25 août 1944, Paris libéré
Il y a soixante-huit ans, jour pour jour, Paris redevenait Paris. Au printemps 1940, la nuit était, en effet, tombée sur la ville lumière. Cinquante mois de colère, de larmes et parfois de honte. Cinquante mois de souffrance, d'humiliation, de privation. Cinquante mois d'impatience, d'insupportable attente et de colère. Et enfin, au bout de cette interminable épreuve, Paris est libéré par son peuple. Ainsi s'exprimait, hier soir, le président de la République, sur le parvis de l'hôtel de ville, lors de la cérémonie marquant le 68ème anniversaire de la libération de la capitale.
Paris est l'une des cinq villes Compagnons de la Libération, qui à
partir du 16 novembre prochain assureront, au sein du Conseil national des
communes, la pérennité de l'Ordre de la Libération. Il n'y a, en effet, plus
que vingt cinq Compagnons encore en vie. Le plus jeune, Louis Cortot -qui était
présent hier à l'hôtel de ville- a quatre vingt sept ans (voir Journal du dimanche de ce jour). Le plus âgé, Guy
Charmot a dix ans de plus.
A titre militaire, dix huit unités combattantes ont reçu la croix de la Libération.
Crédit : présidence de la République |
A titre militaire, dix huit unités combattantes ont reçu la croix de la Libération.
Cette cérémonie marquait la première
sortie officielle du général Hervé Charpentier, nouveau gouverneur militaire de
Paris, qui a pris ses fonctions le 21 août.
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