dimanche 13 janvier 2013

Somalie. Après l'opération visant à libérer l'agent de la DGSE

Une source raconte ainsi la mort de Denis Allex  : "Lorsque l'attaque des commandos français a eu lieu, l'otage a été conduit dans une autre pièce. Puis une rafale a immédiatement été entendue...".
A ce moment une trentaine d'hommes du service action de la DGSE et du COS (une cinquantaine, chiffre mon confrère Jean Guisnel sur son blog) mène l'attaque. Un officier du service action aurait été tué, un autre issu de la même unité manquerait à l'appel. Otage à son tour ? Est-il blessé ? Mort ? Le Mistral, dont c'est la mission, a servi de bâtiment de commandement et de projection et quatre hélicoptères auraient transporté les commandos.


Deux enseignements sont d'ores et déjà à tirer de ce cette opération (malgré son échec) :
- La détermination du pouvoir politique (François Hollande a donné l'ordre d'intervention il y a plusieurs jours). Constat qui peut être aplliqué au Mali.
- La capacité de préserver le secret absolu sur cette opération pendant plusieurs semaines, malgré la multiplicité des acteurs.

Enfin, sI cette opération se solde donc par plusieurs morts, elle peut être également qualifiée "d'échec-objectif" : une démonstration de force, la preuve d'une capacité à réunir des moyens exceptionnels autour d'un service, qui était depuis trois ans et demi mobilisé sur le dossier Denis Allex..