Centrafrique, des soldats français ont tué deux ressortissants indiens (actualisé)
Le ministère de la Défense a annoncé, en début de soirée, que les éléments français en charge de la protection de l'aéroport de Bangui avaient fait feu, aujourd’hui sur des véhicules qui tentaient d'y pénétrer. Deux ressortissants indiens ont été tués. Cinq autres Indiens ainsi que quatre Tchadiens ont été blessés. Ces derniers seraient des policiers membres d’une force interafricaine
Les forces françaises sont intervenues " dans une situation particulièrement confuse contre trois véhicules qui menaçaient de pénétrer dans l'aéroport " alors même qu'elles venaient d'être l'objet de " tirs d'origine inconnue" explique-ton à l’état-major des armées. Selon le colonel Thierry Burkhard, son porte-parole, "les soldats français ont été pris à partie vers 7H00 ce matin par "des tirs non identifiés" (…) Une heure plus tard, un véhicule s'est dirigé vers la position française". Après des tirs de semonce, celui-ci a rebroussé chemin. Mais rapidement, trois autres se sont approchés, à vive allure, des soldats français, malgré de nouveaux tirs de semonce...
Les blessés ont été transportés dans un hôpital militaire français. François Hollande a très rapidement réagi, adressant ses condoléances au Premier ministre indien. Jean-Yves le Drian, qui a demandé l'ouverture d'une enquête, devrait s'entretenir avec son homologue.Si le site du Point, parlait lundi soir, de "bavure", il n'est pas exclu, précise ce mardi, sur son blog Jean-Dominique Merchet (Secret défense), " que ces deux véhicules étaient alors poursuivis par des miliciens du Sékéla, le mouvement rebelle qui vient de prendre le pouvoir".
Les forces françaises sont intervenues " dans une situation particulièrement confuse contre trois véhicules qui menaçaient de pénétrer dans l'aéroport " alors même qu'elles venaient d'être l'objet de " tirs d'origine inconnue" explique-ton à l’état-major des armées. Selon le colonel Thierry Burkhard, son porte-parole, "les soldats français ont été pris à partie vers 7H00 ce matin par "des tirs non identifiés" (…) Une heure plus tard, un véhicule s'est dirigé vers la position française". Après des tirs de semonce, celui-ci a rebroussé chemin. Mais rapidement, trois autres se sont approchés, à vive allure, des soldats français, malgré de nouveaux tirs de semonce...
Les blessés ont été transportés dans un hôpital militaire français. François Hollande a très rapidement réagi, adressant ses condoléances au Premier ministre indien. Jean-Yves le Drian, qui a demandé l'ouverture d'une enquête, devrait s'entretenir avec son homologue.Si le site du Point, parlait lundi soir, de "bavure", il n'est pas exclu, précise ce mardi, sur son blog Jean-Dominique Merchet (Secret défense), " que ces deux véhicules étaient alors poursuivis par des miliciens du Sékéla, le mouvement rebelle qui vient de prendre le pouvoir".