Mali, poursuite de la répression et de l'intimidation de l’opposition



Les onze dirigeants politiques maliens d’opposition arrêtés il y a neuf jours par les autorités ne sont plus détenus à la maison d'arrêt de Bamako mais ont été transférés dans différentes prisons à l'intérieur du pays.
Ces arrestations ont eu lieu lors d’une réunion de la plateforme dite de « La déclaration commune du 31 mars » qui rassemble la quasi-totalité des partis et organisations politiques du pays qui milite pour le retour à l'ordre constitutionnel au Mali. Leurs avocats ont indiqué que ces cadres ont été inculpés pour "complot contre les autorités légales" et « réunion illégale ».

Le narratif de Sputnik

Face à une contestation traitée par la force, le régime poursuit sa fuite en avant. Dans le même temps, sur le plan économique, il cherche à se dégager de toute responsabilité dans la dégradation de la situation. Le président de la Transition, Assimi Goïta, a dit, dans un discours prononcé il y a une semaine dans le sud du Mali, subir les conséquences d’un « terrorisme économique » qui fabriquerait « de faux billets de francs CFA ». Sans citer la France. 
Cependant, le lendemain de cette prise de parole Sputniknews Afrique, l’agence de presse liée au gouvernement russe et interdite dans l’Union européenne depuis deux ans, écrivait un papier qui portait le titre suivant  : « Goïta accuse Paris d'avoir imprimé de faux billets de francs CFA pour nuire à l'économie du Mali ». Article repris par de nombreux médias et sur les réseaux sociaux.

Photo :  Vladimir Poutine et Assimi Goïta à Moscou , ⒸPrésidence de la République du Mali


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