invités à Paris par le Premier
ministre, pour « une session d’échanges et de travail » qui pourrait
se tenir du 25 mai au 3 juin prochains. "L’avenir institutionnel reste à écrire" précise Jean Castex dans son courrier. "Le dialogue est plus que jamais
nécessaire" ajoute-t-il. Les élus calédoniens devraient, à cette occasion, être reçus par le président
de la République.
