007 au Luxembourg
Toute la semaine, plus aucun exemplaire du Lëtzebuerger Land n’était disponible chez les marchands de journaux luxembourgeois. L’hebdomadaire révélait dans sa dernière livraison que le grand-duc Henri, « aurait des contacts permanents » avec les services de renseignement britanniques. De quoi interpeller et passionner les habitants d’un pays généralement avare de confidences. Mais qui a toutefois son lot « d’intrigants », pour reprendre le titre de l’enquête de nos confrères. Sur quoi s’appuie cette « révélation » ?
En 2008, le chef du Service de renseignement de l’Etat luxembourgeois aurait transmis l’information à son Premier ministre, Jean-Claude Juncker. Mais Mario Mille, responsable du SREL, aurait enregistré la conversation, explique l’hebdomadaire qui en publie les détails, à l’insu du chef du gouvernement en utilisant « une montre-bracelet cachant un dispositif d’enregistrement ». L’information que l’ex-chef du SREL (2003-2010) estime fondée sur « des rapports crédibles » reposerait, en particulier, sur l’enregistrement clandestin d’une conversation au palais grand-ducal entre Henri de Luxembourg et le Premier ministre. Celui-ci aurait pu être réalisé en 2005 ou 2006. Jean-Claude Juncker dirige le gouvernement de son pays depuis décembre 2005.
En 2008, le chef du Service de renseignement de l’Etat luxembourgeois aurait transmis l’information à son Premier ministre, Jean-Claude Juncker. Mais Mario Mille, responsable du SREL, aurait enregistré la conversation, explique l’hebdomadaire qui en publie les détails, à l’insu du chef du gouvernement en utilisant « une montre-bracelet cachant un dispositif d’enregistrement ». L’information que l’ex-chef du SREL (2003-2010) estime fondée sur « des rapports crédibles » reposerait, en particulier, sur l’enregistrement clandestin d’une conversation au palais grand-ducal entre Henri de Luxembourg et le Premier ministre. Celui-ci aurait pu être réalisé en 2005 ou 2006. Jean-Claude Juncker dirige le gouvernement de son pays depuis décembre 2005.