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| Le général Puga, 33ème chancelier de la Légion d'honneur @GC |
Qui succédera le 1er février prochain au général Benoît Puga à la tête de la grande chancellerie de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite ? Pour l’heure, rien d’officiel n’a été annoncé. En poste depuis 2016, le grand chancelier sortant a été prolongé jusqu’au 31 janvier prochain (J.O. du 9 septembre 2022). L’ancien chef de corps du 2e régiment étranger de parachutistes (1996-98) puis chef de l’état-major particulier du président de la République (2010-2016) a, durant son mandat, été très actif dans la recherche de mécènes afin d’obtenir des crédits pour la rénovation de bâtiments du patrimoine mais aussi afin de sauvegarder les archives de l’institution. Et ainsi de financer leur numérisation et les rendre plus accessible.
Le 34e chancelier
Qui sera donc le prochain locataire du palais de Salm à Paris ? Un militaire comme l’immense majorité des grands chanceliers ? Un civil comme le furent le premier d’entre eux, Bernard de la Ville-sur-Illon, comte de Lacépède (1803-1814 et durant les Cent Jours en 1815) puis son successeur, Monseigneur Dominique Dufour, baron de Pradt (qui ne resta en poste que 6 mois) ? Ou, pour la première fois, une femme sera-t-elle nommée ? Un choix, dans ces deux derniers cas, qui serait particulièrement disruptif de la part du chef de l’Etat, grand maître de l’ordre. Rappelons toutefois que le code de la Légion d’honneur dispose que le titulaire de la fonction doit être un dignitaire français*. Plus précisément, qu’il est choisi parmi les grand’croix (article R10), qui sont moins d’une centaine. Les militaires sont nettement plus jeunes lorsqu’ils sont élevés à cette dignité donc plus facilement éligibles. Mais, dans les contingents (tous grades confondus) davantage de croix sont attribuées aux civils (1350 contre 1015 pour les contingents annuels 2021-2023).
*Les dignitaires de l’ordre sont les grands officiers et les grand’croix.
