Jeux Olympiques. 7 médailles pour les sportifs de la Défense


Le ratio est plutôt bon. Sur les trente quatre sportifs de la Défense membres de la délégation française (soit 10%), sept ont obtenu des médailles lors de cette 30ème olympiade qui s’est déroulée du 27 juillet au 12 août à Londres. Quatre en or, une en argent, deux de bronze.

Or
Le premier à être distingué fut Alain Bernard, qui a remporté le 29 juillet, en natation, avec ses coéquipiers du 4x100m nage libre, le titre suprême. Une satisfaction pour le maréchal des logis chef qui affichait ainsi un deuxième titre olympique à son palmarès ; mais une frustration aussi, car Alain Bernard n’était que remplaçant lors de la finale, qui ne constitua donc pas la dernière course de sa carrière. Il disputa celle-ci, en fin de matinée, dans le centre aquatique britannique.
C’est une règle intangible. L’un part, l’autre arrive. De manière spectaculaire pour Florent Manaudou, vainqueur inattendu le 3 août, du 50 m nage libre, pulvérisant son record personnel. Il a vingt et un ans et abordait de manière décontracté le défi qui s’offrait à lui. En témoigne sa brève rencontre avec la judoka Lucie Décosse. Le quotidien l’Equipe raconte la suite : " …elle est au village olympique, elle prend l’ascenseur et se retrouve nez à nez avec le jeune nageur Florent Manaudou qui lui lance : Tu vas bien ? Comment çà se passe ? Un peu plus tard, la judoka est au club France, savoure son titre (en moins de 70 kg) lorsqu’elle reçoit un texto du CNOSF. Florent Manaudou, champion olympique du 50 m. J’étais sidérée, raconte-t-elle, le gars que j’avais croisé, paisible dans l’ascenseur, allait en fait disputer une finale des jeux et la gagner "(L’Equipe, 14 août 2012).
Héritier d’une famille en or, Florent Manaudou est soldat au 68ème Régiment d’artillerie d’Afrique à La Valbonne.
La parité a été respectée. Deux femmes se sont également imposées dans leur discipline. Et toutes deux sont agents sous contrat de la Défense.
Emilie Fer, vingt neuf ans ans, victorieuse de l’épreuve du slalom en kayak monoplace est devenue, le 2 août, la première française championne olympique de son sport. Tous les témoignages, tous les « papiers » insistaient sur une qualité de la sociétaire du club de La-Colle-sur-Loup (Alpes-Maritimes), sa gentillesse.
La seconde est Julie Bresset, vingt trois ans, qui a remporté, grâce à ses qualités techniques le 11 août, l’épreuve de VTT féminine. Quarante huit heures avant la course, elle avait chuté à l’entrainement. Des points de suture lui ont été posés. La veille de la course, la situation n’était pas brillante. Mais elle connaissait le circuit par cœur…

Argent
Le cyclisme a également permis à Mickaël d’Almeida, vingt quatre ans, de monter sur le podium, le 2 août, grâce à la deuxième place de l’équipe de France de vitesse sur piste. Egalement agent sous contrat, il devrait retrouver la piste le15 septembre lors de l’inauguration du vélodrome couvert de Roubaix.

Bronze
Elle affichait après sa troisième place une médaille triste, ayant du mal à accepter à la fin de son combat, le 2 août dernier, cette médaille de bronze. « Le sport est cruel » concédait son entraineur. Pourtant, Audrey Tcheuméo, vingt deux ans, championne du monde et d’Europe en judo (moins de 78 kg) qui voulait plus, est une réelle satisfaction pour sa discipline et pour la délégation française.  Les spécialistes prévoient un bel avenir sportif à cet agent sous contrat civil. Autre « élu », Jonathan Lobert, matelot à l’école navale de Brest, vingt sept ans, qui pour sa première participation olympique, a terminé troisième en voile sur dériveur Finn, le 5 août. J. Lobert retrouvera, dans quelques jours, le bassin de Weymouth pour encourager les membres de l’équipe de France paralympique.

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