Algérie. Un frère de l’ex-président Bouteflika et deux ex responsables du renseignement arrêtés
L’Histoire
est souvent malicieuse. Les idéologies ou les satrapes les incarnant, alors qu’ils
pensaient garder le pouvoir indéfiniment, sont parfois balayés. Abdelaziz Bouteflika,
président absent, a dû quitter, sous la pression de la rue algérienne, le pouvoir
alors que sa représentation, son double, envisageait de se présenter pour un
cinquième mandat. Son frère, considéré comme le chef du clan, vient d’être placé
sous mandat de dépôt par le tribunal militaire de Blida ainsi que deux des
puissants anciens chefs du renseignement, les généraux majors Mohamed Mediène
dit Toufik (également surnommé au sommet de sa puissance, Rab Dzaïr -Dieu de
l’Algérie-) et son successeur Athmane Tartag, dit Bachir. Ils sont poursuivis pour « atteinte
à l’autorité de l’armée et complot contre l’autorité de l’Etat. » En
coulisse la maison semble, pour l’instant, tenue par le général Gaïd Salah,
chef des armées qui donne ainsi des gages aux opposants. Une rustine ?