Il y a 35 ans, la Sûreté de l’Etat communiste tchécoslovaque tombait




Je me souviens parfaitement des voitures de la StB devant le domicile du pestiféré Alexandre Dubcek à Bratislava, en cette fin d’automne 1989. L’ancien premier secrétaire du parti communiste de Tchécoslovaquie, victime du Printemps de Prague et de l’arrivée des troupes soviétiques dans son pays* a été, durant 20 ans, objet de la surveillance permanente de la Sûreté de l’Etat.

Broyer
En cette fin d’année1989, alors que le régime communiste chancelle puis tombe en Tchécoslovaquie lors de la « Révolution de velours », les broyeurs de la Sureté de l’Etat fonctionnent à plein. Quelques mois plus tard, le ministre de l’intérieur, Richard Sager supprime la Stb, symbole de persécution et de hantise de l’arrestation.

13 000 agents
Depuis les années 50, la StB a été un acteur majeur des procès politiques puis lors de la normalisation « elle a intimidé et poursuivi tout opposant – réel ou supposé – au régime » rappelle Radio Prague International, à l’occasion du 35e anniversaire de la publication du décret de suppression.
Cet outil de répression de « l’ennemi intérieur » compte alors 13 000 fonctionnaires. Des procès suivront. Au total, une quarantaine de membres de la Sûreté de l’Etat seront condamnés, « et ce principalement pour des crimes commis dans les années 1950 » rappelle la radio tchèque.

* 1968

Photo : dossier sur la chanteuse Marta Kubisovà ; copyright

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