La Belgique souffle le froid et le chaud
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F-35 |
Emmanuel
Macron a exprimé, en fin de semaine dernière, son dépit. Au terme de sept mois de négociations, la Belgique a
choisi le F-35 américain au détriment du Rafale français. Bruxelles vient donc de
passer commande de 34 exemplaires, pour un montant de 4,011 milliards d'euros « soit un
demi-milliard moins cher que prévu dans la Vision Stratégique » a précisé
le ministre de la défense du royaume, Steven Vandeput (nationaliste flamand). Pour cette somme, outre
les appareils, la Belgique acquiert « deux centres de simulation de vol,
le matériel et les systèmes ICT pour l'appui opérationnel et technique des
avions sur la base et durant leurs déploiements, ainsi que des systèmes de
casque de haute technologie pour les pilotes. Ce montant d'investissement
couvre entre autres les coûts de mise à niveau du système d'arme ainsi que du
recyclage des pilotes et du personnel technique et ce, pour la période
2018-2030 » a ajouté M. Vandeput. Les premiers F36, qui remplacent les F-16,
sont attendus d'ici 2023.
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Le Griffon |
Toutefois,
la France n’est pas totalement perdante car Bruxelles a décidé d’acquérir 442
blindés à la France, pour un contrat d'une valeur de 1,5 milliard d'euros. Cet
accord, porte sur la vente de 382 véhicules blindés légers de type
"Griffon" et de 60 blindés de reconnaissance et de combat de type
"Jaguar". Par ailleurs précise-t-on à l’état-major belge, « un
partenariat avec la France est mis en place sur base de véhicules de combat
français et belges identiques. » Objectif : que la Belgique et la
France aient, entre autres, une organisation commune et que la formation,
l'entraînement et le soutien logistique soient organisés conjointement. L'entrée
en service des véhicules est prévue dans la période 2025-2030.