Disparition de Jacques Hébert, Compagnon de la Libération

@Ordre de la Libération
Il est né et mort à Falaise (Calvados). Jacques Hébert, Compagnon de la Libération, vient de disparaître à l'âge de 97 ans. A 20 ans, étudiant en médecine, il  refuse la défaite et quitte avec son frère, le 21 juin 1940, Saint-Jean-de-Luz à bord d'un navire polonais, le Batory, pour l'Angleterre. A Londres, il est affecté pour la durée de la guerre à la 1ère compagnie de chars de combat. Il participe aussitôt à l'opération Pennland à Dakar puis débarque au Cameroun. C'est ensuite le Congo, la campagne de Syrie au cours de laquelle il est blessé en juin 41, par un éclat d'obus. Jacques Hébert suit alors, à Damas, les cours d'élève aspirant. Et retrouve la Compagnie de chars de combat. Vient la campagne de Libye, au cours de laquelle il est une nouvelle fois blessé. Tunisie, Maroc, il intègre le 501ème Régiment de chars de combat de la 2ème Division blindée, récemment créée. Lieutenant, il débarque dans sa Normandie natale, à Utah Beach, le 2 août 1944 puis se distingue dans le combats pour la libération de Paris. Suivent les Vosges, la libération de Strasbourg, l'Allemagne. Il est blessé accidentellement dans la nuit du 4 au 5 mai 1945, alors que son unité progresse vers le "Nid d'aigle" d'Hitler à Berchtesgaden.
A presque 26 ans, il quitte l'uniforme, en 1946, pour reprendre, à Caen, ses études de médecine et devient cardiologue. Maire de Cherbourg de 1959 à 1977, député de la Manche de 1962 à 1973, Jacques Hébert a reçu la croix de la Libération en 1945. Il était grand officier de la Légion d'honneur. Ses obsèques se dérouleront dans le plus stricte intimité. Huit Compagnons de la Libération sont encore en vie.

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