Olivier Kim ou le parcours étoffé d’un éclectique

S’il est issu de la même promotion à Saint-Cyr Cadets de la France libre (1985-88) que le général Thierry Burkhard, le chef d’état-major des armées, Olivier Kim a choisi immédiatement la gendarmerie. Une carrière de 37 ans qui a pris fin jeudi à Metz où le général de corps d’armée, commandant de la région de gendarmerie Grand Est « a rendu son képi », selon la formule employée par l’Essor de la gendarmerie. Le GIGN « Ma vocation est née à 15 ans » racontera bien plus tard Olivier Kim*. Plus précisément à Autun (Saône-et-Loire), où le pensionnaire du lycée militaire se voit prêter par un camarade de chambrée, un livre du journaliste Jean-Claude Bourret GIGN, mission impossible : Les exploits des gendarmes anti-terroristes (France-Empire). Après cette lecture, son objectif est clairement fixé. Commandant de peloton de la gendarmerie mobile pour sa première affectation, le jeune officier passe ensuite les tests d’entrée au GIGN. Admis, il y séjournera 5 ans. Un p...