Calédonie, ces victimes indirectes



« Lundi, un patient qui n’a pu être dyalisé est décédé » témoignait, il y a quelques heures le docteur Thierry de Greslan, dans la matinale de NC la 1ere. Parce que les patients, dans la situation insurrectionnelle actuelle, ne peuvent pas toujours accéder aux centres de soins, les axes routiers étant toujours entravés par des barrages. Pour le président de la commission médicale d’établissement au CHT Gaston Bourret à Nouméa, d’autres drames se sont produits. Récemment « un patient asthmatique de 21 ans est décédé suite à une crise qui n’a pu être prise en charge à temps ». Et de citer également une personne épileptique morte dans les mêmes circonstances, un homme non-dialysé retrouvé inanimé chez lui. Ou cette femme perdant son bébé in utero.
Dans l’hôpital, précise Thierry de Greslan « nous avons des équipes qui ont une résilience extraordinaire. Mais une résilience qui s’amenuise ».Dans cette ambiance crépusculaire, les soignants ont évidemment souvent peur de venir travailler. La chaîne de santé est en Nouvelle-Calédonie en mode survie.

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