jeudi 21 juillet 2016

Les militaires français tués en Libye (2)

Les trois militaires tués dimanche en Libye étaient des acteurs des guerres de l'ombre. C'est-à-dire, qu'ils représentent à la fois "une arme offensive et protectrice" expliquait l'universitaire Alain Dewerpe. Hommes ou femmes clandestins, sans nom, formés à l'autonomie, au silence, à l'humilité, ils sont souvent des passionnés qui ont mené plusieurs vies dans les arrière-fonds du monde.
Face aux attentats dont la France est la cible, ils sont en première ligne pour recueillir l'information, mener des opérations, neutraliser si nécessaire ou assister un mouvement par exemple de contre-insurrection. Ils sont les agents du secret, "hors-la-loi légaux", condamnés à ne pas avoir de visage. Condamnés à vivre avec le péril. Dans ce contexte "on ne perd pas la face, mais la vie..."