mardi 23 octobre 2012

Le général Rideau quittera la présidence de la FSALE en 2013.

Le général de corps d'armée Robert Rideau préside la Fédération des sociétés d'anciens de la Légion étrangère (FSALE) depuis 2001. On lui doit, notamment, le développement du réseau d'anciens de la LE à l'étranger. Robert Rideau arrive au terme de son quatrième mandat. Il ne se représentera pas.




Q- Pourquoi cette décision ?
Effectivement, je quitterai la présidence le 2 juin prochain, à l’issue de notre congrès qui se tiendra à Orange. En fait j’aurais déjà dû « passer la main » en 2012, année de mes 72 ans, limite d’âge statutaire des administrateurs, collège dont est issu le président. Faute de candidat à ma succession, l’assemblée générale et le conseil d’administration m’ont demandé de prolonger mes fonctions pour une ultime année. J’ai accepté.

R- Soixante douze ans, c'est plutôt jeune au regard de ce l’on peut, parfois, observer dans le monde associatif combattant ?
Certes mais si l’on souhaite que de « jeunes anciens légionnaires » rallient notre mouvement associatif, il convient d’être cohérent donc éviter de mettre à sa tête des gérontes. D’où nos statuts. De surcroît j’aurai exercé mes fonctions douze années durant. C’est, me semble-t-il une durée acceptable puisqu’en terme de longévité, je figure déjà dans le livre des records de la FSALE.

Avez-vous vous trouvé votre successeur ?
Non, à ce jour, pas vraiment. J’ai sollicité une dizaine de jeunes camarades dont le profil est proche de celui de mes prédécesseurs et du mien. J’ai quelques réponses. Il est vrai que la principale difficulté réside dans le lieu de résidence du candidat. Idéalement et pour des raisons faciles à comprendre, le président doit être, autant que faire se peut, parisien et physiquement disponible. Ce sont là des conditions difficiles à réunir car nombre de papabile sont provinciaux ou exercent une activité professionnelle. Aussi, à l'exception de passer son temps dans le train, une telle situation serait très contraignante sauf à relever de la géométrie variable.

Qui sera le pilote ?
A l’instar de ce qui se pratique déjà dans nombre de fédérations ou grosses associations, décision a été prise de transformer le poste de secrétaire général en celui de directeur général. Ce dernier, désormais indemnisé, aux responsabilités élargies, assure « la permanence du commandement ». Le président, quant à lui, se rend autant que de besoin à Paris, pour les quelques activités « carillonnées » où sa présence est indispensable. Pour le reste, c’est-à-dire le suivi des affaires, c’est à la fée Internet d’y pourvoir.

Mon général, le 2 juin au soir sera-t-il un moment de solitude ?
Quand j’ai quitté le service actif en 2000, j’ai fait savoir à mon entourage que le départ d’un général était, sauf pour son entourage immédiat, un non- évènement et que les « Adieux de Fontainebleau » n’étaient pas de mise. Ce qui est vrai pour l’active, l’est a fortiori pour le monde associatif. Pour autant, j’éprouverai la très grande fierté comme tous ceux qui m’ont précédé dans la fonction, d’avoir continué à servir la Légion d’une autre manière. Le maintien quasi à niveau du nombre de nos amicales, soit 142 dont 48 à l’étranger, la création de quelques amicales atypiques (Vert et Rouge, Atouts Légion) et le développement des actions de solidarité et mémorielles sont pour moi sources de très grande satisfaction.
Il va sans dire que le 2 juin au soir je me mettrai à la disposition du nouveau président pour remplir toute mission qu’il pourrait me confier dans le club très informel des « conseillers » du président.


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