La protection de la souveraineté française outre-mer
Cette souveraineté est
contestée par quelques Etats. Ainsi Maurice sur Tromelin (superficie : 1km2 situé à 500 km
au nord de la Réunion), les Comores revendiquent celle sur Mayotte, Madagascar
celle des îles Eparses (canal du Mozambique), Vanuatu (ex Nouvelles-Hébrides)
les îles Matthew et Hunter situées au large de la zone économique exclusive de Nouvelle-Calédonie
(voir post des 10 mai et 8 juin 2012),
le Mexique conteste la souveraineté française sur Clipperton (11 km2, situé à 1280 km
de la côte mexicaine).
La France est également
confrontée à des contestations de frontières avec le Surinam (ex Guyane
néerlandaise) concernant le cours supérieur du fleuve Maroni (le Litani) ;
avec les Pays-Bas sur la délimitation maritime de la façade Est de Saint-Martin
(Caraïbes). Lors de la signature du traité de Concordia en 1648, l’île a en
effet été partagée entre les deux pays. « Il subsiste depuis cette date
une indétermination du tracé de la frontière, notamment sur l’Etang aux
huîtres » explique-t-on au ministère des Outre-Mer. Les négociations, au long cours, continuent.