mardi 15 juillet 2014

David Pujadas et Jean-Yves le Drian

Hier soir, journal télévisé de 20 h de France 2. Avant que ne soit traité l'entretien politique accordé à la mi-journée par le président de la République à Gilles Bouleau (TF1) et à son habituel présentateur David Pujadas, ce dernier apparaissait dans un long off de 56 secondes (1) sautant en parachute, en tandem. Arrivée impeccable sur le champ de Mars, accueilli...par Jean Yves le Drian. Puis mon confrère nous livrait ses impressions. Que David Pujadas profite de l'opportunité -à titre personnel- d'effectuer ce saut n'a rien de choquant. Ce qui l'est, en revanche, est l'exposition faite par sa rédaction. A ce stade du journal et sur une telle durée. Quelle est la logique d'une telle mise en scène ? Qui ne peut, en outre, que renforcer ce sentiment de connivence avec les "puissants" si souvent reproché aux journalistes. Dans le quotidien "Sud-Ouest",  Jean-Claude Guillebaud évoquait récemment "le narcissisme navrant des médias".
Ce journal du 14 juillet était un peu étonnant. Quelques minutes plus tard, Stéphane Bern qui intervenait en direct pour parler feu d'artifice appelait la maire de Paris...par son prénom. Avant de se reprendre.

(1) Images commentées en plateau par le présentateur du journal