Pierre
Simonet, en 1940, est en mathématiques spéciales. Le discours du maréchal
Pétain, le 17 juin, l’a révolté. Une semaine plus tard, il quitte
Saint-Jean-de-Luz à bord du Baron
Kinnaird qui rapatrie des troupes polonaises et des résidents britanniques.
Il intégrera, à Londres, l’artillerie des Forces françaises libres naissantes.
Il sera de quasiment toutes les campagnes menées par les Français, en
particulier à Bir-Hakeim. Dont il sortira vivant, comme Hubert Germain, officier
légionnaire à la 13ème DBLE, qui préparait à Montaigne, lors de la déclaration
de guerre, l’Ecole navale. Lui aussi, après l’intervention radiophonique de
Pétain a choisi la lutte.
Hubert
Germain et Pierre Simonet sont deux des cinq Compagnons de la Libération encore
en vie. Agés respectivement de 98 et 97 ans, ils ne seront pas présents,
aujourd’hui au lycée Montaigne, à cette cérémonie d’inauguration de la stèle.