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Philippe Sorez est certainement un homme comblé depuis la fin de la matinée. Il sera, dans un mois, député de la 1ère circonscription de l’Hérault, remplaçant Patricia Mirallès qui entre au gouvernement. En qualité de secrétaire d’Etat auprès du ministre des armées, en charge des anciens combattants et de la mémoire. Fille de rapatriés d’Algérie, cette jeune quinquagénaire, a coutume de dire qu’elle est l’exemple du bon fonctionnement de l’ascenseur social. Si cher à la Légion étrangère et aux armées. Titulaire d’un CAP d’esthétique-cosmétique, la future ministre s'engage dans la vie active à 18 ans. Elle est, ensuite secrétaire, collaboratrice parlementaire, fonctionnaire territoriale à la mairie de Montpellier jusqu’en 2014, année où elle franchit le gué et devient adjointe au maire en charge de la solidarité et la cohésion sociale. Députée (LREM) en 2017, cette colonelle de la réserve citoyenne (4e régiment du matériel, Nîmes) a siégé durant la précédente législature à la commission de la défense nationale et des forces armées dont elle vice-présidente sortante. Mise ne cause par Médiapart, début mai quant à l'usage de ses frais de mandat, madame Mirallès faisait partie de ces nombreux parlementaires de la majorité présidentielle ayant reçu des menaces de mort pour avoir soutenu le Pass sanitaire.