Mémoire de la Légion : Salih Gusic


Crédit : amalep.free.fr
 
Adjudant-chef, il a quitté le service actif il y a cinquante et un ans. Il est d’une discrétion légendaire. « Quel intérêt de parler de moi ? ». Pourtant au sein de la Légion étrangère, il est souvent considéré comme un acteur du mythe, du récit, de la tradition.
Né en 1927 à Banja Luka (Bosnie), Slih Gusic se présente au poste de recrutement de Coblence (Allemagne) peu avant ses vingt ans. Parcours commun pour tout engagé : le fort Saint-Nicolas (Marseille) puis le dépôt commun des régiments étrangers à Sidi-Bel-Abbès. Après un an de service, il est nommé sergent. Et effectue les OPEX de l’époque, comprendre les guerres...L’Indochine, tout d'abord, avec le 2ème bataillon étranger de parachutistes où il participe à cent vingt opérations. Puis sept mois en Tunisie en 1953 (3ème BEP) avant un retour en Extrême-Orient. Parachuté sur Dien-Bien-Phu dans la nuit du 9 au 10 avril 54, il se bat jusqu’à la fin. Fait prisonnier par le Viet-Minh, il tente à deux reprises de s’évader. Libéré en septembre, il rejoint ensuite l’Algérie (1er BEP puis 1er REP), il participe en 1956 à l’expédition de Suez (Opération Mousquetaire). 1960, c’est le 2ème REP.
-          Quel parcours,  dans une époque charnière de notre histoire ?
-          On aimait notre métier. Après, rester en vie, c’est le destin !
Salih Gusic est commandeur de la Légion d’honneur et grand-officier de l’ordre national du Mérite.

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