Crash de l’Embraer d'Azerbaïdjan Airlines, les révélations glaçantes d’un site de Bakou proche du renseignement
« L’avion AZAL a été abattu par la défense aérienne russe » expliquait hier, en fin de journée, le site azerbaïdjanais Caliber. De son côté, l’agence de presse d’Etat, Azertac ne dit mot sur cette hypothèse. Son dernier post, ce matin, étant consacré à l’indemnisation que recevront « chacun des passagers blessés à bord de l’avion Embraer 190 d’AZAL, qui effectuait le vol Bakou-Grozny numéro J2-8243 qui s’est écrasé le 25 décembre 2024 sur le territoire de la République du Kazakhstan (…) et la famille de chaque victime ». Le traitement de ce crash (38 des 67 passagers sont morts) se limitant aux communiqués du président Aliev, aux condoléances de chefs d’Etat amis, aux registres ouverts dans certaines ambassades à l’étranger (dont à Paris) …
Scénario du pire
Si ces deux agences adoptent généralement la même ligne éditoriale, en particulier pour attaquer la France, cette fois-ci Caliber affirme qu’il « a été établi que l’avion (…) a été attaqué à l’approche de Grozny par le système de défense russe Pantsir-S. » De plus, explique cette agence proche des services de renseignement de Bakou, « en raison de l’utilisation de systèmes de guerre électronique par la partie russe, le système de communication des avions azerbaïdjanais a été complètement paralysé. » Et détaille Caliber « l’aéroport de Grozny n’a pas donné le feu vert à l’atterrissage de l’avion. (Celui-ci) n’a pas non plus été autorisé à atterrir dans les aéroports de Makhatchkala) et Mineralnye Vody. »
Que l’avion tombe !
« L’équipage désorienté, exposé aux tirs de la défense aérienne et aux effets des systèmes de guerre électronique a été redirigé vers la ville kazakhe d’Aktau » rajoute le rédacteur de Caliber. On peut imaginer le calvaire vécu par les passagers pendant ces longs moments d’errance de l’appareil. « On peut supposer, rajoute le site, que cette recommandation a été donnée dans un seul but : que l’avion tombe dans la mer Caspienne, tous les témoins mourraient et l’avion coulerait… »