Paris recommande aux ressortissants français « un départ temporaire» du Mali
Après les Etats-Unis, l’Italie, l’Australie et l’Allemagne, la France recommande à ses ressortissants « de prévoir un départ temporaire du Mali dès que possible » et ce « par les vols commerciaux encore disponibles. » Leur demandant d’éviter les déplacements par la route alors que la capitale malienne et de nombreuses régions font face à un blocus djihadiste. Jusqu’ici la France avait demandé à ses 4 300 ressortissants résidant au Mali de faire preuve d’une « vigilance accrue ».
Blocus du carburant
La situation est extrêmement préoccupante dans le pays (voir post du 2 novembre) avec la dégradation du contexte sécuritaire et la pénurie de carburant imposée depuis deux mois par les jihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM). Le blocus sur les importations de carburant entamé début septembre a entrainé l'arrêt de nombreuses activités, la fermeture des écoles notamment. Pour sa part, les 550 000 habitants de la ville de Mopti (centre du Mali) n’ont plus d’électricité depuis un mois.
La situation est extrêmement préoccupante dans le pays (voir post du 2 novembre) avec la dégradation du contexte sécuritaire et la pénurie de carburant imposée depuis deux mois par les jihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM). Le blocus sur les importations de carburant entamé début septembre a entrainé l'arrêt de nombreuses activités, la fermeture des écoles notamment. Pour sa part, les 550 000 habitants de la ville de Mopti (centre du Mali) n’ont plus d’électricité depuis un mois.
Autres conséquences
Il y a quelques heures la compagnie maritime MSC (transport de conteneurs) a annoncé, dans un communiqué ne plus accepter « de réservations pour le Mali jusqu'à ce que la situation soit résolue. Cette mesure s'applique à tous les ports de déchargement, y compris les corridors d'Abidjan, Dakar, Tema, Lomé et Conakry. »
Il y a quelques heures la compagnie maritime MSC (transport de conteneurs) a annoncé, dans un communiqué ne plus accepter « de réservations pour le Mali jusqu'à ce que la situation soit résolue. Cette mesure s'applique à tous les ports de déchargement, y compris les corridors d'Abidjan, Dakar, Tema, Lomé et Conakry. »
Illustration : ©dreamstime
