Quand les futurs chevaliers de la Légion d’honneur prêtaient serment
La loi du 1er septembre 1941 décrétait, en effet, qu’avant leur réception dans l’ordre de la Légion d’honneur, les futurs chevaliers devaient prêter le serment suivant auprès du délégué du chef de l’État Français, en l’occurrence le maréchal Pétain : « Je jure de demeurer fidèle à l’honneur et à la patrie, de me consacrer au bien de l’Etat, de n’appartenir ni dans le présent, ni dans l’avenir à aucune société interdite par la loi et de remplir tous les devoirs d’un brave et loyal légionnaire ». Etaient principalement visées, les sociétés secrètes, c’est-à-dire la franc-maçonnerie, interdite par un décret du 19 août 1940.
Lors d’une promotion, la prestation du serment était également « exigible des légionnaires de tous grades qui, pour une cause quelconque, n’y ont pas été soumis lors de leur admission dans l’ordre ». Le texte précisait enfin que cet engagement était imposé à « tous les anciens légionnaires ».