La chute du rial iranien priverait Assad de Gardiens de la Révolution
L'Iran aurait retiré des membres d’une unité des Forces spéciales déployée en Syrie, après la multiplication des critiques contre le coût de l'implication iranienne dans le conflit syrien, a rapporté le quotidien israélien Haaretz dans son édition de dimanche.
Téhéran qui a été le théâtre d'échauffourées la semaine dernière, alors que le rial est au plus bas. Le grand bazar de Téhéran a rouvert samedi sous haute surveillance policière, après trois jours de fermeture à la suite de violentes manifestations contre les difficultés économiques, liées à l'effondrement de la monnaie iranienne.
La police anti-émeutes avait fait usage en milieu de semaine dernière de grenades lacrymogènes pour tenter de disperser des manifestants ; procédant à des arrestations de cambistes dans et aux abords du grand bazar, lieu hautement symbolique sur le plan politique en raison de sa mobilisation en faveur de la révolution islamique en 1979.
Selon le Sunday Times, citant des responsables de services de renseignements occidentaux, l’Iran a retiré 275 membres de l’Unité 400 de la Force al-Qods des Gardiens de la révolution (armée idéologique du régime) qui prêtaient main forte au régime de Bachar el-Assad contre la rébellion. Les combattants ont été rapatriés il y a une semaine et cette information a été confirmée par l’un de leurs proches, ajoute le journal.