Articles

Affichage des articles du mai, 2019

François Broche, "La cathédrale des sables, Bir Hakeim"

Image
Qui se souvient qu’il y a 77 ans, débutait la bataille de Bir Hakeim ? Du 26 mai au 11 juin 1942, la 1re Brigade française libre à tenu tête à l' Afrika Korps et à ses alliés italiens sur le front de Libye. Ne décrochant de sa position qu'après avoir permis le repli des troupes britanniques. Un livre vient nous rappeler cette bataille symbolique. Celui de François Broche, La cathédrale des sables (Belin). Une unité française autonome va donc affronter sur ce plateau désert de Cyrénaïque, pour la première fois, la puissance militaire allemande dirigée par le tacticien Rommel. 3723 français libres commandés par Koenig mettront en échec italiens et allemands, dix fois plus nombreux. C’est cette victoire militaire (mais aussi d’opinion pour les alliés), qui se conclue dans la nuit du 10 au 11 juin par une sortie de vive force, que raconte cet ouvrage. François Broche le fait intimement. Son livre est celui que tout homme de presse a envie d’écrire. L’historien est jour

Disparition du lieutenant François Gniewek

Image
  DR Cette figure de la Légion étrangère, vient de disparaitre, à Paris, à l’âge de quatre-vingt-douze ans. Franciszek (François) Gniewek n'a pas encore seize ans quand il participe à la libération de Paris avec les FFI (Forces françaises de l'intérieur), en 1944. La même année, il s'engage à la Légion étrangère. Il servira à la 13ème DBLE, à la 4ème CSPLE et au 2ème REC. Sous-officier, il prendra part à deux campagnes d’Indochine, à Dien-Ben-Phu, puis sert en Algérie. Il sera blessé, durant sa carrière,  à quatre reprises. Franciscek Gniewek était titulaire de neuf citations dont deux à l’ordre de l’armée. Il avait quitté le service en 1961 avec le grade d’adjudant-chef et sera nommé lieutenant de réserve. Il y a deux ans, il s’était vu conféré la dignité de grand officier de la Légion d'honneur. Il est l'un des quelques officiers ayant servi à titre étranger, à avoir porté lors de Camerone, la main du capitaine Danjou. Ses obsèques seront célébrées lundi

« La Nation saura que vous avez fait votre devoir » déclare le chef de l’Etat lors de la cérémonie d’hommage aux deux nageurs de combat

Image
@DR « J’étais prête à l’absence mais pas à le perdre » expliquait, ces dernières heures, la compagne de l’un des deux commandos marine tué dans la nuit de jeudi à vendredi au nord du Burkina-Faso, lors de l’opération entreprise pour libérer deux otages français. Elle l’a certainement redit, ce matin, dans la cour d’honneur des Invalides au président de la République lors de l’hommage national rendu aux maîtres Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello. Une cérémonie rendue encore plus poignante par l’accord donné par les familles à la télévision de pouvoir les filmer.   « En tête de la colonne d’assaut, deux hommes d’exception (…) défiant la mort pour sauver des vies…pour sauver la vie des nôtres » a rappelé Emmanuel Macron lors de son allocution.   « Une vie arrêtée n’est pas une vie perdue. Celui qui meurt au combat a rempli sa destinée. C’est le sens de l’engagement ! Votre exemple nous maintient à la hauteur de nous-mêmes. » Les deux militaires ont reçu, à titre posthume,

Otages, des questions

Les deux ex-otages français, Patrick Picque et Laurent Lassimouillas, étaient partis en vacances au parc national de la Pendjari au Bénin. Il s’agit de l’un des derniers sanctuaires de la vie sauvage en Afrique de l'Ouest. Sur le papier, l’aire était protégée. Sauf que la région, aux frontières du Burkina-Faso et du Niger, est située dans une zone fortement déconseillée par le ministère des affaires étrangères. Pourquoi ces deux touristes s’y sont-ils rendus malgré les avertissements ?  En fin d’après-midi nos deux compatriotes atterriront à Villacoublay. Terrible retour, car leur guide et deux commandos engagés pour les délivrer sont morts. Leur vie, désormais et à jamais, sera marquée par ce poids.

Deux commandos marine tués au Burkina Faso

Image
C’était deux jeunes militaires. Cédric de Pierrepont était né en 1986. Alain Bertoncello en 1991. Ces deux opérateurs des commandos Hubert (Marine/commandement des opérations spéciales) ont été tués, cette nuit, lors d’une opération menée dans le nord du Burkina Faso afin de libérer les deux ressortissants français enlevés le 1 er mai au Bénin. Une américaine et une sud-coréenne détenues par ce groupe de ravisseurs ont également été découvertes. Selon plusieurs sources, l’opération a été menée avant que les otages ne soient remis à des djihadistes au Mali. Le maître Cédric de Pierrepont et  le maître Alain Bertoncello  Emmanuel Macron, qui  « s’incline avec émotion et gravité devant le sacrifice de nos deux militaires » , présidera une cérémonie d’hommage nationale aux Invalides en début de semaine prochaine, précise l’Elysée. Le chef de l’Etat accueillera les deux ex-otages français, ainsi que l’ex-otage sud-coréenne, à leur retour en France, prévu demain à 17 heures à Villac

Disparition du général Jean Delaunay

Ancien chef d’état-major de l’armée de terre (1980-83), le général d’armée Jean Delaunay est mort, hier, au Chesnay (78), à l’âge de 96 ans.  Saint-cyrien de la promotion  La veille au drapeau  (1943), regroupée à Coëtquidan en 1945 à la Libération, au sein de la promotion  Victoire , très grièvement blessé à une main en Indochine, il commanda la 10e brigade mécanisée de Reims et les écoles de l’armée de Terre. CEMAT, Il démissionna,  s’étant opposé au ministre de la défense, Charles Hernu, à propos de la réduction de 10% des effectifs de l’armée de terre, et avait mis en doute l’efficacité de la dissuasion nucléaire. Grand officier de la Légion d’honneur, il avait durant sa retraite (ou deuxième section) accompagné la réinsertion de prisonniers.

65e anniversaire de la chute de Diên Biên Phù

Image
Le 7 mai 1954, après 56 jours de combats, Diên Biên Phù tombe sous les assauts du Viêt-Minh. 1 700 soldats français et légionnaires étrangers sont morts dans la bataille, 1400 ont disparu et 70% des 10 000 prisonniers ont péri dans les mois qui ont suivi la chute du camp. A 17h, ce 7 mai, le général de Castries qui commande à Diên Biên Phù (nommé général au cours de la bataille) s’entretient par téléphone avec son supérieur, le général Cogny, commandant en chef au Tonkin (selon la transcription officielle de la conversation). -           Castries : "La situation est extrêmement grave. Les combats sont confus et se livrent partout. Je sens que la fin approche mais nous nous battrons jusqu’au bout." -           Cogny : "Bien compris. Vous vous battrez jusqu’à la fin. Pas question de hisser le drapeau banc…" -           Castries : "Bien compris. Nous détruirons les canons et tout le matériel radio. Le poste radio des courants porteurs sera détruit à 17

Algérie. Un frère de l’ex-président Bouteflika et deux ex responsables du renseignement arrêtés

L’Histoire est souvent malicieuse. Les idéologies ou les satrapes les incarnant, alors qu’ils pensaient garder le pouvoir indéfiniment, sont parfois balayés. Abdelaziz Bouteflika, président absent, a dû quitter, sous la pression de la rue algérienne, le pouvoir alors que sa représentation, son double, envisageait de se présenter pour un cinquième mandat. Son frère, considéré comme le chef du clan, vient d’être placé sous mandat de dépôt par le tribunal militaire de Blida ainsi que deux des puissants anciens chefs du renseignement, les généraux majors Mohamed Mediène dit Toufik (également surnommé au sommet de sa puissance, Rab Dzaïr -Dieu de l’Algérie-) et son successeur Athmane Tartag, dit Bachir. Ils sont poursuivis pour « atteinte à l’autorité de l’armée et complot contre l’autorité de l’Etat. » En coulisse la maison semble, pour l’instant, tenue par le général Gaïd Salah, chef des armées qui donne ainsi des gages aux opposants. Une rustine ?

Réorganisation de la sécurité à l’Elysée

Le général de gendarmerie Eric Bio-Farina est nommé directeur de la sécurité de présidence de la République (DSPR), une nouvelle entité dont l’annonce avait été retardée par l’affaire Benalla. Il reste commandant militaire de l’Elysée. Le colonel Benoit Ferrand dirigera le groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) où il remplace le général Lionel Lavergne. Celui-ci, exposé par l’affaire Benalla, va rejoindre la direction des opérations et de l’emploi de la gendarmerie, en qualité d’adjoint selon l'Essor de la gendarmerie.

Sortie aujourd'hui de " Moi, Oscar Ziegler, dernier compagnon de la Libération"

Image
Nous sommes en juin 1940 à Bordeaux, Oscar Ziegler a quitté l’adolescence mais n’a pas encore atteint l’âge adulte. Il pense aussi avec intérêt aux filles qu’il désire sans oser les aborder. Il a des sentiments de jeune homme. Mais le 17 juin, l’ordinaire s’effondre... Le maréchal Pétain annonce à la radio qu’il demande l’armistice. Avec deux amis, qui comme lui ne peuvent envisager la défaite, Oscar choisit de poursuivre le combat. Mais où ? Ce livre est la chronique d’une époque pas si lointaine qui vit des jeunes gens pétris d’idéal, choisir de quitter famille, études, emploi, pays parce qu’ils refusaient la soumission nazie. Devant eux, un impénétrable avenir...  Moi, Oscar Ziegler, dernier compagnon de la Libération  (Mareuil éditions), qui sort aujourd'hui, est un roman historique consacré à l’engagement. Moi, Oscar Ziegler, dernier compagnon de la Libération, Mareuil éditions, 19,90 €

Décès de Bernard Dargols, le GI français d'Omaha beach

Image
Bernard Dargols avait débarqué le 8 juin 1944 avec son régiment, la 2 e  division d’infanterie américaine, à Saint-Laurent-sur-mer ( Omaha beach ). Ce sous-officier français était né  le 5 mai 1920, à Paris d’une mère anglaise et d’un père russe. Celui-ci, ingénieur en mécanique, importe du matériel américain pour l’industrie textile. A 18 ans, en décembre 1938, Bernard Dargols part pour Les Etats Unis. Son père souhaitant qu’il lui succède un jour, lui organise un stage d’un an à Cincinnati, au New Jersey et à New York. Durant le deuxième semestre de l’année 1940, alors qu’il attend d’être engagé dans les Forces françaises libres, c’est finalement l’uniforme de l’armée américaine qu’il portera après Pearl Harbor (décembre 1941). Et sera versé dans les renseignements militaires.  @France-Amérique.com Le 5 juin 1944, après six mois d’entraînement Bernard Dargols et son équipe (six officiers et sous-officiers) embarquent à Cardiff, à bord d’un Liberty ship. Ils débarquent trois j