2012 au Liban
« On rappelle que la Syrie avait (…) saisi la balle au bond pour coller aux Libanais la paternité du Salon de l’auto piégée qui venait d’ouvrir ses portes à Damas ». L’éditorialiste du quotidien francophone libanais L’Orient Le Jour utilise, en cette fin d’année, l’ironie pour conjurer ses craintes après les déclarations du gouvernement de Bachar-el-Assad, qui ont suivi les attentats à la voiture piégée commis dans la capitale syrienne (contre des bâtiments officiels). Damas voulant y voir la signature d’Al Qaida, dont des éléments se seraient introduits par le Liban. Pure spéculation mais qui a entrainé une réplique de l’armée syrienne qui a tué trois jeunes Libanais, cette semaine, dans un village du nord du pays où elle avait pénétré après avoir franchi la frontière…que les Syriens ne reconnaissent pas. L’humour sert souvent de paravent à l’inquiétude. Il y a des décennies que les Libanais vivent avec celle-ci et avec la division de leur classe politique. Si le ministre de la dé