Mali, un cinquième militaire français tué


Le caporal Alexandre van Dooren, du 1er régiment d'infanterie de marine (1er RIMA, Angoulême) est mort, hier, lors d'une opération de recherche de caches de rebelles au sud de Tessalit, dans le massif des Ifoghas (Mali). Son véhicule, un AMX 10RC-R a explosé "sur un engin ennemi" (mine ou IED). Trois autres militaires ont été blessés, dont deux gravement.
Agé de 24 ans, A. van Dooren s'était engagé en 2009 au centre parachutiste d'instruction spécialisée (CPIS) de Perpignan, l'une des composantes du service action de la DGSE.
En fin de matinée, en Haute-Garonne, le président de la République lui a rendu hommage dans un discours prononcé en mémoire des victimes des attentats de Toulouse et Montauban : "Il mérite comme ses camarades l'hommage de toute la nation car (...) il participait à la libération d'un pays et à la lutte pour une cause qui est celle de toute la communauté internationale. Je pense à sa famille et notamment à sa conjointe enceinte". Auparavant, François Hollande était revenu sur l'engagement français : "Laisser le Mali tomber dans leurs mains" (des terroristes, ndla) " c'était ouvrir une nouvelle filière de recrutement comme il en existe en Afghanistan, au Pakistan et en Syrie. C'était laisser s'organiser un sanctuaire terroriste et c'est soumettre tout un peuple...".

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